La biotechnologie virale nous met-elle en danger mortel ?

par Luc-Laurent Salvador
vendredi 29 septembre 2023

 Le sujet paraît technique, il ne l’est pas. Il est politique mais confine à l’eschatologique. Nous parlons en effet d’une industrie biomédicale qui met à disposition des « puissances de ce monde » des techniques de manipulation génétique permettant de fabriquer des armes biologiques à très large spectre. Elles sont capables de cibler aussi bien des individus, des communautés, des populations, des peuples ou toute l’espèce humaine, au choix.

 Cette technologie est présente dans des milliers de laboratoires supposément de haute sécurité de par le monde — dont bon nombre en Ukraine. Sans même prendre en compte sa possible utilisation militaire, elle expose l’humanité à des risques gravissimes qui ont été reconnus par la communauté scientifique de sorte qu’en 2014, Barack Obama a décrété un moratoire sur les recherches consistant à faire évoluer des virus pathogènes par la technique du gain de fonction qui consiste à jouer du ciseau génétique CRISPR-Cas9 pour manipuler leurs acides nucléiques et les rendre ainsi plus transmissibles ou transmissibles de l’animal à l’homme. En 2017 le moratoire a toutefois été levé sur l’air du « tout va très bien madame la marquise », sauf qu’en 2019, la marquise est devenue l’humanité toute entière.

 Les bonnes âmes s’empresseront de rappeler que selon les autorités et les médias mainstream, l’origine de la pandémie à coronavirus SARS Cov 2 est probablement naturelle. Mais les plus avisés se souviendront que nombre de scientifiques réputés ont aussi évoqué la possibilité qu’il s’agisse d’une fuite, intentionnelle ou pas. Certains parlaient d’un 50/50, d’autres allaient même jusqu’à 70% de chance que l’animal en question soit d’origine humaine [1].

 Il est un homme qui n’hésite pas à affirmer que la bonne probabilité c’est 100% de chance pour l’origine artificielle parce qu’il considère disposer des preuves factuelles que la chose était préméditée. Cet homme, c’est le Dr David Martin qui n’est pas médecin mais financier comme se plaît à y insister le pauvre article de fact-checking cherchant à atténuer l’écho de la magnifique communication faite par Martin dans l’enceinte du Parlement Européen. Il y avait été invité à l’occasion d’une conférence organisée par cinq courageux députés européens, l’italienne Francesca Donato, ex-Ligue [2], le croate anarchiste Ivan Vilibor Sinčić, le roumain Cristian Terhes, l’allemande du parti Alternative für Deutschland – AFD -, Christine Anderson et le croate Mislav Kolakušić[3]

 Il y avait une trentaine d’intervenants (dont les bien connus Louis Fouché et Christian Perronne) et David Martin, en tant que premier orateur a d’emblée posé le cadre d’une manière tout à la fois limpide et irrésistible pour nous amener à l’évidence : c’était prémédité et depuis bien longtemps. Mais, me direz-vous, comment, en la matière, faire confiance à un financier ? Eh bien justement, loin que ce statut desserve son propos, il le rend d’autant plus crédible que lorsqu’on s’interroge pour savoir si un crime a été commis, il est judicieux de se demander à qui il aura pu profiter (le fameux cui bono).

 L’aspect financier est non seulement incontournable, il devient probant dès lors qu’en matière technologique, pour faire du profit, il faut déposer des brevets. Or, c’est précisément ce domaine que David Martin excelle, de sorte qu’en suivant ce fil d’Ariane des brevets, il nous amène à comprendre la militarisation du vivant en cours depuis des décennies avec des aperçus saisissants comme, par exemple, le fait qu’en septembre 2019, deux mois avant le déclenchement de la pandémie, en faisant donc preuve d’une extraordinaire vista, le Conseil de Surveillance de la Préparation Globale organisé par l’OMS et la Banque Mondiale déclare que... :

« Les pays, les donateurs et les institutions multilatérales doivent être prêts au pire.

La propagation rapide d’une pandémie due à un agent pathogène respiratoire mortel (apparu naturellement ou disséminé de façon accidentelle ou délibérée) suppose des obligations supplémentaires en matière de préparation. Les donateurs et les institutions multilatérales doivent veiller à ce que des investissements suffisants soient consacrés à la mise au point de vaccins et de traitements innovants, au développement de capacités de production d’urgence, à la mise au point d’antiviraux à large spectre et à des interventions non-pharmaceutiques appropriées. Tous les pays doivent mettre au point un système pour pouvoir partager immédiatement les séquences génomiques de tout nouvel agent pathogène, à des fins de santé publique, et être en mesure de partager des contre-mesures médicales limitées. » (p. 8)

 ...73 brevets avaient déjà été déposés qui concernaient le SARS CoV et notamment sa protéine Spike dans le but de réaliser des gains... financiers, cela va de soi. Le Conseil en question était peut-être visionnaire mais surtout bien informé et, force est de reconnaître que la préméditation est patente — sans jeu de mot. Nulle surprise par conséquent que l’industrie pharmaceutique ait pu si rapidement proposer des vaccins et autres remèdes coûteux. Tout était déjà prêt, agencé comme Peter Daszak l’avait suggéré en 2016 dans la revue PNAS :

« Nous devons faire en sorte que le public comprenne mieux la nécessité de contre-mesures médicales, telles qu'un vaccin pan-grippe ou pan-coronavirus. Les médias sont un facteur clé et l'économie suivra le battage médiatique. Nous devons utiliser ce battage à notre avantage pour nous attaquer aux vrais problèmes. Les investisseurs réagiront s'ils voient un bénéfice à la fin du processus.  » (C’est moi qui souligne) p.73

 La pandémie de covid 19 n’était donc probablement qu’une étape. De fait, le virologue Robert Redfield, ancien directeur du CDC nous annonce l’arrivée d’une grande pandémie et il milite justement pour un arrêt de la recherche dans ce domaine. Lui aussi sait, visiblement, à quoi nous avons affaire. Aussi puissant qu’il soit le tableau de Goya ci-dessus ne peut nous en donner qu’une pâle idée.

 Quoi qu’il en soit, la saisissante intervention de David Martin est visible ici mais on doit pouvoir la trouver ailleurs, peut-être même traduite [4]. Comme, malgré tout, en vingt minutes, il a le temps d’entrer dans maints aspects qui pourraient faire perdre de vue la puissance de sa ligne argumentative et que les traductions sommaires n’aident pas, je vous propose, pour finir cette introduction et ouvrir le débat, un résumé en forme de liste de ses principaux points argumentatifs. C’est la vue d’ensemble que j’ai retenue, j’espère qu’elle vous parlera :

    1. 1965 : le coronavirus B814, agent du rhume chez l’homme, est isolé
    2. Il est d’emblée perçu comme matériel pathogène modifiable en vue de nombreuses utilisations, y compris sa militarisation
    3. 1967 : premiers essais humains d'inoculation avec un coronavirus modifié
    4. Années 70 : afin d’amener des modifications intéressantes le coronavirus est introduit dans différents animaux proches de l’homme (porcs & chiens)
    5. 1990 : le coronavirus en tant qu'agent d’infections gastro-intestinales est devenu un problème pour deux secteurs, celui des chiens et celui des porcs
    6. 1990 : un brevet est déposé pour la protéine Spike, cible d’un vaccin de … Pfizer !
    7. 1990-2018 : des milliers de publications scientifiques constatent que les vaccins contre le coronavirus ne fonctionnent pas car il évolue trop rapidement.
    8. 2002 : brevet d’Anthony Fauci (U.S. patent 7,279,327) pour un coronavirus capable de cibler les individus au niveau des poumons ; apparition en Asie du SARS 1.0 l’année suivante
    9. 2003 : dépôt d’un brevet sur le SARS COV 1 (US 7,220,852 B1) à partir d’un échantillon chinois. Il s’agirait un crime de bioterrorisme au regard de la loi étasunienne
    10. 2005 : le coronavirus est décrit comme une plateforme de technologie d’armes biologiques
    11. 2007 Des traitements sont brevetés pour un virus breveté (donc fait de main d’homme) avant que celui-ci soit effectivement … breveté !
    12. 2014 : des exemptions au moratoire contre les recherches avec gain de fonction sont accordées
    13. 2016 : la revue scientifique PNAS annonce que le SARS COV va fatalement émerger — sachant que plusieurs dizaines de brevets afférents ont déjà été déposés.
    14. 2019 : en avril, quatre demandes de brevet de Moderna ont été modifiées pour inclure la libération fortuite ou intentionnelle (d’un virus) comme justification pour fabriquer un vaccin pour quelque chose qui n’existe pas officiellement
    15.  2019 : en septembre une épidémie est annoncée comme prochaine et répondant à l’objectif d’amener, pour l’année suivante, l’acceptation mondiale d’un modèle de vaccin universel
    16. « Il s'agit d'un acte de guerre biologique et chimique perpétré contre la race humaine, et il a été admis par écrit qu'il s'agissait d'un hold-up financier et d'une fraude financière »
    17. Il est de notre responsabilité de mettre fin à cela. Nous devons immédiatement mettre fin à toutes les expériences de gain de fonction dans le monde.
    18. Nous devons immédiatement exiger la fermeture de tous les laboratoires de militarisation de la nature, en France, en Europe, aux États-Unis et partout ailleurs.
    19. Nous devons exiger 100% de responsabilité des industries médicales pour chaque victime, pour chaque mort lié à leurs activités.
    20. Nous devons faire çà et nous devons le faire maintenant !

 

 

[1] Désolé, celle-là je ne pouvais pas la laisser passer :-)).

[2] Parti qu’elle a décidé de quitter puisqu’il était pour le pass sanitaire obligatoire.

[3] Les quatre premiers avaient déjà été sous les projecteurs lorsqu’ils s’étaient fermement opposés au projet de pass sanitaire obligatoire. La déclaration de Christine Anderson avait particulièrement frappé les esprits par sa force et sa lucidité puisqu’elle affirmait carrément qu’on ne peut pas faire confiance aux gouvernements pour protéger leurs peuples.

[4] Elle avait fait l’objet d’un article Agoravox.tv le 15 juin dernier mais la vidéo ne m’est plus accessible et peut-être que le lien n’est plus fonctionnel.


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