L’Europe des vieux qui se meurt à feu doux

par Léonel Houssam
vendredi 3 mai 2013

Cette politique européenne fondée sur la trouille de ces babies boomers devenus des réacs pétochards, égoïstes, qui réclament leurs retraites payées par leurs gosses en galère, comme ils ont bénéficié des prestations sociales à plein, d'une espérance de vie en hausse, d'un accès à la propriété comme jamais vu dans l'Histoire, des vacances, des croisières, du pillage pour leur compte des ressources mondiales, de « l'esclavagisation » des populations hors-occident, de la permissivité libertine couplée à un internationalisme mué en mondialisme tout à leur cause... Electeurs traîtres jetant leurs idéaux dans la poubelle de leurs gosses « rois », évoluant vers la droite puis l'extrême-droite, ou vers un socialisme de papy, de confort, de social-traîtres... Ces générations, boursouflures, furoncles, vos propres parents et grands-parents, ne sont que des parasites auto-satisfaits qu'il faut faire taire. Ils en ont assez croqué, ce système est le leur, et il est temps de le détruire.

Cette politique européenne fondée sur la trouille de ces babies boomers devenus des réacs pétochards, égoïstes, qui réclament leurs retraites payées par leurs gosses en galère, comme ils ont bénéficié des prestations sociales à plein, d'une espérance de vie en hausse, d'un accès à la propriété comme jamais vu dans l'Histoire, des vacances, des croisières, du pillage pour leur compte des ressources mondiales, de « l'esclavagisation » des populations hors-occident, de la permissivité libertine couplée à un internationalisme mué en mondialisme tout à leur cause... Electeurs traîtres jetant leurs idéaux dans la poubelle de leurs gosses « rois », évoluant vers la droite puis l'extrême-droite, ou vers un socialisme de papy, de confort, de social-traîtres... Ces générations, boursouflures, furoncles, vos propres parents et grands-parents, ne sont que des parasites auto-satisfaits qu'il faut faire taire. Ils en ont assez croqué, ce système est le leur, et il est temps de le détruire. Comme je l'écrivais en 2011, cette société n'a plus qu'un idéal : celui d'être en retraite. Il est temps de prendre la main et de leur imposer de nouvelles règles. Tous ces gens disent : « Je l'ai bien mérité ma retraite ». Non, on ne mérite pas sa retraite. On mérite son estime, sa reconnaissance, son intelligence, mais on ne mérite pas ce qu'on vole à ses gosses. On invoquera le fait qu’il ne faut pas monter les jeunes contre les séniors (terme politiquement correct pour dire vieux, parce que tout de même, même ça ils ne veulent pas l’accepter). Même si le phénomène est marginal (mais grandissant), il y a l’hémorragie de retraités se barrant à l’étranger pour « finir » leurs jours dans un paradis immobilier (Italie, Maroc, Espagne, etc.) ou se payant des croisières et circuits touristiques dégueulassés par l’oisiveté, le luxe et la beauferie (l’égoïsme bien-pensant et compassionnel) alors que dans le même temps des dizaines de milliers de jeunes diplômés ou non se sauvent vers des cieux plus propices à la réalisation professionnelle (Canada, Angleterre, Chine, etc.). Tout ce petit monde bénéficie du système social du pays qu’ils ont fui, touchant leur retraite ou utilisant la Sécurité sociale quand ça les arrange.
 
Certains diront que les premiers électeurs du FN et du Front de gauche sont les jeunes. Parmi ceux qui votent oui. Mais le premier parti de la jeunesse, partout en Europe, c’est l’abstention. Non parce que ces jeunes ne sont que d’infâmes crétins consuméristes à la paume greffée à un smartphone mais parce que les partis politiques qui dirigent et ceux qui s’y opposent sont les partis des retraités européens : ils défendent – pour les partis dits de gouvernement – un capitalisme de classe moyenne et de petits propriétaires (et non un ultra-libéralisme pro-financiers milliardaires contrairement au discours ambiant) favorisant l’endettement, le chômage de masse et le statut quo sur le patrimoine de ces catégories d’inactifs et de futurs proches inactifs, tandis que leurs opposants (les partis dits « extrémistes ») défendent soit un anticapitalisme de pro-communistes petits proprios ou de classe moyenneux déclassés par le chômage et/ou le délitement de la structure familiale (Essentiellement le Front de Gauche en France) , soit un nationalisme du même ordre, de papys paumés à l’esprit paysan mais totalement urbanisés, consommateurs aveugles, capitalistes économiques et socialistes nationaux, et souvent issus du bord opposé (Front National). Tous ont demandé à leurs gosses de faire des études, ont eu du mépris pour les cursus liés aux métiers manuels pourtant porteurs. Tous ont parlé et parle d’amour, de sécurité, de légitimité de l’accès à la propriété. Mais rappelons à certains de ces séniors prompts à oublier leur jeunesse et la vitalité qui s’y associe : la propriété, c’est encore et toujours le vol.
 
On me dira : mais qu’est-ce que tu as à proposer ? Pas grand-chose. Juste ce constat et sans doute une envie pressante de me barrer à mon tour. Je pense que la masse de vieux est telle qu’il n’y a pas de possibilité de changer les choses en un claquement de doigts et encore moins une révolution qu’ils s’empresseraient de détruire avec leur police chèrement payée. De plus, ces gens jouent désormais sur la fibre sentimentale et « solidariste » consistant à dire qu’on ne touche pas aux vieux de son pays, ces valeureux combattants, ces grands altruistes qui ont détruit l’ordre moral, qui ont permis de sauver le monde et qui nous ont menés là où nous sommes : dans un monde parfait ! J’ironise, mais clairement, cette Europe est à leur image : vieille, pétocharde, arriviste, menteuse, profiteuse, capricieuse dont le seul rêve est de posséder une maison loin des jeunes et des villes, de passer du bon temps au soleil, de toucher une retraite et de bénéficier d’une couverture maladie totale. Cette Europe des vieux, des oligarques générationnels, des culpabilisateurs, des hypocrites est là, installée jusqu’à la disparition dans deux-trois décennies de ces générations qui ont su parfaitement manipuler leur monde. En ça, nous pouvons les applaudir et leur reconnaitre ce talent collectif du bonimenteur, de l’escroc intellectuel, du faux gentil infesté de venins.
 
 
 
Pour conclure, je cite donc Albert Einstein :
 
 
 
« Je ne sais pas quelles armes seront utilisées pour la troisième guerre mondiale, si elle a lieu. Mais la quatrième se règlera à coups de massues. »
 
Andy Vérol

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