La malédiction des filles en Iran...

par rosemar
vendredi 12 juin 2020

Au XXIème siècle, les filles sont encore considérées, dans certains pays, comme des êtres inférieurs, pire, comme des objets, des choses...

Le sexisme dont sont victimes les filles est une abomination : nul avenir pour elles dans ces pays...

Les iraniennes restent victimes de lois médiévales, elles sont, encore de nos jours dévalorisées, infériorisées... Le conservatisme de certains religieux exerce, encore, une influence des plus néfastes dans ce pays...

 

En Iran, les pères ont droit de vie et de mort sur leurs filles...

 Ainsi, le père de Romina, 14 ans, a tué sa fille "pour l’honneur" le 21 mai, et il est considéré comme à peine coupable : il ne risque que 3 ans de prison.

"Romina avait 14 ans, un an de plus que l'âge minimum pour le mariage selon la loi iranienne. Elle est tombée sous l’emprise de Bahman Khavari, âgé de 28 ans, et a dit à son père qu'elle voulait l'épouser... Le père, Reza Ashrafi, s’y est opposé farouchement, considérant que son honneur était sali. Dès lors, Romina se savait déjà condamnée. 

La jeune fille s’est alors enfui et a trouvé refuge quelques jours chez la sœur de Bahman.

Mais Romina a été rapidement reconduite par la police au logis familial. Au juge, elle a dit pourtant qu'elle ne voulait pas rentrer, qu’elle craignait pour sa vie. Mais rien n’y a fait : un père, en Iran, a légalement tous les droits sur sa fille. Elle est sa propriété, avant de devenir celle de son époux."

 

Dans la nuit, son père la décapite pendant son sommeil.

 

On est horrifié par la barbarie, l'inhumanité d'un père qui assassine sa fille dans des conditions aussi abominables : il s'agit d'un meurtre prémédité.

 

En Iran, les femmes sont ainsi victimes d'une discrimination intolérable.

Le port du voile y est obligatoire...

 

Les droits des femmes sont sans cesse bafoués, réduits à néant : droits à la liberté de pensée, droits de religion et d’expression, droits de ne pas subir de discrimination et de ne pas être soumises à des arrestations et détentions arbitraires ni à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

 

Entre mars 2017 et mars 2018, 41 000 fillettes de moins de quinze ans ont été mariées en Iran. Déjà en 2016, le Comité des enfants de l'ONU dénonçait le nombre accru de mariages de fillettes parfois âgées de moins de dix ans. 

En tant que femme et enfant, les fillettes iraniennes sont les plus vulnérables sous le régime misogyne des mollahs, car les droits des femmes et des enfants ne sont ni protégés, ni promus en Iran.

 

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2020/06/la-malediction-des-filles-en-iran.html

 

Sources :

https://women.ncr-iran.org/fr/2019/10/10/les-filles-iraniennes-les-plus-vulnerables-sous-un-regime-misogyne/

https://www.marianne.net/monde/iran-il-decapite-sa-fille-et-n-encourt-que-trois-ans-de-prison

 


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