La croisade des mondialistes

par eau-du-robinet
lundi 17 octobre 2016

Existe-t-il une répartition « naturelle » des richesses ?

Un défenseur de cette mondialisation vous objecterait qu'en laissant les très riches s'enrichir, on fait baisser la pauvreté…


C'est l'argument de la « théorie du ruissellement ».

Les tenants de la théorie du « ruissellement » ou « trickle down », selon laquelle les revenus des plus riches contribueraient à la croissance, ont du souci à se faire : des économistes du Fonds monétaire international (FMI) contestent ouvertement cette approche. Dans une étude sur les causes et les conséquences des inégalités,
présentée lundi 15 juin 2015, ils établissent au contraire que, plus la fortune des riches s’accroît, moins forte est la croissance.

 

Un peu d' histoire

Dans les années 1930, pour faire face au Grand Krach de 1929, le président états-unien Franklin D. Roosevelt a imposé des réformes draconiennes afin d'enfermer la finance-casino dans une camisole de fer. Pour que les cours des monnaies ne déstabilisent pas l'économie, il a inspiré la mise en place, peu après sa mort, d'un système rénové de taux de change fixes. Pour que l'écroulement des banques qui jouent en bourse ne puisse plus contaminer l'économie réelle, il a séparé les activités des banques d'affaires et des banques de dépôt. Pour que l'économie réelle ne soit plus essorée par les dynamiques prédatrices de grandes firmes, que ce soit envers les richesses ou envers les peuples, il a érigé une économie mixte public-privé où l'Etat est puissant, ainsi que
de solides protections des droits des salariés.

A partir des années 1970 en revanche, ce « système rooseveltien » a été méthodiquement détruit, sous l'influence d'idéologies anti-Etat et anti-protections sociales, pour revenir aux règles, ou plutôt au manque de règles, de l'avant-1929. Les monnaies sont devenues cotées en bourse, avec toute l'instabilité qui en découle. La séparation des banques a été progressivement abolie, faisant ressurgir des mastodontes dans la banque et l'assurance. Il s'est ensuivi l'accumulation des krachs financiers et économiques, par exemple en 1979, jusqu'à la grande catastrophe de 2007-2009.

Si l' on pousse jusqu'au bout les considérations du FMI, on peut en déduire que le système de la mondialisation est condamné à l'effondrement économique, parce que les oligarques et leurs grandes firmes, en particulier financières, sont incapables d'autorégulation.

Et si l'incapacité d'autorégulation des riches, voire des ultra-riches, était assimilée à de "la boulimie" ?




La boulimie d’achat de Patrick Drahi, patron d’Altice, en quatre questions
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/17/la-boulimie-de-patrick-drahi-en-quatre-questions_4760669_3234.html


Bernard Arnault, le milliardaire boulimique
https://www.mediapart.fr/journal/economie/230408/bernard-arnault-le-milliardaire-boulimique
Septième fortune mondiale, le PDG du groupe LVMH, Bernard Arnault, s'est encore formidablement enrichi en 2007, avec 4 millions d'euros de salaires, plus du quart des stock-options distribuées dans le groupe, des plus-values dépassant 80 millions d'euros et un dividende qui a atteint 371 millions d'euros. Les salariés de l'empire du luxe sont, eux, beaucoup moins bien traités.

Procès Bettencourt  : l’avocat général charge Banier et sa « boulimie de l’argent »
http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/23/2350147-proces-bettencourt-confirmation-peines-prison-banier-compagnon-requises-appel.html

Le hommes politiques et la mondialisation

N'attend-on pas des hommes politiques qu'ils soient les représentants du peuple et qu'ils servent l'intérêt général qui doit primer sur l'intérêt privé ?

Malheureusement il y a encore un bon nombre de personnes "naïves / désinformées" qui croient que c'est les cas !

Les hommes politiques, en particulier les "Young Leaders", ne défendent plus l’intérêt général mais celui de l'oligarchie financière. Ils sont devenus des serviteurs / promoteurs de la mondialisation.

https://www.upr.fr/actualite/monde/macron-a-t-conference-a-french-american-foundation-theme-reve-americain-reve-francais

 

Emmanuel Macron et d'autres membres du gouvernement font partie des "Young Leaders" de la "French American Foundation France".

Ils s’emploient pour nous convaincre que la mondialisation est le meilleur système, la seule voie, pour faire reculer la pauvreté et pour lutter contre le chômage : c'est l'argument du « bilan globalement positif ». On met en avant le PIB, chiffre qui masque l'écart grandissant entre pauvres et riches / ultra-riches.

La politique économique européenne est alignée / soumise sur la mondialisation, elle vise à démanteler l'Etat-providence et à déposséder l'Etat-actionnaire.
 
En prenant le cas du démantèlement de la Yougoslavie « cobaye », Diana Johnstone démonte les enjeux, les motivations des pouvoirs, les déclarations officielles sur la défense des droits de l'homme et la manipulation des opinions publiques par le traitement médiatique pour, d’une part, la glorification de la guerre — une aubaine pour les complexes militaro-industriels — et, d’autre part, l’acceptation de réformes libérales nécessaires à la mise en place, dans les Balkans, de la globalisation du capitalisme.
https://chroniques-rebelles.info/spip.php?article178

La croisade des fous. Yougoslavie, première guerre de la mondialisation - Chroniques rebelles
La croisade des fous de Diana Johnstone est une dénonciation très documentée des pratiques médiatiques et, bien au-delà, du processus de (...)
https://www.amazon.fr/Croisade-fous-Yougoslavie-premi%C3%A8re-mondialisation/dp/2841095339

Autrement dit , la mondialisation encourage la mise en place de gouvernements dont « la fonction est réduite à la création de conditions favorables à l’investissement privé. Les moyens utilisés sont la dérégulation, la privatisation des services publics et la réduction des dépenses publiques à caractère social.  »
Il faut lire le livre de Diana Johnstone," La croisade des fous. Yougoslavie, première guerre de la mondialisation."

Il fallait donc casser un système fédéraliste et conforter l’hégémonie des Etats-Unis et, par là même, des puissances occidentales. Le principe de la « guerre humanitaire » dont la promotion a été largement relayée dans les médias, a banalisé le droit d’ingérence des puissances militaires occidentales au nom de la défense des droits
de l'homme, mais au mépris du droit international.

Le rôle des médias dans cette supercherie a été essentiel pour la préparation des opinions publiques. La propagation des idéologies officielles a battu son plein avec, notamment, les amalgames, la déformation des faits, l’absence de critiques et d’analyses différentes : la pensée unique à la Une !

Pour mieux comprendre ce qu' est la mondialisation, je vous invite à traverser, pour un court instant, l'Atlantique pour une visite à l'oncle SAM.

La Commission Trilatérale contrôle le gouvernement Obama

L’oligarchie US défend ses intérêts de classe et garde le contrôle du pouvoir politique à l’échelle nationale en s’appuyant sur des sociétés secrètes telles que les Skull & Bones (Crâne et os) ou des clubs sélects comme le Council on Foreign Relations (CFR)


http://www.voltairenet.org/article170269.html

Au plan international, elle utilise des groupes élitistes, par exemple le groupe de Bilderberg qui cherche à intégrer à son projet les oligarchies d’autres pays pour l’émergence d’une gouvernance mondiale.
vidéo Jacques Attali :

Jerusalem capitale du Nouvel ordre mondial par Jacques Attali

Pendant les dix premiers jours de sa présidence, Barack Obama a nommé onze hauts fonctionnaires issus de la Commission trilatérale à des postes clés de son administration, introduisant ainsi une puissante force extérieure dans le leadership de son gouvernement, mais avec un agenda de base qui porte plutôt préjudice aux citoyens des États-Unis.

Outre ces nominations, Obama a appelé à la Maison-Blanche plusieurs membres illustres de la Commission trilatérale, dont Zbigniew Brzezinski, son principal conseiller en politique extérieure. Brzezinski est le cofondateur de la Commission (1973) avec David Rockefeller.

La Commission trilatérale a une grande responsabilité dans l’état actuel du monde. Elle fut constituée en 1973 comme un forum mondial de « penseurs », devenus les artisans du tournant multinational pris par le capitalisme dans le sens d’une radicalisation du courant de pensée keynésien le plus classique de l’économie : rôle de l’État, intensification de l’exploitation mondiale du travail, hégémonie militaire mondiale des pays les plus riches de la planète et de leurs compagnies transnationales.

La décision de Nixon qui, en rompant avec l'étalon-or "comme par hasard" en 1973, a soumis les monnaies à la concurrence et aux appréciations fluctuantes du marché. Cela a permis aux USA d'exporter leur déficit au détriment des autres nations du globe.

La Trilatérale est une sorte de grand parti politique mondial.

La Commission Trilatérale (parfois abrégée en Trilatérale) est une organisation privée qui fut créée en 1973 à l'initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Regroupant plusieurs centaines de personnalités parmi les plus remarquées et influentes – hommes d’affaires, hommes politiques, décideurs, « intellectuels » – de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l'Asie du Pacifique (États dont la plupart sont également membres de l'OCDE), son but est de promouvoir et de construire une coopération politique et économique entre ces trois zones clés du monde, pôles de la Triade. À l'instar du groupe Bilderberg, il s'agit d'un groupe partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au moins en partie, l'orchestration de la mondialisation économique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Trilat%C3%A9rale

Beaucoup des membres européens de la Commission trilatérale sont aussi de hauts dirigeants de l’Union Européenne.

video avec François Asselineau (Président de l'UPR)

À quelles oscillations politiques et économiques sont-ils soumis par la branche états-unienne ?

L'actuel candidat à l'élection présidentielle aux Etats-Unis, Donald TRUMP, est hostile aux accords de libre-échange comme l’Accord de libre-échange nord-américain et le Partenariat trans-Pacifique qu’il compte remettre en cause, ce qui est en soit une bonne chose, mais il semble sous-estimer la puissance de l'oligarchie financière.
Donald TRUMP a au passage vivement critiqué la décision annoncée par Ford mercredi 14 septembre 2016 consistant à délocaliser la totalité de sa production de petites voitures vers le Mexique.
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/09/15/donald-trump-promet-a-l-amerique-un-fort-rebond-de-la-croissance-et-des-millions-d-emplois_4998469_829254.html

Donald Trump promet à l’Amérique un fort rebond de la ...
www.lemonde.fr
Le candidat républicain a précisé son programme économique, jeudi 15 septembre, lors d’un discours prononcé devant l’Economic Club de New York. « Mon ...

Si on faisait un sondage sur la question, la grande majorité des ressortissants US diraient que les affaires des États-Unis leur appartiennent, et qu’ils doivent se fermer à toute influence étrangère dictée par des programmes non étasuniens. Mais l’immense majorité des citoyens US n’a pas la moindre idée de ce qu’est la Commission trilatérale, et encore moins de l’énorme pouvoir qu’elle a usurpé depuis 1976, quand Jimmy Carter a été le premier membre de la Trilatérale élu président des États-Unis.

Arrosés par les millions d'euros des subventions officielles, les grands médias vantent tous une “mondialisation heureuse” à la Davos-Goldman-Sachs, à laquelle plus grand monde ne croit – à l'exception des milliardaires, les Young Leaders, ...

Les grandes fondations philanthropiques aux États-Unis ont pour leur part exploité fréquemment leur abondante richesse afin d’utiliser les voix des dissidents et des mouvements de résistance dans des réseaux sécuritaires pour les gens au pouvoir. Comme l’a déjà dit Mc George Bundy, ancien président de la Ford Foundation : « Tout ce que fait la fondation est de rendre le monde sécuritaire pour le capitalisme. »

Par exemple, les fondations Rockefeller, Ford et John D. and Catherine T. Mac Arthur fournissent un immense soutien financier et organisationnel aux organisations non gouvernementales.

De plus, les médias alternatifs sont souvent financés par ces mêmes fondations, ce qui a pour effet d’influencer l’orientation de la couverture médiatique, ainsi que de supprimer l’analyse critique. (..)
http://senor-information.over-blog.com/article-manipulation-des-medias-desinformation-propagande-medias-et-cia-72159383.html

Manipulation des Médias, désinformation, propagande ...
senor-information.over-blog.com
Vérité, propagande et manipulation médiatique Médias et C.I.A. - Armée et Médias http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24026 Vérité ...

Les mondialistes imposent la PENSÉE UNIQUE

En janvier 1995, un éditorial du Monde Diplomatique dénonçait la pensée unique colportée par les suppôts du capitalisme néo-libéral :

- "La répétition constante, dans tous les médias, de ce catéchisme par presque tous les hommes politiques, de droite comme de gauche, lui confère une telle force d'intimidation qu'elle étouffe toute tentative de réflexion libre, et rend fort difficile la résistance contre ce nouvel obscurantisme. Aussi est-il choquant de constater à quel point, paradoxalement, une période de bouillonnement, de crises économiques et de périls de tous ordres comme la nôtre coïncide avec un consensus idéologique écrasant, imposé par les médias, par les sondages et la publicité grâce à la manipulation des signes et des symboles, et au nouveau contrôle des esprits."
(I. Ramonet, Géopolitique du chaos, éd. Galilée, 1997, pp.76-78).

Qu'est-ce que la "pensée unique" ?

- C'est la traduction en termes idéologiques à prétention universelle des intérêts d'un ensemble de forces économiques, celles en particulier du capitalisme international.
Premier principe : l'économique l'emporte sur le politique. [...]
L'économie est placée au poste de commandement.
Une économie débarrassée de l'obstacle du social.
Ce n'est plus l'État mais les marchés qui commandent l'économie...

La Stratégie de la Globalisation

La globalisation n'est pas un processus aléatoire. Elle avance selon une stratégie réelle, logique et bien planifiée. La régionalisation est une étape nécessaire et un composant essentiel de la globalisation. Elle sert surtout à démanteler / diminuer le pouvoir de l'Etat.
http://webduweb.free.fr/global.htm

Les paradis fiscaux au cœur de la mondialisation

Les paradis fiscaux jouent un rôle essentiel dans les flux bancaires internationaux, mais aussi dans les stratégies d'investissement international des firmes. Loin de l'image des petites îles ensoleillées, ces paradis tiennent d'abord aux activités des Etats les plus puissants.

Les paradis fiscaux ne facilitent pas seulement les magouilles financières, ils sont au centre des stratégies des firmes et des flux bancaires internationaux.

En 2005, les îles Vierges britanniques ont plus investi en Chine que le Japon ou les Etats-Unis. L'île Maurice était, et de loin, le premier investisseur en Inde. Ces petits territoires ne se sont pourtant pas réveillés un beau matin à la tête de multinationales puissantes prêtes à conquérir le monde ! En fait, les entreprises des pays industrialisés et des pays émergents se servent des paradis fiscaux pour y établir des filiales qui vont aller investir ailleurs : peu taxées par définition, ce sont elles qui enregistreront les profits, tandis que leurs propres filiales dans les pays de destination finale, plus taxées, en feront peu.
http://www.alternatives-economiques.fr/les-paradis-fiscaux—piliers-du-cap_fr_art__24148.html

L'économiste américain Simon J. Pack s'est fait une spécialité de traquer les incohérences dans les prix des importations et des exportations américaines. Ses dernières trouvailles, présentées l'été dernier, révèlent un véritable florilège de manipulations : du sable importé d'Espagne à près de 2 000 dollars la tonne (le prix mondial moyen est d'un peu plus de 10 dollars), des ampoules de flash venues de France à plus de 300 dollars (prix mondial environ 70 cents), tandis que notre beau pays importait des Etats-Unis des mitrailleuses à 364 dollars pièce (valant plus de 2 000 dollars) ou des pneus à moins de 8 dollars (valant près de 200 dollars)…

Les paradis fiscaux au coeur de l'investissement international

On imagine souvent les paradis fiscaux comme des acteurs purement financiers : c'est oublier qu'ils jouent également un rôle essentiel dans les stratégies d'investissement des entreprises, c'est-à-dire dans la division internationale du travail. D'après les données de la Cnuced, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, on peut dire que les paradis fiscaux représentaient, à la fin 2005, un tiers du stock des investissements directs à l'étranger des firmes multinationales, avec une tendance à la hausse depuis la seconde moitié des années 90.

Les grands médias, promoteurs de la mondialisation

https://mrmondialisation.org/wp-content/uploads/2016/02/bourdieu_television.jpg

La surabondance fait que le citoyen se trouve étourdi. De plus, les informations se multiplient en chœur, tous les médias parlent de la même chose en même temps. Les citoyens reçoivent cela comme un choc et ils ne savent pas bien distinguer quel est son sens. La deuxième chose, c’est qu’en même temps que je consomme cette information, la question que je dois me poser comme citoyen est : quelle est l’information qui ne me parvient pas ?

L’ordre néolibéral proclame la liberté de l’information depuis que l’État a renoncé à son monopole sur les moyens de communication audiovisuels. L’abondance des nouveaux réseaux et l’avènement de la société de l’information vaudraient promesse de pluralisme et garantie de la liberté d’expression. En réalité, les grands industriels et les grosses banques sont aux postes de commande, la concentration des médias s’accélère.

http://www.acrimed.org/Medias-francais-qui-possede-quoi

http://www.acrimed.org/IMG/png/6_-_medias_francais_v6.png

Ces industriels milliardaires qui possèdent des médias
http://www.ozap.com/actu/ces-industriels-milliardaires-qui-possedent-des-medias/468813


Photo : Serge Dassault propriétaire du Figaro ....

Ces industriels milliardaires qui possèdent des médias
www.ozap.com
Bernard Arnault : Après "Les Echos", "Le Parisien" ? Homme le plus riche de France, treizième fortune mondiale (avec 37,2 milliards de patrimoine selon Forbes ...

Mondialisation rime avec privatisation totale des services publics

L'AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services, ou en anglais GATS - General Agreement on Trade and Services) est un accord multilatéral élaboré par l'OMC depuis 1995 sous l'impulsion des Etats-Unis, et qui concerne les "services" au sens très large du terme.

En fait de "services", l'AGCS prévoit la privatisation totale de L'ENSEMBLE DES SERVICES PUBLICS : la distribution d'électricité, la poste, les transports publics, mais aussi la santé et l'éducation dont l'accès sera ainsi réservé aux plus favorisés. A terme, cela signifie une baisse de l'espérance de vie, un retour massif de l'illettrisme, des populations de moins en moins intelligentes et de plus en plus manipulables...
http://www.syti.net/AGCS.html

L'AGCS - Vers la privatisation totale des services publics
www.syti.net

Avant même la signature de l'AGCS, les gouvernements européens ont déjà commencé à mettre en oeuvre la privatisation des services publics. Les projets de privatisation déjà annoncés de certains services publics (EDF, Air France, La Poste...) sont en fait dictés par l'AGCS retranscrit dans le droit européen (TUE / TFUE), que les gouvernements de droite et de gauche ont élaboré en secret, dans le dos des citoyens, et avec le silence complice des médias, mais aussi des organisations syndicales "collaborationnistes" du nouvel ordre économique (les dirigeants du premier syndicat français, la CFDT, sont des participants assidus du Forum de Davos). Des politiques identiques sont actuellement appliquées dans l'ensemble des pays occidentaux.

Le Word Economic Forum est une organisation qui rassemble les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète. Le critère d'admission au sein de ce réseau est le niveau de pouvoir, de richesse, et d'influence du candidat, dans le domaine de l'économie, de la politique internationale, de la technologie, ou des médias. La principale réunion du World Economic Forum a lieu chaque année à Davos, en Suisse, à la fin du mois de Janvier. Tout au long de l'année, les membres les plus importants de cette organisation sont reliés par un super-réseau de vidéo-conférence, "Wellcom", qui leur permet de se concerter à tout moment sur les décisions mondiales importantes. Exactement comme dans le film "Rollerball", qui décrit un monde futur où les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions lors de vidéo-conférences similaires.
site officiel : https://www.weforum.org/

Les trilatéralistes

À la lumière de la crise financière actuelle sans précédent, les « trilatéralistes » seraient voués à l’exécration si les peuples lisaient les déclarations de Zbigniew Brzezinski (cofondateur de la Commission avec David Rockefeller) consignées dans son livre paru en 1971 intitulé « Entre deux âges : le rôle de l’Amérique à l’ère technotronique ».
Brzezinski signalait : « La nation-État, en tant qu’unité fondamentale de la vie organisée de l’homme, a cessé d’être la principale force créatrice : les banques internationales et les corporations transnationales sont [à présent] les acteurs et les architectes au sens que prenaient autrefois ces termes appliqués à la nation-État ».

[Autrement dit, il a jeté au placard les concepts de base d’État-nation, de souveraineté des pays et du rôle de l’État dans la société, pour défendre la vision d’un monde gouverné par les banques et les corporations transnationales].
http://www.voltairenet.org/article170269.html

La Commission Trilatérale contrôle le gouvernement Obama ...

C’est exactement ce à quoi nous assistons dans toutes les sphères. Les banques et les corporations mondiales sont des cercles qui étranglent de plus en plus les nations-États, y compris les États-Unis. Elles n’ont aucun respect pour aucun processus, ni pour le Congrès, ni pour la volonté des peuples.

http://www.mondialisation.ca/la-guerre-est-en-cours-elle-se-fait-par-les-medias-et-la-propagande-triomphe/5418720


La guerre est en cours, elle se fait par les médias et la propagande triomphe
www.mondialisation.ca
Pourquoi tant de journalistes ont-ils succombé à la propagande ? Pourquoi la censure et les distorsions sont-elles des pratiques courantes ? Pourquoi la BBC se fait-elle la voix d’un pouvoir rapace...

Comme l'AMI, l'AGCS (Accord général sur le commerce des services) vise à accorder toujours plus de liberté et de droits aux multinationales, à réduire le pouvoir économique des Etats, et à démanteler méthodiquement l'ensemble des réglementations sociales et environnementales. Ces attaques simultanées s'inscrivent dans ce qui doit être appelé une guerre. Une guerre sociale et économique, intérieure, une guerre des grandes entreprises contre les citoyens, les travailleurs et la classe moyenne.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_g%C3%A9n%C3%A9ral_sur_le_commerce_des_services


https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_g%C3%A9n%C3%A9ral_sur_le_commerce_des_services

Grâce à l'apathie du public et des contre-pouvoirs syndicaux, cette guerre est sur le point d'atteindre ses objectifs : l'annulation de l'ensemble des droits sociaux acquis depuis un siècle, la suppression de toute entrave à la "liberté" des entreprises (liberté de polluer, liberté d'exploiter sans limites, liberté de détruire des vies par la misère et le chômage...), et l'anéantissement définitif du pouvoir des institutions élues (les Etats) et donc, de la démocratie.

Selon la doctrine libérale, le marché domine l'économie (« l'économie se régule d'elle-même ») et l'État doit laisser faire. Autant parler de dictature quand l'économie de marché refuse à l'État, notre pouvoir citoyen, de réagir contre les délocalisations, les licenciements abusifs entraînant la montée du chômage, et autres effets désastreux de la libéralisation (néolibéralisme).

La « globalisation » c'est un mythe au sens fort du terme, un discours puissant, une « idée force », qui influence durablement les esprits. C'est l'ouverture des marchés à la concurrence permettant le pillage planétaire des grandes firmes ou groupes transnationaux, avec l'arme principale de lutte contre les acquis sociaux et le Code du travail.

Pour répondre à cette guerre qui entre dans sa phase finale avec la conclusion proche des accords comme le CETA et le TTIP et dont les conséquences seront sans retour, le temps est venu pour les citoyens d'entrer en Résistance.

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Merci à Gérard (un de mes amis), pour la lecture de ce document avant publication et les petites corrections tout en respectant ma pensée.

 


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