L’annonce et la perspective du « Brexit » dope l’économie britannique

par Legestr glaz
lundi 20 mars 2017

L'annonce et la perspective du « Brexit », dope l'économie britiannique. La Grande Bretagne caracole aujourd'hui en tête des Nations pour son économie. Toutes les prévisions apocalyptiques post "référendum Brexit » s'avèrent inexactes. Si on pensait vraiment Frexit ?

Le 23 juin 2016, à la suite d'un référendum, le peuple britannique s'est exprimé à près de 52% pour la sortie de la Grande Bretagne de l'Union européenne. Le premier ministre en exercice, David Cameron, porteur de la voix du « maintien » annonce, le 24 juin, son intention de démissionner . Le 13 juillet 2016, Mme Thérésa May est nommée premier ministre.

 

Pendant toute la période précédant ce référendum, tous les médias français, sans exception, d'une manière unanime, presque concertée, ont annoncé toutes les catastrophes à la Grande Bretagne en cas de succès du « leave » outre Manche. Des montagnes de prophéties apocalyptiques ont été proférées par les tous les médias dominants. Ces prévisions alarmistes condamnaient à coup sûr la Grande Bretagne, en cas de succès du « oui » à la sortie de l'Union européenne, à un déclin certain de son économie, à une régression sociale terrible.

Et pourtant, plus de huit mois après ce référendum, la Grande Bretagne se porte comme un charme. Les signaux favorables, dans tous les domaines, sont au vert. Tous les experts « européistes » auto-proclamés, omniprésents dans les « grands médias », se sont fourrés le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Sans doute voulaient-ils protéger leurs intérêts particuliers, ceux des puissances de l'argent qui les commandent, pour donner encore et toujours une image « positive » de la construction européenne qui, il faut bien le souligner, fonctionne comme un rouleau compresseur d'une pensée dominante qui ne peut jamais être contredite. En France, tout débat sur l'appartenance de notre pays à l'U.E est interdit et prohibé. Et ce n'est pas Ségolène Royal qui pourrait me contredire (lien 1).

 

Dame Christine Lagarde, patronne du Fond Monétaire International, s'est rendue à Londres le 13 mai 2016 pour expliquer, lors d'une conférence de presse, que le PIB britannique pourrait subir un manque à gagner compris entre 1,5% et 9,5% en cas de Brexit. Selon elle, ceci présentait un risque important pour l'économie mondiale et que ce n'était pas une question intérieure mais une question internationale (lien 2) ! Et le résultat nous l'avons aujourd'hui devant les yeux. Le PIB britannique a été revu à la hausse pour le troisième trimestre 2016 (lien 3) ainsi que pour le quatrième trimestre 2016 (lien 4). Et pour l'année 2017, les autorités britanniques viennent de relever les prévisions du taux de croissance de 1,4% à 2% (lien 5). Christine Lagarde avale son chapeau et ses mensonges.

 

Les travaillistes britanniques, électeurs de gauche faut-il le rappeler, partisans du Brexit, ont mis en ligne, sur leurs sites internet, un tableau comparatif mettant en confrontation les déclarations officielles d'avant et après résultat de l'annonce du Brexit (lien 6). C'est un florilège de revirements, un festival de retournements de veste.

 

Tous ces « européistes » convaincus, ces oiseaux de mauvaise augure, ont tenu le discours que les puissances de l'argent leur demandaient de tenir. Leurs propos, totalement infondés, servent à désinformer le grand public, à jouer sur le registre des peurs, à apporter aux débats des éléments de sidération, de manière à faire en sorte, et à tous prix, que les pays membres de l'U.E ne désertent pas le navire de l'euro-dictature. Parce qu'il s'agit bien de cela. La Commission européenne, à travers l'article 17 alinéa 2 du Traité sur l'Union Européenne – TUE – dispose, seule, de l'initiative législative (lien 7). Dans quel pays démocratique du monde, un organe non élu, non représentatif du peuple, s'arroge t-il le pouvoir de l'initiative législative ? Cela n'existe nulle part ailleurs ! Peut être en Corée du Nord. Dans les démocraties, dignes de ce nom, ce sont les représentants des peuples qui possèdent l'initiative législative.

 

L'élément clé de la réussite du vote référendaire en faveur du « Brexit » a été la prise de conscience que le peuple, à travers ses représentants, son gouvernement, son parlement, ne possédait plus la souveraineté, ne décidait plus collectivement de son destin, que les décisions concernant la Grande Bretagne étaient prises à Bruxelles, par d'autres que des Britanniques. En France, cette prise de conscience ne peut se faire parce que l'oligarchie, protégeant les intérêts d'un petit groupe de privilégiés, interdit tout débat, dirige l'opinion, à travers les médias, vers l'euro-béatitude. Aucune critique n'est possible, n'est même pas envisageable sur le principe de la « souveraineté nationale » pourtant inscrite en lettres de feu dans la constitution de la 5ème République française.

 

Depuis le résultat du référendum sur le « Brexit », chaque jour qui passe nous apporte son lot de confirmations sur la santé retrouvée de la Grande Bretagne. Même si elle n'a pas encore déclenché l'article 50 du TUE, et cela ne saurait plus être que l'affaire de quelques jours, les investisseurs britanniques et étrangers procèdent comme si le Royaume Uni était déjà sorti. Les industriels n'envisagent pas leurs investissements à la petite semaine mais sur du long terme. Alors, que la Grande Bretagne ait déclenché ou pas encore l'article 50, ne constitue pas un obstacle pour ceux-ci. Ils investissent, encouragés par le Brexit à venir.

 

Les chiffres parlent d'eux même. Le taux de chômage a reculé en Grande Bretagne à 4,7% pour atteindre son taux le plus bas depuis..... 1975 ! Le taux de l'emploi, quant à lui, se hisse à 74,6%, son plus haut niveau depuis.... 1971 (lien 8).

 

Non seulement la perspective du Brexit n’a pas fait fuir les entreprises, mais elle attire celles qui veulent échapper à la Commission européenne ! En janvier 2017, McDonald’s a installé « le siège de toutes ses activités non américaines » à Londres. Elles étaient jusque-là au Luxembourg (lien 9).

De même Google va-t-il migrer d’Irlande à Londres, où le Campus Google pourrait accueillir jusqu’à 7000 salariés (lien 9). Facebook fait de même et s'installe au Royaume uni (lien 10).

Les industries britanniques connaissent leur plus fort taux de croissance depuis plus de trois ans, grâce à la baisse de la valeur de la livre sterling après le vote du Brexit et grâce à la reprise des principaux marchés en Europe (liens 11 et 12).

 

Les preuves, toujours plus nombreuses, du bien fondé du Brexit à venir, s'accumulent. La peur que dissimulent les « européistes », celle qui consiste à craindre la réussite insolente d'un pays membre qui quitterait l'Union européenne, se réalise devant nos yeux, grâce au sang froid et à la clairvoyance des Britanniques. Une démocratie c'est un peuple et des institutions souveraines s'efforçant de mettre l'intérêt général, l'intérêt commun et l'intérêt collectif au premier rang.

 

La France engluée dans l'Union européenne, privée de sa souveraineté nationale, portant portée haut dans notre loi fondamentale, s'enfonce inexorablement dans la paupérisation. Entre 800 et 1000 personnes basculent « tous les jours » en France, sous le seuil de pauvreté selon l'INSEE (lien 13) La France a remis son destin entre les mains d'une Commission non élue, elle même soumis aux pressions incessantes des lobbies bruxellois, des multinationales et cartels de tout genre oeuvrant pour leurs intérêts particuliers.

 

Les élections présidentielles nous offrent l'opportunité incroyable de voter pour un candidat qui propose le « Frexit », un Frexit immédiat par l'utilisation de l'article 50 du TUE. Sans une prise de conscience que la situation de la France ne peut que s'aggraver, que nos représentants ne nous représentent plus, qu'ils font de la figuration, obéissant aux injonctions de la Commission européenne, aucune perspective d'amélioration des conditions de vie n'est envisageable. Seul un Frexit peut nous tirer d'affaire. L'exemple de la Grande Bretagne devrait nous inspirer et nous conduire vers le Frexit. Ne nous laissons pas collectivement être intimidés par les prophéties de malheur si la France quittait l'UE. Les Britanniques ont gardé leur sérénité et la suite leur a donné raison. Je terminerai en citant François Asselineau, candidat à l'élection présidentielle, le lanceur d'alerte bien connu du net sur son site UPR .FR, détesté des médias dominants, et pour cause. « Libérer la France, c'est d'abord raisonner par soi-même, comparer toujours les prédictions aux résultats, et ne plus jamais croire à la terreur et à l'intimidation des euro-dictateurs ».

 

 

  1. https://www.youtube.com/watch?v=ZSzvwhTiaYs

  2. https://www.challenges.fr/entreprise/royaume-uni-un-brexit-peserait-sur-la-croissance-et-la-stabilite-des-marches-fmi_24758

  3. http://www.boursier.com/actualites/economie/le-pib-britannique-revu-en-legere-hausse-au-3eme-trimestre-34100.html

  4. https://www.lesechos.fr/01/04/2016/LesEchos/22162-026-ECH_le-pib-du-royaume-uni-revu-a-la-hausse.htm

  5. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/03/08/97002-20170308FILWWW00174-la-croissance-britannique-revue-a-la-hausse.php

  6. https://www.upr.fr/actualite/europe/travaillistes-partisans-brexit-dressent-liste-propheties-partisans-maintien-apres-referendum

  7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_17_du_traité_sur_l%27Union_européen

  8. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/03/15/20002-20170315ARTFIG00381-royaume-uni-le-chomage-au-plus-bas-depuis-1975.php

  9. https://civilwarineurope.com/2016/12/12/le-brexit-attire-a-londres-les-entreprises-qui-fuient-la-commission-europeenne-lapocalypse-attendra

  10. http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/11/21/32001-20161121ARTFIG00101-facebook-va-installer-un-nouveau-siege-a-londres.ph

  11. http://www.euractiv.com/section/economy-jobs/news/uk-manufacturers-enjoy-post-brexit-surge-in-orders/

  12. https://www.upr.fr/actualite/europe/industrie-britannique-forte-poussee-de-commandes-depuis-brexit

  13. https://www.insee.fr/fr/statistiques/2512042

     


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