L’expérience française d’un immigrant involontaire
par ddt99
vendredi 26 novembre 2010
Témoignage d’un vécu de 45 ans en France, diplômé d’une grande école d’art de Paris, créateur de société, naturalisé Français, marié à une Française, 3 enfants ne trainant pas dans la rue, ne pratiquant aucun culte, parlant un français sans accent, casier judiciaire vierge, etc., en bref le parfait intégré ou assimilé


Lorsqu’il s’agit d’immigration et d’intégration, tout est dit de la bouche de gens qui ne sont ni des immigrés, ni des gens du voyage, etc., mais par des gens qui ne sont pas toujours les mieux placés pour s’exprimer sur le sujet, hormis quelques « spécialistes » de la question, ce sont toujours les mêmes personnes qui s’expriment, les politiques et les journalistes, jamais la parole n’est donnée à la majorité silencieuse des immigrés, des naturalisés et des nés en France, eux-mêmes.
Ce plaidoyer est la contribution personnelle d’un immigrant involontaire, j’écris involontaire, car à 8 ans on ne choisit pas, on quitte son pays de naissance pour suivre ses parents dans son nouveau pays de vie, qui, je me rappelle étaient plein d’enthousiasme à l’idée d’aller vivre en France, dans le pays des libertés, des Droits de l’Homme, de Voltaire et de tant d’autres grands hommes de lettres découverts sur des bancs d’école de leurs pays d’origine, car, pour les mauvaises langues qui ne le sauraient pas, dans le pays quitté, les enfants aussi sont initiés aux autres cultures, y compris Françaises.
Ces immigrants, dont je faisais partie malgré moi, étaient prêts à s’intégrer et à se fondre dans ce pays d’accueil qu’ils ont eu le bonheur et la chance de choisir, et dont ils ont épousé inconditionnellement le mode de vie sociétale, non pas, comme certains le prétendent ; pour les aides sociales et pour les aides financières, ou d’autres, plus vindicatifs ; pour voler et piller (encore des idées reçues, on ne naît pas criminel, on le deviens par ses actes commis), mais comme tout un chacun, pour avoir un toit, un travail et une vie meilleurs, tout simplement.
Est-ce criminel de vouloir une vie meilleure pour sa famille ?
Personne ne se hasarderait à dire cela, c’est pour cette raison que certains échafauderont leurs vérités pour justifier le contraire.
Aujourd’hui, tout le monde sait tout sur tout et à un avis sur tout, mais très peu ont la légitimité de l’expérience de la vie pour exprimer leurs certitudes dans des domaines qui leur sont inconnus ou qui les dépassent. Ces certitudes ne provenant pas d’un vécu, sont acquises par des ouïes dire, ou des vues dans les médias, chacun échafaudant ensuite des thèses ou des théories personnelles, mais aussi bien soient-elles documentées, elles ne resteront que des thèses ou des théories, rapidement remplacées par une opinion propre qui deviendra sa vérité inflexible.
Une vérité qui serait mise à mal, si une véritable écoute objective était de mise, mais voila, nul besoin de bousculer les croyances de chacun, il est plus facile de s’enfermer dans le négativisme des idées reçues, s’auto convaincant que tous les malheurs qui frappent la France ; c’est de la faute de l’étranger ! Mais, je vous le demande, qui construiraient les routes ou les logements des Français ? Qui ramasserait les ordures ménagères ? Qui feraient toutes ses tâches ingrates et salissantes ? Qui ? Si ce n’étaient, pour la plupart, des étrangers !
Serait-ce le bureaucrate costumé et parfumé qui le ferait du fond de son bureau, confortablement installé dans son fauteuil, avec son ordinateur et sa connexion internet ? Non ! Internet ne permet pas de matérialiser l’immatériel de cette façon, ce sont des immigrés en chair et en os qui sont venus le faire, certes pour avoir une vie meilleure, mais en se salissant et en se fatiguant pour que le Français, aussi, puisse avoir une vie meilleure.
Voila un effet pervers et imprévisible de l’instruction des masses, aujourd’hui, quelle personne instruite irait se souiller à faire toutes ces tâches peu reluisantes et usantes ?
Le politicien, l’avocat, le médecin, le comptable, le fonctionnaire peut-être ?
Que Nenni ! Il y a bien quelques laissés pour contre de l’éducation et, il y a les étrangers ou les Français « d’origine étrangère » qui n’ont pas ce choix cornélien ; profiter de leurs acquis éducatifs ou tout simplement vivre ou survivre.
Tout le monde devrait se rappeler le magistral sketch de Fernand Raynaud « Restons Français » sur « tous ces étrangers qui viennent manger le pain des Français » (1), si bien qu’a la fin les Français n’avaient plus de pain à manger, non pas par ce que l’étranger a mangé tout le pain, mais par ce qu’ils ont chassé le seul boulanger du village.
Comme le démontre ce sketch, souvent l’effet obtenu et contraire à l’effet escompté, c’est pourquoi, il faut toujours s’interroger en amont des conséquences produites de déclarations et invectives passionnelles du moment. Aujourd’hui, ce sont de nouveau les Roms et les gens du voyage qui sont montré du doigt. À qui le tour demain ? Aux handicapés ? Aux gros ? Aux maigres ? Et pourquoi pas aux personnes âgées ?
Après tout, il n’y a pas de limite à l’arbitraire, des internements psychiatriques sous contraintes en constante augmentation ; 37 688 en 1992, 72 519 en 2001 (2), combien en 2011 ? Nous le saurons dans quelques années. Des gardes à vue exponentielles ; 300 000 en 2001, 600 000 en 2009, plus 300 000 pour des « délits » routiers, soit un total de 900 000 gardes à vue en 2009 (3), presque 2 français sur 100. Une explosion de délits d’outrage et de rébellion ; 17 700 en 1996, 31 731 en 2007 (4). L’expulsion collective de ressortissants européens (5), etc. Tous ces chiffres parlent d’eux même, ils ont doublé en 10 ans.
Loin de moi de prétendre que toutes ces actions furent abusives, mais un certain nombre l’était surement, ne serait-ce que celles que j’ai subits arbitrairement et à tort. En conséquence, si comme le dit l’adage ; « l’erreur est humaine » et qu’elle peut se comprendre, cependant, ne pas réparer une « erreur » volontairement commise est assurément criminelle. Or l’arbitraire commence lorsque les droits fondamentaux ne sont plus respectés et sont utilisés comme des alibis par des États sans scrupule qui criminalisent les populations afin de prétendre ensuite agir en toute légalité. Il faut croire que tous les textes fondamentaux ne sont plus que des palliatifs démocratiques pour une France qui s’en accommode et qui s’arrange avec la morale et l’éthique, continuant d’avancer sur une corde raide constitutionnelle prête à se rompre.
N’en déplaise à certains, mais tant que les schémas de la société n’auront pas changé, les étrangers resteront indispensables à une société en évolution, une société en régression a donné des Décrets-lois contre les indésirables (du 12 novembre 1938, du 18 novembre 1939 (5)) ainsi que des suites qui y furent données de 1939 à 1945 (6), que tout le monde connait, et tous à la fin de cette dernière guerre mondiale ont unanimement proclamés ; « plus jamais ça ».
Il est évident que l’histoire à la fâcheuse habitude de se répéter, mais à quel moment devient-on un indésirable ? Et que veut dire aujourd’hui ; « plus jamais ça » ? Faut-il traduire cette phrase par ; plus jamais on ne se fera prendre en faute ?
Moi, je suis devenu ou redevenu un indésirable lorsque j’ai commencé à faire valoir mes droits, non pas des droits acquis, tels que les remboursements de sécurité sociale, ou les allocations familiales, ceux-là sont trop visibles pour ne pas être respectés et seraient considérés inéluctablement comme des discriminations flagrantes pouvant être sanctionnées.
Ceux dont je parle sont ceux qui sont subtilement rejetés par d’autres considérations de droit, et cela, malgré qu’ils soient inférieurs aux droits fondamentaux, qui sont pourtant accordés par la Loi, à tous, sans aucune distinction. Ceux qui dépendent du bon vouloir d’un agent de l’État, qu’il soit du secteur administratif ou judiciaire. Et là ! Que vous soyez un Français naturalisé ou un Français né en France, vos origines remontent à la surface, nous ne sommes plus, ni Français, ni étrangers, nous devenons des indésirables et des profiteurs qui doivent être chassés par des dénis ; le déni de nos droits fondamentaux et le déni de notre contribution à la construction de la France. Tous ces mérites sont immédiatement oubliés et sont effacés en une fraction de seconde par une intolérance ségrégationniste inavouée.
Alors que, comme tout un chacun nous demandons, tout simplement, que soient respectées les valeurs prônées par la République Française par ordre d’importance (Convention européenne des Droits de l’Homme (7), Constitution Française de 1958 (8), Codes (9), etc.) comme tout État de droit qui se respecte doit le faire spontanément et non pas après de nombreuse années de batailles juridiques. Et principalement la liberté et l’égalité, vu qu’elles nous sont accordées par ladite Constitution et par des Lois promulguées par le législateur, et non pas par les étrangers eux-mêmes, pour s’en réclamer ensuite, la fraternité n’existant plus depuis longtemps remplacée subrepticement et tacitement par la confraternité.
Ce n’est pas seulement le rattachement ethnique, culturel ou cultuel qui est à blâmer et qui fabrique du communautarisme, l’administration est aussi responsable de cet état de fait, par tous les rejets injustifiés, voir systématiques de doléances légitimes de Français « tout court » et non pas de Français « d’origine étrangère », dont les droits et acquis sont dus d’office à cette qualité citoyenne, or il se trouve qu’elle est plutôt méprisée par les institutions de l’État, qui parfois même stigmatise ces populations pour des raisons bassement électoralistes. Ces Français « d’ailleurs » devenant des citoyens de seconde, voir de troisième catégorie. Ces Français déchus de tout droit, cherchant aide et réconfort auprès de compatriotes d’infortunes, plus à l’écoute, qu’un pouvoir exécutif démissionnaire et carriériste. Et le mode d’expression n’y est pour rien, si s’exprimer par la violence est condamnable, moi je me suis toujours exprimé posément dans un français correct.
Mais le système est encore plus pervers et sournois que ça, car ce citoyen issu de l’immigration, ou non, croyant avoir droit à un recours effectif (C.E.D.H. article 13) comme tout bon Français, de par la loi, il peut prétendre à une vraie justice juste et spontanée et non pas arrachée au prix d’innombrables années d’efforts couteux, ainsi qu’à une reconnaissance immédiate de son préjudice, par la saisie de Tribunaux véritablement impartiaux et équitables, remplis de magistrats vraiment loyaux envers la vérité et la justice et non pas envers une fonction ou une corporation.
En fait, de recours effectif, seul l’accès aux Tribunaux lui est accordé, le coté effectif ayant disparu dans les méandres des prétoires des Cours de justice, il est remplacé par la mauvaise foi et la malhonnêteté de la toute puissante et hégémonique institution judiciaire, pseudo impartiale et pseudo équitable, or, il se trouve que ces qualités sont reconnues d’office à la Justice d’un pays qui prétend être de droit, donc le menteur et le profiteur, ne peut être que cet indésirable qui réclame son du. Justice ne lui étant pas rendue, il ne fait que financer avec ses deniers un système corrompu par le relationnel, le corporatisme et la solidarité administrative, des considérations nuisibles qui n’ont pas leurs places dans un État de droit qui se respect.
Des pratiques invisibles et indolores pour les autres Français, qui continuent à vaquer insouciamment à leurs occupations quotidiennes, préférant ignorer ces pratiques dissimulées par des apparences de légalités administratives (policières, judiciaires, etc.). Mais ce n’est pas par ce que les exactions et les abus ne se voient pas qu’ils n’existent pas et l’ignorance feinte rétrospectivement n’est pas une excuse. Après la dernière guerre mondiale, occultant la vérité des faits et pour se justifier, beaucoup ont affirmé ne pas savoir ce qui se passait. Bis repetita en 2010, il faut croire que rien ne change dans ce pays, si ce n’est la méthode.
En son temps, Martin Luther King (10) a dit ;
« Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier »
En ce qui me concerne, pour qu’une décision de justice soit respectable et respectée et qu’elle ne devienne pas une injustice de plus, elle doit impérativement être juste. S’il en était ainsi fait de toutes les décisions de justice, non seulement la justice française s’en porterait mieux, mais elle ferait des économies, car les conflits, s’ils coutent cher aux citoyens, ils coutent encore plus cher à la collectivité. Et la société française est assurément une société de conflits quasi permanents en déficits chroniques, l’actualité nous en apporte des preuves tous les jours.
Loin de moi de prétendre que tous les magistrats sont des « ripoux », mais un certain nombre l’est assurément, surtout lorsqu’ils ne rendent pas la Justice dans le respect du droit et aussi lorsqu’ils font la justice au grès du résultat escompté et au mépris de la vérité. Cette minorité de gens à haute responsabilité jette l’opprobre sur toute la profession et porte le discrédit sur la justice elle-même, qui n’a pas pour vocation de fabriquer des délinquants à partir d’innocents et de disculper les fonctionnaires indélicats, fautifs et fauteurs. Analogiquement, il en est de même dans les banlieues, ou une minorité des gens porte préjudice au plus grand nombre.
Ce serait prétentieux et faire insulte à notre intelligence collective de prétendre que la Justice est totalement irréprochable et intègre, comme il serait absurde de prétendre qu’elle est totalement pourrie et gangrenée. Aujourd’hui, les citoyens sont pour la plupart instruits, y compris ceux « d’origine étrangère », par conséquent, l’État ne peut plus rendre une justice moyenâgeuse qui serait incomprise par les citoyens, qui sont à même de se faire une opinion avec beaucoup de justesse. Si le citoyen a évolué, il faut que la Justice évolue aussi. Et lorsque l’État ne remplit pas ou plus son rôle convenablement et adéquatement, il est naturel pour l’homme de se tourner vers ceux qui lui ressemblent, cela est aussi valable pour les partis et les hommes politiques, la démonstration est faite par leurs implications dans des faits divers dont ils se sentent proches, les autres citoyens ne méritant pas leur attention, n’obtiennent aucune réponse, ni soutien.
Donc, bien que dans les textes nous soyons tous égaux, les Français et les Français « d’origine étrangère », le simple rajout par ceux qui utilisent ce qualificatif supplétif de différenciation entre Français est totalement discriminatoire dans un pays qui prône l’égalité, et prive cette « sous-catégorie » de citoyen, de la dignité d’être un citoyen à part entière.
Ce citoyen, qui a épuisé tous les recours et moyens, négligé et abandonné de tous, ou qui n’a plus personne envers qui se tourner, qui est en manque manifeste d’écoute de la part des autorités et de la société, pour sûr, un certain nombre de ceux-là seront indéniablement poussés au suicide, 10 660 décès par suicide en 2003, et environ 195 000 tentatives de suicide auraient donné lieu à un contact avec le système de soins (11), ou au crime, selon les faiblesses de chacun. Cette méthode inavouable de laissé faire est sûrement non intentionnelle, mais elle est tout aussi condamnable, d’autant qu’aucune responsabilité collective ne peut être retenue, puisque chacun est responsable de ses actes, la provocation n’étant pas un élément à prendre en compte.
Français de tous horizons, de grâce, un peu d’humilité, ne croyez pas que votre opinion vaut plus que celles des autres, et inversement, ne dénigrez pas les témoignages vécus, d’où qu’ils viennent, qui ont l’avantage d’authentifier et de valider une opinion qui fera progresser ce pays dans la bonne direction.
Vous pouvez aussi, dans vos commentaires, décharger toute votre haine de l’étranger, sur le Français « d’origine étrangère » que je suis redevenu par la force des choses et qui dit des vérités qui dérangent, mais à mon sens, la seule vérité qui vaille d’être défendue, c’est celle qui se confond avec la morale et l’éthique, des valeurs qui ont tendance à disparaitre dans ce pays, ainsi que le respect et les principes fondamentaux, remplacés par l’hypocrisie et la démagogie de certains élus qui veulent nous faire croire que nous avons tous les mêmes droits.
Dans les textes, peut-être, mais dans les faits et dans la pratique, certainement pas. Il est évident que pour certains la France est un État de droit, pour moi et pour beaucoup d’autres, c’est un État discriminatoire et de non-droit, et lorsqu’il n’y a plus de droit, tous les excès sont permis, aucune menace dans cette remarque, juste une constatation faite à partir d’événements qui se produisent en France (j’ai été déclaré malade mental pour moins que çà, mais bel et bien, pour avoir MANIFESTÉ DES IDÉES DIFFÉRENTES) pour en savoir plus, suivez ce lien :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-selective-77726#forum2659330
En France, la Justice est une illusion, la liberté est une illusion, même les Droits de l’Homme sont une illusion et ils sont aussi la plus grande escroquerie de tous les temps, qui fait croire aux peuples du monde entier qu’ils ont des droits, mais en réalité, s’ils ne sont pas gratifiés d’une qualité professionnelle de premier plan, ou d’une fonction, ils n’en-ont aucun, et du simple fait de cette fonction, des individus qui œuvrant pour et au nom de l’État ont le droit de commettre des crimes et des délits légalement, il leur suffit de justifier leurs actes avec des documents officiels et le tour est joué, la forme a été respectée, l’État de droit est préservé et ainsi la démocratie est sauvée.
Des parodies de justice, voilà ce que sont ces jugements de convenances, faits pour servir et valoir ceux qui les ont provoqués, comme celui qui me condamna sur un Décret-loi ABROGÉ et donc CADUC (pour en savoir plus, suivez le lien, ci-dessus).
Mais ces injustices ne sont pas uniquement dirigées envers une catégorie de Français, c’est encore plus grave que cela, dans notre société d’individualisme, pour ne pas dire d’égoïsme, elles peuvent toucher n’importe quel citoyen isolé, qui ne s’intègre pas dans un schéma idéologique politico-culturel, devenant immédiatement persona non grata, un peu à l’image des lépreux d’autrefois, crains, bannis et ignorés de tous, alors que celui qui est intégré dans une de ces classes politico-sociales s’en trouvera même absous de tous ses péchés, comme notre précédent Président de la République, Monsieur Jacques Chirac, poursuivis pénalement pour des détournements de fonds public et des abus de confiance (12), trouvant auprès de son parti politique aide et réconfort, l’UMP proposant de rembourser « ses dettes » pénalement responsables (13), bravant ainsi la loi elle-même, ou comme Monsieur René Galinier, mis en examen pour tentatives d’homicides volontaires (14), soutenu par une partie ciblée de la population (15), n’est-ce pas là une forme de communautarisme condamnable, à l’instar de celle qui est reprochée aux étrangers ?
Ces faux semblants de démocratie ne dureront pas éternellement, un jour la faim et les injustices conduiront immanquablement le peuple, dans son entier, surpassant ses différences, à de plus en plus de révoltes et même à une révolution, quant il ne restera plus que ; d’un coté les citoyens qui souffrent et de l’autre côté l’État impitoyable responsable de ces souffrances, qui essaye lamentablement de préserver son existence en provoquant des divisions du peuple par des considérations électoralistes et carriéristes, nuisibles à tous et surtout à ce pays.
Pauvre France, lieu ou tout fout le camp, il ne t’a fallu à peine que quelques décennies pour revenir de nouveau à la phase critique d’une société qui fait la chasse aux différences ethniques, cultuelles, etc., te voilà revenu 71 ans en arrière (1939) réveille-toi, avant de retourner 221 ans en arrière (1789) avant que ce ne soit la colère du peuple qui ne te réveille et avant qu’il ne soit trop tard.
Il est de notre devoir à tous de combattre les événements qui sont en train de se produire, non seulement en France, mais aussi ailleurs en Europe et il faut arrêter cette « traque » et ce renvoi de responsabilité « sur les étrangers » ou plutôt sur des gens dignes qui ne demandent qu’à vivre tranquillement et sereinement comme tout un chacun et punir uniquement les fauteurs de troubles et les délinquants avérés, sans excès et avec justesse, impartialement et équitablement comme le prévoie la loi, en bref, revenir aux vraies valeurs fondamentales, celles pour lesquels des citoyens et des citoyennes de ce pays ont donné leurs vies, pour que vive la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (16).
Et rappelons-nous que seul le respect appelle le respect, la violence amène toujours la violence et la haine ne génère que de la haine.
D’évidence, jamais aucune intégration ou assimilation ne sera possible en France, tant que les droits fondamentaux de cette « sous-catégorie » de Français ne seront pas respectés.
Ceci est le vécu d’un citoyen Français (tout court) en juste colère, qui s’est fait interner et juger abusivement, arbitrairement et à tort, par des agents de l’État menteurs et fourbes, qui en a assez d’être intégré péjorativement et assimilé négativement.
Source :
(1) http://resf37.free.fr/spip.php?article32
(2) Hospitalisations sans consentement :
Rapports d’activités de la commission départementale des hospitalisations psychiatriques.
Années |
1992 |
1993 |
1994 |
1995 |
|
|
|
|
|
HDT totale |
31 057 |
35 943 |
40 619 |
43 867 |
|
|
|
|
|
HO |
6 631 |
6 819 |
7 242 |
7 423 |
|
|
|
|
|
Total HDT et HO |
37 688 |
42 762 |
47 861 |
51 290 |
http://www.ch-le-vinatier.com/cme-psy/strohl1.htm#11
Années |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
|
|
|
|
|
|
HDT totale |
52 034 |
55 033 |
57 577 |
62 560 |
62 894 |
|
|
|
|
|
|
HO |
7 475 |
8 817 |
8 931 |
9 171 |
9 625 |
|
|
|
|
|
|
Total HDT et HO |
59 509 |
63 850 |
66 508 |
71 731 |
72 519 |
(4) http://www.legavox.fr/blog/maitre-anthony-bem/augmentation-poursuites-pour-delits-outrage-1911.htm
(5) http://eur-lex.europa.eu/pri/fr/oj/dat/2004/l_229/l_22920040629fr00350048.pdf
http://crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=23204&flag=news
http://ovh.softdom.com/Circulaire_du_5août_2010.pdf
(6) http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale
(7) http://conventions.coe.int/treaty/fr/Treaties/Html/005.htm
(8) http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/constitution.asp
(9) http://www.legifrance.gouv.fr/initRechCodeArticle.do
(10) http://www.horaz.com/03_Citations/THEMES/justice_001.htm
(11) http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er488/er488.pdf
(13) http://www.lepoint.fr/societe/emplois-fictifs-quand-l-ump-paie-pour-chirac-25-08-2010-1228550_23.php
(15) http://fr.novopress.info/67072/« -liberez-rene-galinier- »-manifestation-identitaire-a-nantes/
(16) http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/1789.asp