La France dit adieu à la liberté, à l’égalité et à la fraternité

par Patrice Bravo
vendredi 7 janvier 2022

Les responsables politiques de LREM, en décidant de la vaccination ou de la mort sociale, ont introduit un nouveau projet de loi que le gouvernement français a soumis aux parlementaires et sur lequel les députés se sont prononcés pour la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal par 214 voix pour, contre 93 voix contre et 27 abstentions. Annoncé mi-décembre par l'exécutif le texte a été approuvé à 5h25 ce jeudi 6 janvier 2022. 

Après trois jours de débats tumultueux, alimentés par des propos controversés d'Emmanuel Macron, prêt à « emmerder » les non-vaccinés, la France a définitivement basculé dans un autre régime si l'opposition et la société civile ne viennent pas contrebalancer cette direction : la création de non-citoyens. 

Rupture. Marine le Pen, présidente du Rassemblement national (RN) a déclaré à la télévision française et publié le 18 décembre 2021 sur Twitter : « Le pass vaccinal condamne à la mort sociale les Français qui ne sont pas vaccinés. Il s'agit d'une mesure disproportionnée en rupture totale avec toutes les promesses faites par le gouvernement ! ». Le président Macron et sa majorité représentée à l'Assemblée nationale ont écrasé la liberté, l'égalité et à la fraternité en France. Le pays vient de faire un virage en amenant la population entière sur un sentier qui ne peut être comparé à aucune période de l'histoire de France, qu'elle soit monarchique ou républicaine, sauf à la période nazie où une catégorie de la population avait l'interdiction d'aller au restaurant, de travailler et de circuler et où l'occupant avait mis en place un système d'Ausweise pour faire la distinction entre ceux qui avaient le droit de vivre et les autres destinés, dans un premier instant, à la mort sociale et à l'extermination, aussi pour des questions d’hygiène.

Désormais, en début de semaine prochaine, le projet de loi doit être examiné par le Sénat dominé par la droite, pour une entrée en vigueur que le gouvernement voulait au 15 janvier mais qui devrait être repoussée de quelques jours. Il faudra alors aux plus de 12 ans pouvoir justifier d'un statut vaccinal pour accéder aux activités de loisirs, aux restaurants et bars, aux foires ou aux transports publics interrégionaux. Un test négatif ne suffira plus, sauf pour accéder aux établissements et services de santé. Parmi leurs amendements de modification, les députés ont repoussé de 12 à 16 ans la nécessité d'un pass vaccinal pour les sorties scolaires et activités péri et extrascolaires.

Les cafetiers ou restaurateurs en cas de « raisons sérieuses » de penser qu'il y a fraude au pass vaccinal pourront contrôler l'identité. Marine Le Pen a indiqué : « Ce que le gouvernement met en œuvre n'est pas une incitation, mais une sanction. Et, au moment où le président est si fier de prendre la présidence du conseil de l'Union européenne, je rappelle que c'est contraire aux dispositions du Conseil de l'Europe ».

Dérive. « Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie », a clamé le chef de l'Etat dans un entretien au Parisien mardi, rajoutant : « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n'est plus un citoyen ». Le président français, Emmanuel Macron a, donc, décidé d'utiliser tous les moyens pour emmerder les Français non-vaccinés. 

Jean Castex a lancé mercredi 5 janvier 2022 : « Qui outrage la nation ? (...) Qui conduit les soignants dans nos urgences à faire des choix éthiques dramatiques ? Eh bien c'est une infime minorité ». « Etre citoyen, c'est aussi avoir des devoirs », a-t- il insisté en appelant à « responsabiliser nos concitoyens ». 

Confinement social des non-vaccinés. Le gouvernement français assume son choix de limiter la vie sociale des non-vaccinés. Jean Castex, toujours sur Bourdin Direct affirme ce jeudi : « Le but est de faire peser la pression sur les non-vaccinés ». Essayant de dédouaner la portée des mots d’Emmanuel Macron, ce dernier affirme que « les non-vaccinés restent des citoyens », mais qu’ en tant que citoyen, « on a des droits et des devoirs, le civisme, le sens des responsabilités ». Il a lancé qu'il faut « les protéger malgré eux », car « on est en société, on doit être responsable, c'est ça un citoyen ».

Le Premier ministre français a dénoncé le « comportement irresponsable » des non-vaccinés en évoquant « l'intérêt collectif du pays » et, donc, de fait, valider les propos du président français : « Un irresponsable n'est plus un citoyen ». Sur Bourdin Direct, Jean Castex, indique bien qu'un irresponsable n'est plus un citoyen en déclarant : « Si nous sommes tous citoyens personne n'emmerdera personne ». 

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a, aussi, résumé la dérive du pouvoir en place qui est devenu un régime qui reconnaît l'existence en France de non-citoyens. Gabriel Attal, a, après le Conseil des ministres, lancé : « Qui emmerde la vie de qui aujourd'hui ? Qui gâche la vie des soignants, des commerçants, des théâtres, des cinémas, des personnes âgées qui vivent dans la solitude et la peur de l'épidémie ? Ce sont ceux qui s'opposent aux vaccins ». 

Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi soir, environ 53% des Français ont dit avoir été « choqué » par les propos d'Emmanuel Macron, et 47% « pas choqués ». 

332 252 nouvelles contaminations ont été enregistrées en 24 heures en France. 

 Pierre Duval

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Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=3451


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