L’enfumage continue !

par gruni
jeudi 24 septembre 2009

Une énième étude de l’Institut CSA santé, commandée par l’Office Français de prévention du Tabagisme, s’acharne une fois de plus et de façon obsessionnelle sur les fumeurs patentés. L’argument massue de cette nouvelle campagne n’est plus le déficit de la Sécurité Sociale, mais la stigmatisation du travailleur fumeur, moins rentable que ses collègues. 
L’accroc de l’herbe à Nicot est la victime d’un véritable harcèlement moral, jusqu’où va-t-on aller pour culpabiliser des individus qui après tout sont libres de choisir en toute connaissance de cause un mode de vie, à condition de respecter les autres.

Trop c’est trop, il arrive un moment où les leçons de morale répétitives et perpétuelles finissent par lasser le bon peuple de France.
Les sempiternels conseils, il ne faut pas : boire, fumer, manger gras, trop sucré, trop salé, ou il faut rester mince, faire du sport, dormir 8 heures par nuit, etc... cela suffit !
On nous prend pour des enfants, des débiles, des crétins incapables d’autonomie ou cherche-t-on à nous conditionner et à nous formater comme des robots.
 
Mais maintenant le cendrier est plein, il déborde même, voilà que d’après cette ridicule et lamentable étude, les employés fumeurs arriveraient sur leur lieu de travail avec 1/4 d’heure de retard, et puis quoi encore, fumer rend sourd, ils n’entendent pas sonner le réveil matin ?
Autre chose, l’intoxiqué du mégot aurait plus d’accidents de la route pendant le trajet domicile-travail, peut-être un problème de vue, fumer rend aveugle cela est bien connu.
Rendez-vous compte, le fumeur prend 8 pauses par journée de travail pour satisfaire son vice, donc il profite de 80 minutes de repos supplémentaire au détriment des autres, il est moins concentré et plus souvent malade, une vraie calamité !
 
Voilà le genre d’enquête qui peut provoquer une ambiance délétère dans les entreprises entre le personnel, provoquer des conflits, inciter à la délation et certainement dégrader les relations autrefois amicales.
Après les inscriptions sur le paquets de cigarettes comme < Fumer tue > et bientôt les photos chocs, nous assistons à une montée en puissance dans la dénonciation du fumeur qui serait un parasite pour la société.
Le plus grave étant la possibilité que les employeurs décident un jour, sans l’avouer, d’ajouter à leurs critères de sélection pour l’embauche la qualité de non fumeur.
Nous serions alors, pourquoi pas, sélectionnés aussi à l’odeur !
 
 

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