La pensée humaine, un « miracle » de Dieu qui témoigne de ce qui se réalise sur terre... L’issue décrétée pour la guerre en Ukraine

par Hamed
mercredi 5 avril 2023

Tout être humain, de quelque société qu’il soit, homme ou femme, ont, par essence, la sensation de leur corps, de leur pensée, de leur existence. Combien même ils n’y pensent pas, peu importe leur pensée peut ne pas penser leur état, ce qui est naturel, mais leur sentiment d’être restant implicite, ils sont comptables par leur présence dans le cours de leur être sur cette terre commune à tous les êtres. Par cette essence, ils ont aussi une connaissance d’un Être au-dessus d’eux, un Être qui s’érige comme Principe unique de la Création tant dans la fin de leur être que du sens même de leur existence. Et cet Être est Dieu.

 Cependant entre ce sentir être et ce connaître de l’Être, tout humain relève de sa croyance et de sa connaissance ; en clair de l’acte de foi en lui relève de son essence même qui lui secrète cet acte de foi, idem pour la connaissance qui relève de sa raison. Aussi posons-nous la question : Y a-t-il une différence entre croyance et connaissance ? La question se pose dans l’absolu, i.e. elle doit mettre en relief la croyance qui est un acte de foi, un acte de son esprit, et la connaissance qui est un acte de la conscience, de la perception d’un corps, d’une chose, mais, en réalité, toutes deux viennent de l’esprit humain qui est inconnaissable dans l’absolu, comme d’ailleurs l’âme sinon une représentation de la chose en soi, qui n’est pas accessible par la pensée.

Aussi tentons de chercher la signification de ces deux termes et les rapports qui existent entre eux. La question : pourquoi on croit et pourquoi on connaît ? Existe-t-il une différence ? Si on croit à quelque chose, cela suppose aussi que l’on connaît cette chose, que l’on peut représenter physiquement cette chose ; par exemple, je regarde le soleil ou la lune, c’est une perception réelle des deux astres ; la lune est circulaire, le soleil est brillant, il éclaire et transmet de la chaleur. Donc on peut dire aussi qu’il y a une croyance de l’existence des choses, et de toutes choses que nos organes des sens nous permettent de connaître, par les sentir, les regarder ou les entendre. Si on ne croit pas à quelque chose, cela suppose aussi que l’on connaît cette chose, sinon on ne pourrait croire.

A l’inverse, si on connait quelque chose, on suppose que l’on croit que cette chose existe, qu’elle est matérielle ou immatérielle, et peu importe que l’on y croit ou que l’on n’y croit pas. Si on ne connaît pas quelque chose, cela signifie aussi que l’on ne croit pas à cette chose que nous ne connaissons pas. Donc pas de connaissance, pas de croyance, et inversement pas de croyance, pas de connaissance.

Pour les choses physiques ou raisonnées, la question de la compréhension est pratiquement assuré pour l’esprit humain puisque l’esprit dans l’homme pense physiquement la chose, les choses et intellectuellement des concepts scientifiques, et deux des sciences en tout domaine pour la pensée humaine. Mais quand il s’agit de la foi en Dieu qui est métaphysique, et pourquoi métaphysique ? Pour la simple raison qu’il existe des êtres humains qui croient et d’autres qui ne croient pas.

Cette liberté de croyance relève du libre-arbitre qu’ont les êtres humains de croire ou ne pas croire. Ceux qui croient diront que c’est Dieu qui nous a créé et donc nous sommes sa création, par l’acte de création, l’empreinte de Dieu est en nous. Ceux qui ne croient pas en Dieu, pourtant pour ne pas croire, il faut qu’il connaisse ce qu’est Dieu, et ils le connaissent mais nient sa présence. 

Mais ce que nous ne devons pas perdre de vue que, dans l’absolu, puisque Dieu est connu par tous, et il faut encore le souligner secrété par leur essence, leur pensée dont ils ne savent rien, sinon qu’ils pensent, et il y a ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, c’est simplement par l’acte de Création et le libre-arbitre qui est consenti à l’homme, celui-ci est libre de croire ou ne pas croire. La question qui se pose à l’esprit humain est qui a créé l’univers ? On répond que l’univers est issu du big bang, ici aussi se pose la question : Qui a provoqué le big bang ?

Pour être plus simple, l’homme a fabriqué, par exemple, une chaise, cette chaise porte la marque de l’homme, i.e. sa forme, son poids, la matière que l’homme a utilisée en bois, en plastique, en acier. Si cette chaise pouvait penser, et avait vu l’homme la fabriquer tout au long de sa matérialisation, elle aurait pensé et témoigné que c’est l’homme son concepteur.

Pareillement, l’homme ressemble à cette chaise qu’a fabriquée l’homme sauf qu’en le comparant, il est une chaise pensante et créatrice. Et tout ce qu’il crée comme du libre-arbitre qui lui est octroyé dans le choix qu’il fait dans sa vie, il le doit à sa pensée. Aussi par ce postulat, à l’instar de ce que créé l’homme, et que la chaise appartient à l’homme qui l’a fabriquée, l’humanité tout entière est non seulement la création de Dieu, mais aussi sa propriété, créée pensante et libre du moins jusqu’à une certaine limite pour subvenir aux besoins de son existence. Nous êtres humains, que nous somme croyants ou non croyants, nous sommes le miracle de la Création. Pourquoi ? Parce que nous disposons du seul moyen dans ce que l’on connaît de l’univers jusqu’à aujourd’hui, ce moyen est la pensée, et à travers la pensée, l’Essence de Dieu qu’Il a secrétée en nous, nous les êtres humains, nous les Terriens.

Tout ce que l’homme créé par la pensée relève du pouvoir octroyé par Dieu. Prenons un exemple, un honnête homme qui ne croit pas mais il est honnête, même s’il ne croit pas, mais il est honnête, on peut penser que par son honnêteté Dieu lui pardonne. D’autre part, en étant croyant, que va-t-il ajouter l’homme à Dieu ? L’homme n’a rien à lui donner sinon sa soumission et sa reconnaissance envers Dieu, et souvent dans des situations difficiles, de grandes souffrances morales, physiques ou sociales, l’homme invoque Dieu pour l’aider, et Dieu l’aide, et cela est certain.

Pourquoi cela est certain ? Pour la simple raison que si les hommes n’avaient pas été secourus maintes et maintes fois et ils l’ont senti dans leurs âmes et esprits, ils n’auraient pas eu foi à travers eux en Lui. On comprend pourquoi des peuples à travers le monde glorifie Dieu, se soumettent à Dieu, procèdent à des pèlerinages, que ce soit dans le monde musulman, le monde hindou, le monde européen, et dans les autres croyances divines, c’est précisément la foi qui fait le lien entre les humains et leur Créateur.

Prenons par exemple, un être quel qu’il soit sur terre, qui spolie, prend des richesses qui ne sont pas à lui, pour s’enrichir et même s’il croit en Dieu, il ne sait pas que tout ce qu’il fait est comptabilisé dans le bilan terrestre qu’il aura laissé, qui va le suivre lorsqu’il ne sera plus. Mais son esprit sera dans l’autre monde, du moins une pensée nous fait signifier que l’on retourne en fait vers son Créateur, comme le corps vers la matière qui l’a conçu, i.e. la terre.

Ce qu’on peut dire de l’homme, c’est qu’au-delà de sa force, l’homme en réalité est fragile, comme on l’a vu avec le coronavirus Covid-19, un micro-virus a confiné la planète entière et provoqué plus de 600 millions de cas et plus 6 millions de morts dans le monde. Là aussi c'est un miracle, comment un microscopique virus a pu affecter l’humanité entière ; heureusement que l’humanité a progressé dans les sciences médicales, la technologie ; se rappeler la mort noire au XIIIe siècle qui a emporté plus du tiers de la population européenne ; se rappeler la grippe espagnole entre 1917 et 1920 qui a fait plus de 40 millions de morts ; le nombre de morts était supérieur aux pertes humaines dues à la Première Guerre mondiale

La présence de Dieu sur terre, dans tout l’univers en tant que Créateur des mondes est une vérité absolue pour les croyants ; pour ceux qui ne croient pas, ou qui sont sujet d’une affirmation de doute, qui devient de l’incroyance, relève plus de l’inconnaissance. Tout ce qu’on peut dire, c’est que Dieu n’oblige aucun être humain à croire en Lui pour la simple raison qu’il lui a octroyé un libre-arbitre. Dieu n’a pas créé des robots, il les a créé libres, et a diversifié l’espèce humaine. Si Dieu a agi ainsi, en créant des races, envoyant plusieurs messagers porteurs de religion, à plusieurs moments de l’histoire de l’humanité, c’est parce que l’être humain est cruel par son origine même, il ne se différencie de l’animal que par la pensée que Dieu lui a octroyée. Sans la pensée, il aurait agi comme un animal qui lui ne pense pas mais agit par instinct, une forme dégradée de la pensée. En clair une pensée animale qui n’agit que pour la survie, où il n’y a pas de pitié ni sentiment humain, un animal mange un autre animal, une loi de la jungle donnée aux animaux relevant de leur nature telle qu’elle a été créée pour les animaux.

Dans les empires des millénaires passés jusqu’à l’empire de Rome, on jetait dans les lieux de grands spectacles des êtres humains emprisonnés en pâtures aux lions suivies d'exclamations et de joie populaires. Des gladiateurs qui se combattaient jusqu’à la mort, des divertissements considérés normaux, naturels. Le mal et le bien font partie de l'essence humaine ; en l'humain, il existe un équilibre et un sens dans la dualité du bien et du mal ; c'est à travers eux que le bien a tout son sens pour l'être humain ; que l'être humain vise le bien parce qu'il sait qu'il est l'harmonie suprême. Mais le bien pour qu'il existe a besoin de l'essence opposée, le mal ; donc l'être humain doit lutter contre le mal pour se parfaire, pour s'élever dans son essence humaine ; les pulsions du mal sont présentes en nous, et le Créateur a donné à l’homme la raison pour comprendre, pour maîtriser ses pulsions ; c’est parce que ainsi est la nature humaine, l’humain ne s’est pas créé, il a été créé. Et toute la différence est là.

Si Dieu n'a créé que le bien, le mal n'existant pas, le bien n'aurait pas sa raison d'être ; l'humanité aurait existé dans un état de nature de bien éternel, mais qu'est-ce qu'une nature de bien éternel ? En fait une non nature, puisque toute chose sur terre pour qu'elle existe a besoin de son contraire pour être ; c'est ce contraire qui fait référence en tant qu'il justifie son essence. En fait, l'essence humaine est harmonieuse ; la, vie par exemple a son contraire, la mort ; sans la mort, l'existence humaine n'aurait de sens et inversement. Comme on comprend que la joie, l'amour, la sérénité existentielle a besoin de la tristesse, du désamour, de l'angoisse existentielle qui suit. Et entre ces extrêmes, une infinité d'états auxquels les humains sont confrontés dans leur existence ; mais cela fait partie d'un tout humain.

De même la richesse pour qu'elle ait un sens a besoin de la misère, de la pauvreté ; sans l'existence de la pauvreté, la richesse en tant qu'état qualifiant l'humain n'aurait pas existé ; ce mot ne serait pas justifié pour définir l'état d'un être tant sur le plan matériel que sur le plan intellectuel. Il y a la richesse de pensée et la richesse matérielle ne signifie pas la richesse de pensée et inversement pour la pauvreté. De même le croyant a un sens que parce que beaucoup d’êtres sur terre ne croient pas en Dieu. Si tous les êtres humains croyaient en Dieu, a-t-il besoin l’humain de dire qu’il croit en Dieu ? La croyance chez les êtres humains serait si naturelle que personne ne s’aviserait à dire je suis croyant.

La croyance serait un état de nature ; c’est comme si tous les êtres humains seraient créés blanc, ni la race jaune ni la race noire n’aurait existé. Un être humain a-t-il besoin de dire : je suis un être humain. Si, comme dans le film La planète des singes, on montrait des chimpanzés pensants et parlant comme des êtres humains, là forcément tout être humain aura à se déclarer être un être humain. Mais cette situation de science-fiction n’existe pas, et il n’existe qu’une seule humanité qui est réellement pensante, consciente et agissante ; par ses actes, elle a un grand pouvoir pour influer sur l’écosystème terrestre.

Ce qui explique aussi pourquoi l’humanisation n’est pas venue d’un trait, elle est venue par une longue période d’adaptation à la vie terrestre qui a duré plusieurs millénaires. Il y a moins d’un siècle, le continent africain et une grande partie de l'Asie étaient encore colonisés, des peuples sans droits ; leur libération a nécessité deux guerres mondiales. Évidemment, les hommes ne comprennent pas qu’ils sont suivis durant toute leur existence comme le montre l’évolution du monde. Et même les guerres aujourd’hui qui ne s’arrêtent pas.

Dans tout ce qui s’est passé et se passe aujourd’hui, la réponse viendrait d’une situation qui serait sans sens pour l’humanité si elle avait été d’un seul coup, sans passer par les étapes de l’histoire. Si l’humanité entière croyait en Dieu, le sens de Dieu n’aurait pas posé de problème, tous les êtres humains croiraient et suivraient ses préceptes. L’humanité serait alors un monde pacifié par la foi qui serait une partie de sa nature. Donc personne ne viendrait à se remettre en question, on serait alors tous identique, pas de guerres, un paradis sur terre ; la mort ne poserait pas de problèmes ni de peur puisqu’elle relève de la croyance en Dieu, de notre foi en Dieu, et donc du processus naturel de notre création.

Or, Dieu ne veut pas d’une humanité où tous les êtres humains sont identiques en termes de pensée, de foi et de connaissance ; en nous diversifiant, la volonté de Dieu a été que nous pensions, que nous agissions. Précisément la réalité du monde nous interpelle. Pourquoi croire ? Pourquoi connaître ? C'est pour sortir du néant qui est le vide, l’inconnaissance, l’incroyance, et qui permette à l’humain de s’assumer dans l’existence.

Aussi que le fait de croire et que l’être humain va dans le bon sens de la vie est une réalité ; que le fait de ne pas croire qui est aussi une réalité ne relève de la spiritualité que parce que ainsi elle est faite. Ce qui signifie que Dieu a laissé les êtres humains libres dans leur état. Cependant le croyant comme celui qui ne croit pas font face à l’existence qui n’est pas donnée ; ils sont tous deux confrontés aux aléas de leurs destinées et donc aux problèmes difficiles de l’existence.

La seule issue est que l’humain doit penser à son être, cultiver son être comme une plante à laquelle on ajoute de l’engrais et qu’on arrose d’eau de connaissances. Et il y a une infinité de plantes qui a trait sur l’existence de Celui qui a créé le monde et nous a créés en tant qu’infime partie de Lui. Ce qui signifie que nous sommes tous un devant Dieu même si nous ne sentons pas ou sentons peu en notre être l’Être qui nous a créés.

 Sachons une chose, que l’on ait la foi ou non en Dieu, il reste que Lui est présent en nous ; le seul pouvoir de penser dont nous ne savons pas d’où nous le tenons l’affirme sans même besoin que nous ayons à redire parce que nous ne le pourrons pas. Aussi ceux qui le savent sont ceux qui ont foi en Dieu parce que Dieu leur apparaît comme s’Il était infusé dans leurs âmes, dans leur esprit, il ne viendrait pas à leur idée qu’ils pouvaient exister sans Dieu ; en revanche, ceux qui ne le savent et se disent qu’ils ne croient pas ou croient mais sont dans le doute et il existe une infinité d’état entre croire jusqu’à l’illumination et ne pas croire du tout, leur état est ce qu’il est et Dieu n’exhorte personne sinon par les Livres Sacrés, à moins que Dieu se révèle dans leur conscience, dans leur âme, et là, c’est la piété suprême.

Cette piété suprême est intérieure, propre à chaque être qui la reçoit, et ne se révèle pas aux autres, elle est silencieuse et surtout truffée de passages d’existence où celui qui est visité sent réellement la main de Dieu agir dans le cours de son existence. Évidemment, ce sont des cas rares mais ces cas ils existent, et c’est la raison pour laquelle les humains sont confrontés au mystère de la foi, il y a ceux qui croient et ceux qui ne croient et entre eux, une infinité d’état de croyance et d’incroyance.

Et c’est là où entre le dessein de la Création dont le sens est donné aux êtres humains par ce qui s’est opéré depuis la venue du premier homme sur terre, Adam. Force de le dire par ce qui s’est construit de la grandiose réalisation de l’homme sur Terre, permise et ordonnée par Dieu, à voir seulement le visage de la Terre comment elle est devenue, comment elle s’est transformée, et la conquête d’autres planètes qui a commencé pour l’homme.

L’être humain ne fait, ne construit que ce que qui lui est insufflée par la pensée, dont il ne sait rien, mais elle, elle sait, par ce qu’elle est d’essence divine, et donc l’émanation de Dieu dans l’esprit de l’être humain. C’est cette pensée qui commande entièrement l’être humain et a son siège non seulement dans le cerveau mais par tout ce qui l’entoure. C’est ce bios mystérieux qui régit en tout l’être humain.

L’être par cette pensée peut penser, peut croire qu’il pense, mais parce qu’il lui est donné de croire qu’il pense qu’il croit penser. En réalité, l’être humain pense sans penser parce qu’il ne peut pas penser la pensée, et ceci dit en absolu. Mais si l’humain regarde sur lui-même, intensément, profondément, se remettant en question, il comprendrait certainement que la réalité qu’il pense n’est qu’illusion, que tout ce qui lui apparait matériellement vient du contenu de sa pensée dont il ne sait rien, qu’il pense certes alors que c’est le contraire qui s’opère. C’est comme un film qui se joue dans sa pensée alors qu’il le principal acteur.

Pourquoi cette vision de la pensée qui à bien d’égard herméneutique ? Simplement pour énoncer que tout ce que fait l’être humain, et dit toujours en absolu, ce n’est pas l’humain qui le fait mais Dieu. Pour comprendre, prenons un maçon qui construit une habitation, certes, c’est le maçon qui construit, mais le corps, les mains, les pieds, la tête, les yeux, le cerveau, la pensée qui raisonne et toutes les facultés qui sont celles du maçon, lui appartiennent, et donc c’est le maçon qui construit. Mais qui lui a donné ce corps, ses membres, ses facultés, cela va de soi, qui sont à lui, mais lui ont été donné par un être supérieur, et cet être c’est le Créateur du monde, le Créateur de l’Univers. Dès lors, on comprend que tout ce que le maçon entreprend entre dans la réalisation du dessein de Dieu pour le maçon, et en extrapolant, pour tout ce que font les êtres humains.

Prenons les guerres. Les êtres humains durant toute leur histoire terrestre n’ont pas cessé de se guerroyer, de se combattre, de se rivaliser. Cela entre dans la nature humaine. Les êtres humains se commandent-ils ? Ils se commandent certes, mais selon une limite qui leur est octroyée et toujours par l’essence divine, qui est un tout. Cette essence divine va du corps à la pensée qui leurs sont octroyés au milieu et au sein duquel ils évoluent, ils existent. On comprend dès lors que l’essence divine est réellement un tout, et la guerre fait partie de cette évolution humaine. Ce sont de dures épreuves qui entrent dans la transformation de l’humanité.

Prenons seulement l’histoire récente des cinq derniers siècles, les guerres en Europe et dans le monde, la colonisation par la force et les guerres, les deux guerres mondiales, la décolonisation du monde qui a suivi aussi par la force et par les guerres ont façonné l’humanité, l’ont élevé dans le progrès. Et c’est ce que l’on constate depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Les horreurs de la guerre sont un passage obligé comme le bien et le mal entrent comme essence dans l’essence du tout de l’humain. Le mal conditionne la marche de l’humanité ; combien même il vient de l’homme, il est comme le bien par essence dans la nature de l’homme.

La guerre en Ukraine, par exemple, ne se joue pas seulement par l’Occident et la Russie. La Russie a envahi certes l’Ukraine, mais est-ce réellement que l’invasion a été décidée par le staff qui gouverne la Russie. Oui, dira-t-on et c’est une vérité, l’ordre est venu de Moscou, l’ordre de masser les troupes de Moscou. Mais le staff qui commande la Russie pense, et donc agit par la pensée, et cette pensée quoi que diraient les responsables russes depuis leur président Vladimir Poutine, ne leur appartienne pas en propre ; elle relève du Créateur. Si le Créateur des mondes avait voulu qu’il n’y ait pas eu de guerre, les gouvernants russes n’auraient certainement pas opté pour la guerre.

Or, la guerre a eu lieu, dès lors la guerre entre les humains entre dans les desseins de Dieu. En clair, elle devait avoir lieu, et l’Occident devait la provoquer sans même que l’Occident en prenne conscience qu’il pourrait la provoquer. Et c’est intéressant de comprendre la logique de cette guerre. Un Occident expansionniste, avide de puissance, vivant au présent et au passé, a toujours dans l’esprit cette gloire dominatrice passée, le monde était à ses pieds des siècles passés, et il ne cessait de provoquer des guerres. Est-ce la faute à l’Occident ?

On pourrait dire oui, et on aurait raison puisque dans cette guerre, l’Occident ne cesse d’attiser la guerre, il cherche la prépondérance de l’OTAN et il veut que toute l’Europe jusqu’aux frontières avec la Russie lui appartient. Et puis les faits sont là et lui donnent des raisons, les pays frontaliers à la Russie pour la plupart penche pour l’Occident. Pour cause, la Finlande et la Suède, combien d’années de neutralité avec, au départ, l’Union soviétique, à l’époque, le deuxième Grand avec les États-Unis, aujourd’hui la Russie, prennent peur et demandent à intégrer l’OTAN. La Finlande c’est fait, elle devient le 31ème membre, la Suède le deviendra aussi, la 32ème.

L’Occident a-t-il pour lui l’histoire et les peuples ? Les peuples oui puisque ces peuples veulent faire partie de l’Occident, mais pas l’histoire ? Pourquoi ? L’histoire appartient à l’histoire universelle et qui dit universelle, dit le Créateur du monde. Et le peuple ukrainien a cherché l’Occident, et il est bien payé par l’Occident pour qu’il se rapproche, qu’il s’intègre à l’Occident sauf qu’il paie un prix lourd depuis 2014, et surtout depuis le 24 février 2022.

Mais, dans tous les cas, les trois protagonistes sont mus par leurs pensées. L’Occident, et au sommet les deux puissances, les États-Unis et le Royaume-Unis, accrochés à leur passé de domination, ce qui est inhérent à leurs pensées conservatrices, et donc, ces deux puissances y sont pour ce dessein de gloire passée. Les deux autres puissances d’Europe intermédiaire, l’Allemagne et la France au sommet de cette Union européenne que tant de pays lorgnent pour en faire partie, sont plutôt intermédiaire, moins mus par de folie de grandeur comme le sont les anglais-saxons. Ils sont d’un poids plus modérateur, ils cherchent même la médiation. Pourquoi ? Cela est dû à leurs histoires respectives, les premiers anglo-saxons avec le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les seconds franc-germains, une autre race d’Europe ou une autre ethnie linguistique d’Europe. Les premiers éloignés de la Russie, les seconds proches de la Russie, et font partie du continent européen. Ce qui explique les différences d’appréciation entre les anglo-saxons réellement dominateurs et les francs-germains plutôt intermédiaires, cherchant plutôt une solution politique négociée.

Malgré que la structure humaine ne soit pas la même du fait qu’ils se différencient par la géographie et la linguistique, il demeure que les deux parties forment bloc du moins tant que des événements historiques ne viennent pas changer le cours de l’histoire.

De l’autre la Russie, un bloc homogène, héritier de l’ex-Union soviétique, accrochée elle aussi à son passé de l’ex-grand avec ce qu’elle était, et donc cherchant toujours à récupérer dans un certain sens, les années de gloire. La Russie, si elle est entrée en guerre contre l’Ukraine, c’est qu’elle a été aidée par la géographie et la présence de populations autochtones russophones ; sans cette présence, la Russie n’aurait pu envahir l’Ukraine parce qu’elle aurait eu devant elle une population ukrainienne qui l’aurait certainement rejetée.

Le troisième protagoniste, c’est l’Ukraine ; il est constitué de deux parties : le peuple et le staff gouvernemental qui le dirige. Le problème de l’Ukraine est historique, la constitution de la nation ukrainienne est complexe ; plusieurs ethnies y figurent de provenance des autres pays frontaliers, polonais, hongrois surtout russe ; et le régime politique qui était du type soviétique puis avec la fin de la soviétisation, le rapprochement avec l’Occident s’est fait avec beaucoup de heurts. La guerre qui a résulté provient précisément de cette situation politique complexe où le peuple est ballotté ; il suit les directives du gouvernement. On peut même se poser la question : « A quoi lui serviraient ces régions qui ont voulu se séparer de l’Ukraine ? »  

La guerre, par exemple, se joue uniquement armée face à une armée, il n’y a pas de guérilla comme cela fut en Afghanistan, en Irak, au Vietnam, et c’est là un facteur très important qui, absent, conditionnera la suite de la guerre. Le peuple ukrainien qui subit le poids de la guerre contre une grande puissance, et il y a très peu d’espoir que l’Ukraine l’emporte et reprend ses territoires annexés. Pourquoi ? Il faut entendre par là que le staff gouvernemental et l’armée de l’Ukraine ont en face quatre régions qui ont été à l’origine de leurs annexions par la Russie et qui refusent d’être rattachées au pouvoir central ukrainien. Et ces régions, les républiques de Donetsk et de Lougansk, les régions de Kherson et Zaporijjia qui se sont totalement jointes à la Russie, sont devenues des régions russes.

Ces régions alignées sont un premier frein pour le staff dirigeant ukrainien. La dépendance de l’armée ukrainienne des armements que lui octroient l’Occident et qui sont limités au seul territoire ukrainien, pour éviter un conflit direct entre l’Occident et la Russie, pouvant déboucher sur une guerre nucléaire, aident certainement mais sont aussi un frein. Toute la guerre médiatique lancée contre la Russie joue certainement pour l’Ukraine mais les contre-offensives ukrainienne, la première passée et la seconde à venir sont tellement encensées et qui certes apportent un blocage de l’armée russe dans une guerre d’usure, si elles n’apportent pas de résultats probants dans la guerre, sont aussi un troisième frein. Pour cause, la deuxième contre-offensive de l’armée ukrainienne annoncée pour le printemps 2023 est déjà médiatisée avant même qu’elle n’ait commencée n’augure réellement rien des avancées pour l’armée ukrainienne. En clair tout reste dans la guerre médiatique ; les dix trains de sanctions économiques tant médiatisées ont montré peu d’efficacité pour obliger la Russie à négocier la paix.

Cette situation des protagonistes dans le conflit ukrainien montre que tout a été pour être ainsi. Que doit-on comprendre de cette loi de la Nature ? Et réellement une loi de la Nature puisque la guerre, la situation géographique, la situation géostratégique, le rapport des puissances, les intérêts des uns et des autres, et aussi cette guerre qui surgit juste après la Pandémie, toutes ces données ont certainement un sens universel. Et qu’entend-on par sens universel ? Un sens suprahumain qui vient et corrige la marche de l’histoire de l’humanité. Les êtres humains agissent les uns avec les autres qu’ils soient alliés ou ennemis, mais au-dessus d’eux il reste un dessein qui n’est pas dit, qui n’est pas compris et qui ne peut être pris en compte, et la pensée venant de l’essence de Dieu qui dirige cette humanité n’entrave pas ce qui doit être, bien, au contraire, guide les êtres humains dans leurs affaires terrestres.

Et que l’Ukraine et la guerre qui s’y joue travaillent en réalité pour l’ensemble des peuples du monde. Pourquoi pour l’ensemble de l’humanité ? Pour la simple raison que l’Occident lui-même y est en train de jouer la brique fondatrice de l’ordre nouveau qui est en train de se fonder certes lentement mais sûrement. Cette guerre ne ressemble pas aux guerres régionales passées ; cette guerre oppose une partie d’un monde contre l’autre partie de l’autre monde ; c’est tout l’Occident qui est engagé dans cette guerre sauf qu’il ne peut y faire partie, il le fait par procuration ; il aurait voulu entrer dans cette guerre et écraser la Russie non pour sauver l’Ukraine mais pour se sauver lui-même, l’Occident. Sauf que les armes nucléaires sont là tapis dissuadant les humains de s’autodétruire. Et le Créateur des mondes n’a pas permis aux humains de maîtriser l’atome sans qu’il n’y ait un dessein précis pour le développement du monde.

La guerre est donnée, elle doit se poursuivre, elle ira jusqu’à sa finalité qui lèvera ce qui est déjà en puissance aujourd’hui. Cette guerre marquera certainement un tournant pour l’histoire. Aujourd’hui, la situation n’est pas très claire ; mais dès l’été et l’automne dans cette année historique, la situation commencera à apparaître plus visible ; que ce soit l’Occident ou la Russie, la guerre montrera ses limites. Une guerre où il n’y a pas véritablement un enjeu réel ne peut longtemps perdurer. Parler de victoire comme le fait le gouvernement ukrainien ne sert qu’à remonter le moral aux troupes ; de même l’Occident qui veut croire à une victoire de l’Ukraine sur la Russie et surtout à une Ukraine toute seule face à une superpuissance nucléaire qui est à parité avec la première puissance militaire du monde ne sert qu’à prolonger l’espoir et prolonger la guerre.

La guerre va se prolonger parce qu’elle entre dans l’ordre des choses qui est confus aujourd’hui et doit se corriger et cela va demander du temps. Mais une chose est certaine est que la guerre très probablement s’arrêtera assez vite, en 2023 ou au plus tard en 2024. La guerre médiatique pour la prolonger et lui donner toujours le souffle et l’espoir est nécessaire ; mais plus le temps passe, plus il apparaît que la guerre n’est pas ni ne peut être une solution à la crise aujourd’hui qui est mondiale et oppose l’Occident non seulement à la Russie mais aussi à la Chine, à l’Asie tout entière. Le centre de gravité du monde s’est déplacé vers l’Asie ; l’Occident cherche à retarder l’échéance. Le pourra-t-il ? Ou plutôt pourra-t-il aller contre l’ordre de la Nature ?

Et c’est le plus grand défi auquel l’Occident fait face. L’Occident cependant arrivera avec cette guerre que l’OTAN à 32 ou 35 membres ne pourrait lui servir s’il est distancé économiquement sur le plan mondial. Même un réarmement ne pourrait s’opérer s’il perd de plus en plus de son pouvoir économique sur le monde, et un réarmement a-t-il vraiment un sens quand tous les arsenaux nucléaires octroyés aux humains par Dieu veillent sur la paix mondiale ?

Et tout ce qui s’opère sur terre relève de la pensée que Dieu a mis dans l’esprit des êtres humain, qui leur a permis à réaliser le dessein de Dieu sur la terre et ce qui se prépare sur l’extraterrestre comme la sonde posée sur Mars. Telle est la destinée de l’humanité qui est œuvre de Dieu, un « miracle qui témoigne, par la pensée, de ce qui se réalise sur terre… et au-delà de la terre.  »

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective

 


Lire l'article complet, et les commentaires