La COVIDélation une spécificité de la Nouvelle-Zélande pas encore française

par L’apostilleur
vendredi 10 avril 2020

 A distance respectable, je croisais mon voisin qui rentrait de sa sortie journalière autorisée d’une heure. Prêt à se faufiler par la porte de son jardin pour éviter toute proximité inutile, il m’a laissé le temps de le saluer, et quand je m’apprêtais à me promener à mon tour, il ressorti la tête et se pencha pour me glisser un commentaire qui semblait un tracas :

Etonné, je lui demandais de m’en dire un peu plus.

« En effet, le confinement est élastique pour certains. Je l’ai entendu dire pour quelques endroits ailleurs aussi » lui répondis-je.

Je l’interrompais sans y avoir réfléchi davantage.

A peine ma phrase prononcée, son argument fusait.

Son œil pétillait, il voulait développer.

 

Je n’osais pas la lui donner la réponse qui me venait à l’esprit.

Je croyais en rester là mais il voulait me livrer ce qui était sûrement la réflexion qui suivit son énervement causé par l’incivisme de la réunion du 22.

Il me voyait gêné, bousculé par son argument avec une réflexion moins mature que la sienne. Après être descendu d’un ton, il continuait.

 

Pendant qu’il voyait mon embarras, il préparait la suite de ce qu’il voulait me dire.

 

 

Sans arguments pour continuer cette conversation impromptue, je lui promettais d’y réfléchir en lui souhaitant un bon confinement.

Chemin faisant, je me demandais quel pouvait-être le comportement des dizaines de millions d’américains qui n’ont pas de couverture médicale.


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