La mort d’un héros M. Louis Renault ou le déshonneur d’une nation

par génie français
lundi 3 août 2009

Il y a 65 ans, Renault était une marque avec un prénom : Louis. Cet Homme véritable génie de l’automobile, inventeur de multiples brevets, comme la boîte de vitesses à prise directe fut le précurseur de l’exception française.

Au début de la guerre de 1914, la France recule sous la poussée allemande. Très vite il est clair que Paris risque de tomber, et avec elle la guerre et les chances de victoire. Tout se jouera à la bataille de la Marne, mais les Français n’ont aucune chance sans le transport rapide de soldats sur ce front.

 Le 6 septembre sous les ordres du Général Galliéni, 600 taxis dont la grande majorité sont de marque Renault, sont réquisitionnés ,et serviront au transport de 6000 hommes qui renverseront le cours de la guerre, et marqueront la première victoire française.

Durant la première guerre, Louis Renault contribua à la fabrication de 3500 chars FT-17 qui allaient finir d’achever les lignes allemandes, et ainsi de préserver la vie de milliers de Français. Louis Renault produisit plus de 8 millions d’obus, 14500 moteurs d’avions, des camions pour assurer le transport le ravitaillement de nos soldats.

Véritable héros de la guerre, appelé " le second père de la victoire" tenu en respect par les Alliés, Louis Renault fut décoré par la Grand-Croix de la Légion d’honneur.

L’orage de la stupidité humaine se leva à la fin de la seconde guerre mondiale. Renault est accusé de collaboration par une extrême-gauche haineuse, et en premier lieu par les communistes, dont ces derniers n’allaient pas tarder à se livrer à un véritable massacre dans une période, qu’on allait appeler l’épuration, privant ainsi les principaux accusés de procès dignes d’un état de droit.
Cette agitation et habileté politique permettra de faire oublier que les communistes français avaient appelé en 1939 et jusqu’en 1941 à l’amitié entre Français et Allemands, et donc par conséquent à une collaboration même pas voilée.

La vérité est que Renault n’a pas collaboré ; le directeur sous l’occupation était M.René de Peyrecave. En effet Louis Renault durant les dernières années de sa vie n’était plus que l’ombre de lui même incapable de parler d’écrire et donc d’assurer la direction d’une entreprise. En 1949 M. de Peyrecave obtenait un non lieu, la justice admettait ainsi et indirectement que les usines Renault et, donc Louis n’ avait pas collaboré.

Renault fut le premier homme d’un Etat de droit à être jugé sans procès, voilà la première raison du déshonneur d’une nation.
Le second est la complaisance des gaullistes qui laissaient de bon gré et consciemment , les communistes dans leur campagne de déstabilisation et finalement de procès à charge dans la presse sans preuve ni fondement. Le sort d’un homme, livré aux chiens voilà le second motif de déshonneur.
Il était essentiel pour De Gaulle de mettre la main sur un formidable appareil de production pour relancer la France de l’après guerre, la nationalisation de l’usine n’était plus qu’une question de temps.

 L’avidité, la manipulation d’un Etat en construction, moraliste les mains pleines de sang et, les esprits corrompus d’assassins mirent fin à l’un des plus GRANDS HOMMES que la France ait connu.

A quand la réhabilitation de la vraie Histoire de ce pays, à quand la réhabilitation d’un héros : Monsieur Louis Renault ?

Il est beau et noble de se couvrir de lauriers quand dans les caves de nos esprits hurlent à la mort des Hommes qui réclament juste la justice.

Je n’ai pas honte de mon pays, mais d’une époque qui n’a pas voulu voir et comprendre, la différence entre une non-collaboration et une collaboration, et encore moins entre une collaboration de gré ou de force.
Si je n’ai qu’un seul souhait avant ma mort, c’est celui de descendre une avenue, celle de M. Louis Renault, constructeur Français héros de la première guerre mondiale né le 15 février 1877 assassiné le 24 octobre 1944 à Paris.


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