La Grande Muette qui murmure. Pronunciamiento feutré ou la mise en garde amicale des Forces Armées

par Renaud Bouchard
lundi 26 avril 2021

" Les bonnes choses du jour commencent à s'affaisser et à s'assoupir, tandis
que les agents noirs de la nuit se réveillent à leurs proies."

W. Shakespeare, Macbeth, 3,2

"Maintenant sent-il son titre
pendre autour de lui, comme la robe d'un géant
sur un voleur nain."

W. Shakespeare, Macbeth, 5,2

"Le cri est toujours :" Ils viennent ! ""

W. Shakespeare, Macbeth, 5,5

 

« Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation. »

Identité, territoire, invasion, subversion, mauvaise gestion, temps, légitimité, action.

Mauvais interlocuteurs que les membres de l’exécutif et ceux du parlement. Ils ont atteint leur point d’essoufflement. Ayant montré leur volonté et leur incapacité à prendre les mesures d’urgence qu’appelle la situation actuelle de la France ils ne sauraient faire partie de la solution du problème.

Les politiques qui prennent en considération la sauvegarde de la nation ne font pas partie du paysage actuel.

Le message que vient de délivrer à l’instar d’un porte-parole M. Jean-Pierre Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes[i], « n’émane pas d’un quarteron de généraux en retraite ni d’un groupe d'officiers, partisans, ambitieux et fanatiques », pour reprendre ici les termes d’un célèbre discours[ii].

Ces gens ne sont pas dangereux mais ils se connaissent parfaitement, ont étudié, servi ensemble, connaissent leur valeur respective, se sont rencontrés, ont parlé, réfléchi et s’expriment aujourd’hui.

Ce ne sont pas tant des retraités (2S) que des gens qui sont en contact avec des officiers qui, eux, sont encore en activité.

Chacun sait qu’en France l’Armée est légaliste et respecte le pouvoir légitime. L’Armée ne dit rien mais il ne lui est pas interdit de réfléchir à la marche du monde et d’analyser la situation de la France, ce qu’elle fait parfaitement. On peut donc aisément imaginer que les conclusions du texte précité promis à un avenir certain et qui vient de jouer le rôle d'un détonateur sont probablement partagées sinon reçues de manière favorable, non pas seulement par des « officiers soucieux de penser », mais aussi par plusieurs milliers d’hommes et de femmes des trois armes qui savent, comme beaucoup de citoyens, ce que signifie servir son pays, l'aimer et donc le défendre contre ceux qui le menacent, l'agressent et travaillent chaque jour à sa ruine.

Nous ne sommes pas dans les circonstances d’une réédition de l’archétype du libéralisme insurrectionnel dont les connotations négatives s’attachent à cette remise en cause du pouvoir que sont les pronunciamientos.[iii]

Malgré tout il faut bien admettre que ce texte publié le 21 avril dernier, soit soixante ans jour pour jour après la tentative du “putsch d’Alger”, lorsque quatre généraux cinq étoiles, opposés à la politique du général De Gaulle en Algérie, prenaient les armes, constitue un avertissement sans frais au point que le ministre des armées a fini par réagir en dénonçant une politisation « irresponsable » des armées après la publication d’une tribune de militaires dans l'hebdomadaire « Valeurs actuelles ».

 

I- Des généraux à la retraite dénoncent dans une lettre ouverte « le délitement » de la France. L’hebdomadaire a également publié une réponse de Marine Le Pen les invitant à se rallier à elle. Sacrilège et sédition !

 

Sortie de son mutisme Mme Florence Parly, ministre des armées, a donc fustigé (un verbe subitement revenu à la mode) dimanche 25 avril 2021 la publication dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles d’une tribune de plusieurs militaires, dont 20 généraux à la retraite, évoquant « le délitement » de la France, suivie d’une lettre de Marine Le Pen les invitant à la rejoindre pour la présidentielle. « Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France », a rappelé le ministre, après avoir été pressée de réagir ces derniers jours par plusieurs élus de gauche.

Nul doute pourtant qu’il s’est effectivement passé quelque chose qui, précisément, n’a pas plu et a suscité de manière indirecte l’envoi d’une réponse à celui qui exerce aussi les fonctions de chef des armées, lequel n'a semble-t-il encore rien dit.

Mercredi, l’hebdomadaire VA a donc publié une tribune lancée par Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien officier de carrière et responsable du site Web Place d’Armes, appelant M.Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. Cette lettre ouverte a été signée par « une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires ». Les noms des signataires ont été publiés sur le site de M. Fabre-Bernadac, à l’origine du message.

 

II- Constat implacable et ferments de guerre civile ou de guerre ethnique et religieuse ?

 

Il est difficile de reprocher à ces militaires de dénoncer le « délitement » qui frappe la patrie et « qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés ».

« Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution, estiment-ils encore. Délitement, car (…) le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. »

« Nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation », ajoutent-ils, avant de conclure :

« En revanche, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant finalement une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. 

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. »

Deux jours après la parution de cette tribune, Valeurs actuelles a publié une réponse de Marine Le Pen : « Comme citoyenne et comme femme politique, je souscris à vos analyses et partage votre affliction. » « Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre, qui est une bataille certes politique et pacifique, mais qui est avant tout la bataille de la France », écrit notamment la présidente du Rassemblement national (RN).

 

III- « Des militaires à la retraite qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées », vraiment ?

« La tribune irresponsable publiée dans Valeurs actuelles est uniquement signée par des militaires à la retraite, qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées et ne représentent qu’eux-mêmes », a alors réagi Mme Parly sur Twitter, en rappelant que « deux principes immuables guident l’action des militaires vis-à-vis du politique : neutralité et loyauté ».

J’ajouterais aussi pour ma part, réflexion et action, car si l'armée est neutre et loyale, elle n'est ni sourde ni aveugle.

« Les mots de Madame Le Pen reflètent une méconnaissance grave de l’institution militaire, inquiétant pour quelqu’un qui veut devenir chef(fe) des armées », a-t-elle poursuivi. « La politisation des armées suggérée par Madame Le Pen affaiblirait notre outil militaire et donc la France. Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France et protéger les Français », a conclu le ministre.

Chacun aura effectivement compris que l'on parlait de la même chose, à ceci près qu'il n'est pas exclu comme nous le verrons plus loin qu'il y a peut-être eu une volonté qui a tourné court d'instrumentaliser l'outil militaire et de le mettre au service de la campagne présidentielle déjà ouverte pour "prévenir" ce que nous qualifierons de débordements possibles ainsi qu'une dégradation de la situation générale du pays en voie de libanisation, critiqué et conspué par des dirigeants de pays qu'il suffirait de mettre au pas en leur renvoyant sans barguigner leurs ressortissants trop heureux de vivre en France dans un pays de mécréants qu'ils détestent pourtant et où ils vivent encore (Algérie, Turquie, Pakistan etc.)

Il est vrai que beaucoup de gens finissent par se dire que plutôt que d’aller guerroyer au Sahel il serait peut-être préférable de commencer à se préparer à faire le ménage en France en cas de coup dur et de dérapage d’un contexte politique, économique, sanitaire et social pour le moins déjà agité .

Il n’est donc pas surprenant qu’ayant compris que la banquise était en train de craquer ou que les cartes pouvaient être rebattues, la publication de ces deux tribunes ait suscité les réactions effarouchées de politicards en sursis pressés de dénoncer le manque de réaction du gouvernement lui-même pris de court. Chacun aura compris que la gauche comme l'équipe au pouvoir ont tout simplement la trouille d’un retournement de situation impossible à maîtriser.

Le poulailler s'affole au point que La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon a ainsi pointé la « stupéfiante déclaration de militaires s’arrogeant le droit d’appeler leur collègue d’active à une intervention contre les islamogauchistes », rappelant que le fait de provoquer la désobéissance des militaires est puni par l’article 413-3 du code pénal :

Alors ? Le garde des Sceaux ? La ministre des Armées, le Président chef des armées ? La loi vous intéresse ou les f… https://t.co/Q8bmBJ8y7e

— JLMelenchon (@Jean-Luc Mélenchon)

« 60 ans après le début du “putsch d’Alger”, 20 généraux menacent explicitement la République d’un coup d’Etat militaire », s’est aussi affolé sur Twitter l’ancien candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon, étonné de l’absence de réaction de Mme Parly ou d’Emmanuel Macron.

« Des militaires appellent à une chasse aux sorcières, à une éradication, à défendre des “valeurs civilisationnelles” à rebours de la République, ça finit sur une menace de guerre civile, Le Pen salue ces apprentis factieux et ? Rien. On se réveille ? », a renchéri le député LFI Eric Coquerel, toujours sur Twiter. Conclusion, pour le député Aurélien Taché (Les Nouveaux Démocrates) : « La démocratie française est bel et bien menacée. »

La semaine précédente, Valeurs actuelles avait publié une tribune de Philippe de Villiers titrée « J’appelle à l’insurrection » l’appel à l’insurrection de Philippe de Villiers, suivant en cela le chanteur Francis Lalanne qui, dans une tribune objet d’une enquête classée sans suite (sans doute pour éviter la naissance d’un débat) avait aussi appelé dans un texte particulièrement bien construit « les plus hauts dignitaires de l'armée française à venir au secours du peuple et à faire cesser le trouble social et politique dont souffre depuis trop longtemps la Nation ». [iv]

 

IV- Augmentation des signaux faibles : les sismographes s'agitent

 

M. Macron n’est pas un politicien. Encore moins un visionnaire ou un stratège, pas même un tacticien. Il lui manque le recul pour comprendre et sentir que le sifflement avertisseur des obus s'entend souvent plusieurs secondes avant l'arrivée de ceux-ci sur votre position.

Ainsi que l’écrivent deux chroniqueur de la revue des Deux Mondes en une analyse toujours d’actualité : « Emmanuel Macron se faisait fort de réinventer la manière dont on gouverne la France. Les Français semblent pour leur part avoir compris que son rêve était avant tout de diriger une administration, davantage qu’un État. De la plus tragique des manières qui soit, l’épidémie de coronavirus a révélé que dans la tempête, cette administration était tétanisée, tandis que les Français savaient renouer avec l’ingéniosité, avec le sens de la solidarité et de l’action collective qui rend possible toutes les entreprises. Souhaitons que les prétendants à l’élection de 2022 le comprennent, et parviennent à se reconnecter à ce socle fertile qui a fait la grandeur de notre pays[v]. »

Voici comment on pourrait imaginer - pour le moment -, la suite des événements, telle que résumée par des opinions recueillies çà et là :

« Tout le monde déteste les LAREM, leurs 2,2% aux municipales résument tout. Lalanne y va de son appel, de Villiers aussi, les généraux maintenant... L'actuel chef de l'Etat n'aurait jamais dû être élu, il a pourri la France, nous a mis tous en situation de nous taper dessus. Les riches Parisiens sont devenus des cibles désignées, qui n'ont plus qu'à attendre l'arrivée des foules dans leurs rues et leurs immeubles. C'est monstrueux le mal qu'il a pu faire au pays et aux gens. Monstrueux. Le Professeur Adriano Segatori avait tout vu à l'avance. »

« Ce texte dans son intégralité, constitue un avertissement sans frais ! Il retire une certaine légitimité au pouvoir en place, mais il n'est sûrement pas apparu par hasard. M.Macron a en effet dû demander aux officiers supérieurs quelque chose qu'ils ne veulent surtout pas faire. Il faut lire entre les lignes. Quelque chose du genre : " Non, nous ne serons par un rempart du pouvoir, nous sommes la Nation et nous nous refusons d'être utilisés dans un échelon répressif de mouvements populaires ". Ils font bien le parallèle avec le laxisme qui règne face à des quartiers et des villes entières qui échappent aux principes républicains. Il y a trop de signataires pour que Macron prenne des mesures disciplinaires. A suivre… »

Une lampe témoin vient donc de griller sur le tableau de bord.

Le court-circuit devient possible.

Il est vrai que pendant que l’on abrutit la population en la vaccinant à tour de bras après l'avoir muselée et envoyée à la niche , une partie du pays murmure et sort de son mutisme.

Il n’est pas exclu que le coup d’Etat sanitaire se fasse rattraper par un autre changement de décor comme le montre ce « pronunciamiento-soft » auquel nous venons d’assister.

Car il existe une constante dans l'histoire de France, comme on a d'ailleurs pu l'observer tout au long des 19è et 20è siècles dans une succession de régimes plutôt agitée. En France, en effet, les véritables changements politiques - essentiellement d'ordre constitutionnel -, se déroulent en effet par ruptures et convulsions souvent violentes et en tout cas autoritaires dans lesquelles les armées ou des hommes issus ou appuyés par ces mêmes forces armées jouent un rôle charnière pour mettre un terme aux désordres ou aux incapacités de pouvoirs arrivés en fin de course, trop compromis dans les situations qu'ils ont contribué à dégrader et pérenniser qui se traduisent par des conséquences dramatiques (criminalité, fraudes, dégradations urbaines, économie souterraine, trafic de stupéfiants etc.) auxquelles ils sont désormais incapables de remédier.

Je suis donc pour ma part partisan d'une grande lessive, sorte de nettoyage de printemps par le vide qui nous débarrassera de toutes ces scories qui encombrent le paysage, nuisent et portent atteinte aux intérêts supérieurs de la nation comme à ceux de ses habitants.

 

 

Annexes et sources

À l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place d’Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont signé l’appel ci-dessous pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de la classe politique. 

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Les généraux signataires :

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale).

 

 

[i] https://www.place-armes.fr/post/pour-un-retour-de-l-honneur-de-nos-gouvernants et https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellent-macron-a-defendre-le-patriotisme/

[ii] Discours télévisé de Charles De Gaulle du 23 avril 1961, http://www.histoire-en-questions.fr/guerre%20algerie/putsh-fin-discours-degaulle.html et https://fresques.ina.fr/de-gaulle/fiche-media/Gaulle00071/discours-du-23-avril-1961.html

[iii] Irène Castells Olivan, « Le libéralisme insurrectionnel espagnol (1814-1830) », Annales historiques de la Révolution française [En ligne], 336 | avril-juin 2004, mis en ligne le 15 juillet 2007, consulté le 25 avril 2021. URL : http://journals.openedition.org/ahrf/1736 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ahrf.1736

[iv] https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/francis-lalanne-appel

[v] Enguerrand Delannoy et Paul Maria, Le « système Macron » dans la tempête, La revue des Deux Mondes, 16 octobre 2020, https://www.revuedesdeuxmondes.fr/le-systeme-macron-dans-la-tempete/#more-174453

 

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