La dictature de l’épilation

par momo
jeudi 1er septembre 2011

La liberté. Existe-t-elle vraiment ? Même sur des choses apparemment insignifiantes, comme l'épilation, il apparait que la liberté de choix, s'épiler ou non, n'existe pas. Il n'y a qu'une seule option... obligatoire et obligée.

Ce qui caractérise « officiellement » notre société, notre démocratie, c’est la liberté ; le « chacun fait ce qui lui plait » dans la limite du respect de la liberté des autres.

Mais est-ce vrai ? Les anarchistes, par exemple, disent : « Tout est possible, rien n’est permis ».

En fait, nul n’est besoin d’une dictature, d’un état policier, de lois scélérates. Dans le passé déjà, le pouvoir des concierges, des commères, du « quand dira-t-on ? », obligeait tout un chacun à obéir à des lois sociales la plupart du temps non écrites et parfois même contraire aux lois écrites elles-mêmes.

Or ce qui est extraordinaire lorsque l’on aborde la question de l’épilation (ou du rasage) féminine, c’est que nous observons que la majorité des femmes qui s’épilent (et presque toutes celles qui se rasent) ne le font que l’été.

Comment peut-on expliquer cette attitude comportementale ?

1) Soit elles n’en ont rien à faire de leur(s) compagnon(s) l’hiver, ou il(s) préfère(nt) avec.

2) Soit c’est parce que, visible de tous l’été, ce que ces « étrangers » pourraient dire, ce qu’ils disent effectivement de celles qui osent braver l’interdit, les femmes qui seraient tentées de faire valoir leur droit à la liberté de ne pas s’épiler en soient dissuadées. (elles sont même agressées physiquement chez les adolescentes)

Par « étrangers », il s’agit aussi bien de la rue, du travail, de l’école, de la vie associative ; bref de l’ensemble des non intimes.

Dans cet interdit, ce quand dira-t-on, les arguments de la police des commères et des concierges (beaucoup d’hommes en font partie) n’ont en fait aucune importance car c’est un TABOU.

(Nous les avons listés et catégorisés, puis réfutés en totalité. Nous contacter pour cela.)

Ce qui compte c’est la finalité d’un tel diktat. Nous en voyons 2 qui se rejoignent : 

1) Vendre des produits dépilatoires, faire du pognon et des femmes un produit.

2) Dévaloriser l’image de la femme en la faisant ressembler à une enfant pour mieux la soumettre. (Ce n’est pas un hasard si toutes les actrices X sont épilées)

Qu’aujourd’hui une femme sorte dans la rue en Tee-shirt Marcel avec des aisselles non épilées est désormais perçu comme un acte déviant, pire que d’avoir choisi d’habiter dans une caravane (SDF).

Justement, les nomades (dont la plupart des femmes ne s’épilent pas) se regroupent et obtiennent des concessions de la part du Système.

Faisons de même, rassemblons-nous et combattons le DIKTAT.

http://poilagratter.over-blog.net/article-defense-de-la-pilosite-feminine-petition-54496356.html


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