L’échec de François Hollande : l’éducation...

par rosemar
samedi 3 décembre 2016

L'Education : c'était la priorité annoncée au début du quinquennat de François Hollande... c'était un grand espoir pour les enseignants, après les années Sarkozy qui avaient été marquées par des suppressions massives de postes, la disparition de l'année de stages, pour les jeunes enseignants...

 

Espoirs déçus, vaines promesses... Trois ministres de l'éducation se sont succédé : Vincent Peillon qui a réussi l'exploit de désorganiser les écoles primaires, avec sa réforme des rythmes scolaires...

 

Benoît Hamon a fait une brève apparition : 147 jours, un record de brièveté ministérielle ! Son action a été plutôt limitée et inadaptée : il se proposait de supprimer les notes pour "adoucir" l'école.

 

Quant à Najat Vallaud-Belkacem, elle a été l'initiatrice d'une réforme des collèges contestée par une majorité d'enseignants, une réforme qui a anéanti des disciplines comme le latin et le grec, une réforme qui a fragilisé les enseignements fondamentaux.

 

Résultat : les enseignants souffrent encore, trop souvent, dans leur travail : les classes restent surchargées, malgré les promesses de création de postes annoncées.

L'Education Nationale, secteur essentiel dans un pays moderne, se retrouve face à des difficultés insurmontables : de jeunes enseignants démissionnent, devant la lourdeur de la tâche, alors qu'ils ont passé et réussi des concours qui exigent de longues années d'études.

On le sait : traditionnellement, les enseignants votent à gauche, mais on imagine leur déception face aux réformes engagées...

Le quinquennat de François Hollande n'a pas amélioré la condition des professeurs.

"J'ai voulu que l'école dispose des moyens indispensables, ceux-là même qui lui avaient été otés dans la période précédente, parce que l'école, c'est le pilier de la République", a affirmé François Hollande lors de sa déclaration du 1er décembre où il annonçait sa volonté de ne pas briguer un second mandat.

 

Or, si des postes d'enseignants ont été créés, les réformes engagées ne répondaient pas du tout aux aspirations du corps enseignant.

L'échec de François Hollande, c'est le chômage qui n'a pas vraiment cessé de croître, mais c'est aussi l'éducation, si importante, si essentielle.

Certains commentateurs insistent sur la lucidité du président de la République, une lucidité écornée par le bilan qu'il dresse de son action dans le domaine éducatif : l'école a souffert et souffre encore lourdement des réformes engagées sous le quinquennat de François Hollande.

 

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