L’ignominie d’un maire !
par CHALOT
dimanche 4 janvier 2015
Il paraît que la loi permet à Christian Leclerc, maire de Champlan de refuser d’enterrer un bébé rom dans sa commune !
Faudra-t-il que la famille et les indignés déposent une plainte au tribunal administratif pour qu’une décision indigne soit confirmée ou infirmée ?
La petite fille sera inhumée à Wissous, près de Champlan où vit cette famille, le maire de Wissous a expliqué que sa décision était guidée
"Par simple souci d'humanité, on ne pouvait pas laisser cette situation en l'état"
D’un côté l’ignominie et de l’autre l’humanité !
Rappelez -vous de ce poème de Lamartine que l’on faisait lire aux écoliers, ce sera ma conclusion :
La mort du colporteur
Le pauvre colporteur est mort la nuit dernière.
Nul ne voulait donner de planches pour sa bière ;
Le forgeron lui-même a refusé son clou :
« C’est un juif, disait-il, venu je ne sais d’où,
Un ennemi du Dieu que notre terre adore,
Et qui, s’il revenait, l’outragerait encore.
Son corps infecterait un cadavre chrétien :
Aux crevasses du roc traînons-le comme un chien.
La croix ne doit point d’ombre à celui qui la nie,
Et ce n’est qu’à nos os que la terre est bénie. »
Et la femme du juif et ses petits enfants
Imploraient vainement la pitié des passants,
Et, disputant le corps au dégoût populaire,
Se jetaient éplorés entre eux et le suaire.
Du scandale inhumain averti par hasard,
J’accourus ; j’écartai la foule du regard ;
Je tendis mes deux mains aux enfants, à la femme ;
Je fis honte aux chrétiens de leur dureté d’âme,
Et, rougissant pour eux, pour qu’on l’ensevelît :
« Allez, dis-je, et prenez les planches de mon lit ! »
Voici un texte que les professeurs des écoles de Wissous et d’ailleurs devraient faire, au moins lire à leurs élèves.
Jean-François Chalot