La gauche ras-le bol a les nerfs à vif

par siatom
mardi 1er mars 2016

Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes après ce remaniement artistique totalement dénué de petits calculs comme nous le confiait sans rire l’habile metteur en scène.

Il suffisait pour s’en convaincre de lire exclusivement la Dépêche du Midi où à défaut le Midi Libre aux unes dithyrambiques « Président jusqu’au bout » « Gouvernement de combat » en faisant mine d’ignorer que le patron de ce groupe de presse n’était autre que le revenant Jean Michel Baylet ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales.

Mais il en faudrait plus pour doucher l’enthousiasme des radsocs si consensuels qu’ils furent capables de faire cohabiter un temps la caution de gauche largement démonétisée Taubira et l’ex sémillant Wonder Man Tapie qui, comme la pile qu’il vantait jadis s’était usé prématurément au service du Gouvernement Bérégovoy en quelques mois.

Quand on est de gauche, que l’on veut éviter la sinistrose ambiante et l’enfer des anxiolytiques, il faut regarder la politique hollandaise à travers le prisme des éditoriaux pleins d’espoir de ces gazettes méridionales à l’accent chantant du sud-ouest pour continuer à voir la vie en rose.

C’est ce qu’à compris notre jovial timonier qui ajoute à cette lecture rassérénante des escapades au bout du monde comme ces escales tropicales à Wallis et Futuna et Tahiti pluvieuses à souhait comme l’exige depuis sa prise de fonction l’intransigeant et intangible protocole hollandais. 

 Mais pour tous les autres de la gauche ras-le bol, « trop c’est trop » Aubry coproductrice des 35 heures avec son ami DSK qui à toujours eu besoin de temps libre pour nourrir sa libido dénonce en experte, dans une tribune du Monde publiée le 28 février « un affaiblissement durable de la France qui se prépare » mais aussi un bouleversant « Pas ça, pas nous, pas la gauche ! »

On imagine assez bien les conséquences que pourrait avoir sur le moral de l’électorat de gauche déjà très éprouvé et la santé financière de la sécurité sociale cette dernière tirade reprise au journal télévisé par le théâtral pleurnichard spécialiste de l’indignation permanente et néanmoins toujours encarté au PS Gérard Filoche.

Il est loin le temps béni du Mariage pour Tous, cette merveilleuse avancée sociétale que nous envie le Zimbabwe du Président socialiste Mugabe où l’on était fier d’être de gauche et où l’on pouvait moquer les réacs battant le pavé parisien.

Depuis il y a eu le pacte de compétitivité, l’expulsion de Léonarda, l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, le présumé lifting de Valérie Trierweiler, le démantèlement annoncé de la jungle de Calais et cerise sur le gâteau le projet de réforme du code du travail.

Et la gauche, comme notre téléviseur quand une manœuvre malhabile sur la télécommande nous invite un samedi soir à tourner les mouchoirs avec Patrick Sébastien est sur le point d’imploser.


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