La faim, une préoccupation mondiale !

par Frank Armel
lundi 13 novembre 2017

La faim, une préoccupation mondiale

Cela fait plusieurs années que la faim sévit dans le monde, particulièrement en Afrique, où elle ne connait pas une baisse considérable. Il est inconcevable et inacceptable qu’un nombre inestimable de personnes, des enfants en majorité meurent de faim en ce 21ème siècle. Des solutions sont bien-sûr proposées et appliquées pour l’enrayement de ce fléau, mais étant donné que certains dirigeants semblent désintéressés, celui-ci continue de battre son plein et n’arrête pas de faire des ravages en vie humaines. Le fait que la faim perdure, malgré ce qui est fait pour l’éradiquer, pourrait amener plusieurs d’entre nous, la jeunesse présente, à ne pas s’intéresser au problème et à se laisser aller dans le pessimisme. Aussi incroyable que cela pourrait paraître, la famine peut disparaître du quotidien de l’espèce humaine.

Ayant vécu en Afrique et demeurant actuellement sur le continent américain, j’ai pu remarquer l’immense différence existant entre ces deux continents, comme si je n’étais pas sur la même planète. Étant en Afrique, la faim était un problème auquel certains de mes semblables faisaient face. Du levé le matin sans avoir quelque chose à se mettre sous la dent, par manque de nourriture dû à la pauvreté, ceux-ci se rendent à l’école pour acquérir un savoir ; mais comment acquérir un savoir quand l’esprit n’est pas attentif, à cause d’un ventre vide ? De retour le midi à la maison, certains auront la chance de manger à leur faim et d’autres non, car la nourriture n’était pas quantitative vu leur nombre. La nourriture du soir, elle, dépendra de la « volonté divine ». Ceci n’est qu’un aperçu moins grave des circonstances dans lesquelles les jeunes Africains vivent, car j’en ai connu qui faisaient des journées sans manger. À l’opposé, c’est-à-dire en Amérique, je n’ai jamais entendu un ami parlé de manque de nourriture, au contraire, il y en a tellement qu’on se permet d’en jeter dans les poubelles. On produit beaucoup, mais on ne consomme qu’une infime partie. Je me demande souvent pourquoi une telle réalité.

Pour lutter contre la faim, les solutions qui s’offrent à nous sont innombrables. D’abord, promouvoir l’agriculture durable serait propice, parce que l’agriculture joue un rôle important dans les stratégies de lutte contre la pauvreté et la faim. Elle constitue un moyen de subsistance et crée des emplois pour les populations rurales, donc un revenu pour celles-ci. En plus de créer des métiers aux populations, elle est évidemment une source importante de nourriture et permet en même temps la protection des terres. Pour arriver à de bons résultats, il est primordial de promouvoir le travail des petites entreprises agricoles qui sont dans les zones touchées par la famine, en les sensibilisant sur les systèmes judicieux de production. Ensuite, les gouvernements se doivent d’assurer la paix dans leurs zones touchées, car cela favoriserait l’implantation des ONG et des coopératives. La faim semble difficile à éradiquer dans les zones comme la corne de l’Afrique à cause de l’instabilité politique due aux guerres civiles, où les querelles interfèrent avec les organismes d’aide humanitaire. L’assurance d’une stabilité politique éviterait la fuite des capitaux et encouragerait les investissements. Enfin, les dirigeants des pays touchés, même ceux qui ne le sont pas, doivent avoir la passion d’enrayer la faim comme l’ont eu les personnalités qui visaient l’éradication du racisme dans le monde, car il faut avoir la passion pour une cause pour pouvoir mener une lutte en faveur de celle-ci. Cette passion devrait se manifester par le respect des politiques proposées par des organisations telle l’ONU. Ainsi, les dirigeants devront faire respecter les normes sanitaires et environnementales en gardant un œil sur la dégradation de l’écosystème. Étant donné que la population a faim, les pouvoirs publics devront assurer la distribution de nourriture à celle-ci. Ils pourront également produire des bons d’aliments qui seront donnés aux démunis afin de faciliter l’accès à la nourriture.

En conclusion, se nourrir est un sujet qui préoccupe la population mondiale. Tout le monde, des organisations humanitaires aux dirigeants politiques, a un rôle à jouer même si certains se sentent mois concernés. Au lieu de rester sans préoccupation, nous devrons faire du droit à l’alimentation, qui est une revendication légitime pour tout être humain, une passion.

 

    Frank Armel

 


Lire l'article complet, et les commentaires