La guerre est une entreprise économique

par Jean Keim
jeudi 9 novembre 2023

La guerre est avant tout une entreprise économique.

A chacun son mode de penser, ainsi va le monde.

La paix n’est pas bonne pour les affaires des marchands d’armes, c’est peut-être plus clair dit comme ça pour comprendre ce que les médias nous assènent à coup de mensonges, ou alors les pigistes sont bêtes à manger du foin.

Je ne crois pas que le quidam moyen des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni soit pour la guerre, quand on cite les trois États principalement incriminés* (ils ne sont pas les seuls) on fait référence à des concepts qui n’existent que si on n’oublie pas que ce sont des individus qui leur donnent un semblant de réalité, les individus en question sont sous la coupe de gens puissants et sans scrupule qui sont capables de fomenter des foyers de tension et de les exacerber jusqu’à un point de non-retour : la guerre, et de leur point de vue psychotique ça se comprend aisément, plus il y a de rancœurs, plus la guerre dure et plus elle est dure et plus ils font du profit. 

Ce n’est pas le fric qui est leur premier objectif, ils en ont au-delà du pensable puisqu’ils dominent les activités de crédit ; cependant poussés par une avidité sans retenue, quand ils en voient, ils ont toujours le désir de s’en emparer en poussant des cris d’or frais ; cependant ce qu’ils recherchent sans relâche est une chose qui nous est étrangère, qq. chose comme peut-être la soif inextinguible du pouvoir, mais à un niveau qui nous est complètement inimaginable.

L’Histoire nous enseigne que généralement quand un potentat disparaît, ses héritiers se feront la guerre pour être l’unique successeur, à moins que l’unique survivant ait déjà éliminé les autres prétendants.

Quand le quidam se voit chef d’équipe ou chef de service, voire pour les mieux nés ou mieux diplômés cadre supérieur, eux les puissants ne s’imaginent pas être autre chose que le grand et unique manitou, or il n’y a qu’un seul trône à occuper, c’est cela qui les détruira, mais à quel prix.

Individuellement, la seule chose que nous pouvons faire est de refuser toute participation.

 

(*) Qui vend des armes veut la guerre, les armes ne sont pas faites pour rester aux râteliers, or quels sont le gros vendeurs ? A ce niveau on ne parle plus de pays mais de multinationales, le nébuleux complexe militaro-industriel qui reste lui-aussi un concept si on oublie qu’il est dirigé par des individus intéressés et cupides.


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