L’évacuation par la force de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes : opération à très très gros risques (syndrome la mort de Rémi Fraisse) !

par Gilbert Spagnolo dit P@py
vendredi 15 décembre 2017

L'aéroport du Grand Ouest est un projet qui a été envisagé depuis 1963. La zone d'aménagement différé (ZAD) du projet d'aéroport dénommée « Zone à Défendre » par les groupes d'opposants internationaux qui occupent illégalement les nombreuses habitations délaissées commence à être occupée en 2008 : source wikipédia.

Ceci étant dit, en août 2017, sur le site, je publiais cet article :

Sécheresse, déficit d'eau, stocks de nourriture qui diminuent : allons-nous continuer encore longtemps à subir le diktat « made in Sivens » ?

… dans mon article, il y avait notamment ce paragraphe : Ces zadistes qui jettent des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre aux cours d'une manifestation contre la construction du barrage de Sivens : ) qui indirectement hélas ont entraîné la mort du jeune Rémi Fraisse (je précise que toute mort violente est un drame) : l'article.

Faire respecter l'État de droit !

Comme le « feuilleton » dure 2008 (courage fuyons, ou merci à Nicolas Sarkozy puis à François Hollande pour avoir laissé pourrir la situation), le nouveau Président de la République Emmanuel Macron se voit dans l'obligation de prendre la décision de faire respecter ce qui s'impose dans un État de droit, c'est-à-dire le résultat du référendum régional à savoir le oui au transfert de l'aéroport de Nantes, ou tout du moins l'évacuation de la zad : ici.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes, depuis longtemps, les zadistes sont organisés avec leurs propres moyens de défense, à craindre des morts craintes des deux côtés.

Les renseignements indiquent que les zadistes sont organisés en camp retranché, cela peut entraîner d’extrêmes violences !

Déjà l'an dernier, à Matignon, les gendarmes ont prévenu l'ancien Premier ministre Manuel Valls qu'il risquait d'y avoir des morts, du côté des forces de l'ordre comme de celui des opposants au projet d'aéroport. Ils sont convaincus que certains militants sont prêts à tuer, et qu'ils s'en donnent les moyens. Selon eux, des armes à feu circuleraient à Notre-Dame-des-Landes. Il existerait aussi des stocks de mortier, de l'acide, des bidons enfouis dans des tranchées, mais aussi des techniques presque moyenâgeuses. Par endroits en effet, le terrain est piégé : des herses, des troncs d'arbres bardés de tessons de bouteille, et des trous dans le sol, recouverts de branchages avec des pics en métal : source et vidéo.

Autre source : Ces gens-là ne viennent que pour en découdre avec les forces de l’ordre. Casser et tuer du flic. L’arsenal est prêt : « Outre des lance-pierres géants et un “trébuchet” pour catapulter de lourds objets, les opposants ont rassemblé des pics en bois, des masses d’armes de fortune, des “lance-patates”, aussi appelés “patators”, pour propulser des projectiles par gaz comprimé, ou encore des boules d’acier hérissées de clous. » Boulevard Voltaire

Le hic, c'est que parmi les 300 personnes qui composent la population des zadistes, il y a parmi eux une bonne dizaine d'enfants qui sont nés sur place : , d'où immenses problèmes avec l'emploi de gaz lacrymogènes !

Pour aller plus loin, à voir comment Gérard Collomb va « gérer cette opération  ».

La zad de Notre Dame des Landes en photos.

Conclusion : affaire à suivre attentivement !

La photo qui illustre mon article, a été prise sur ce site.

Gilbert Spagnolo dit P@py


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