La physique quantique pourrait sauver la planète

par Thierry Millière
vendredi 29 janvier 2021

 

Maintenant que l’observation a confirmé qu’il se produit des phénomènes quantiques dans les océans ou le cerveau des abeilles alors que nous les pensions impossibles à cette échelle, il convient de s’interroger sur les modèles que nous utilisons pour décrire la réalité. Le modèle climatique en particulier.

A une époque où le sujet du climat est devenu plus que sensible, il est devenu quasiment impossible de remettre en cause le modèle mathématique utilisé par les climatologues pour faire leurs prévisions. Leur seul argument consiste à dire que ce modèle permet à présent de reconstituer parfaitement l’évolution du climat dans le passé, qu’il permet donc de prévoir son évolution à l’avenir.

Aussi imparable que cet argument puisse paraître, la science a pourtant démontré qu’il fallait s’en méfier, et pas qu’un peu. Pour décrire le mouvement des planètes dans le ciel, les grecs se sont retrouvés face à un gros problème, la précession de Mars. Elle avance d’ordinaire, mais il lui arrive parfois de s’arrêter, puis de repartir en arrière avant de reprendre sa course en avant.

Ils avaient bien l’idée que les planètes suivaient des orbites circulaires, mais cette attitude de Mars ne s’intégrait pas au modèle. Grâce aux travaux d’Apollonius de Perga, Hipparque a donc mis au point le système assez génial des épicycles popularisé par Ptolémée. Le spirographe ou le système calendaire Maya fonctionnent sur ce même principe d’engrenage qui fait tourner les cercles dans les cercles.

On voit bien la complexité du dessin produit, ça a l’air très difficile à comprendre, scientifique, et d’ailleurs ça l’est puisque ce modèle permet de prévoir la position des planètes. Alors pourquoi n’est-il plus utilisé s’il fonctionne ? Parce qu’il est faux. C’est le modèle géocentrique, aujourd’hui tout le monde sait que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil et pas l’inverse. Pas les Grecs, mais ils ont pourtant réussi à mettre au point un modèle mathématique qui décrivait très bien le mouvement des astres et permettaient des prévisions d’une remarquable précision.

C’est encore une fois l’illustration de ce qu’est un optimum local. Un modèle qui semble avoir atteint sa stabilité, être irréfutable, mais qui s’avère faux quand on le laisse évoluer longtemps. Un scientifique, quel que soit son domaine se doit de savoir ça, c’est la base de la science moderne, un socle commun incontournable. Chaque élève qui a terminé le collège devrait le savoir.

Le modèle climatique a une faille béante de niveau collège et plus personne n’ose le dire. Pourquoi ? Milgram, nous donne la réponse, c’est la démonstration de ce qu’est la soumission à l’autorité, celle qui pousse les gens à administrer des tortures inhumaines à leur semblables jusqu’à la mort alors qu’ils auraient pu se retrouver à leur place, pour peu qu’un type en blouse blanche impassible leur dise de continuer, que c’est pour la science. Le procès de Nuremberg n’a pas réussi à nous faire dépasser cet optimum local, le modèle autoritaire est plus que jamais à la mode, même en science qui a pourtant parfaitement décrit son inhumanité.

Mais maintenant que de plus en plus de phénomènes quantiques sont contre toute attente observés, il n’y a plus aucune raison de se soumettre au modèle classique. On peut affirmer haut et fort que l’atmosphère elle aussi est tout à fait propice au déclenchement de phénomènes du genre et qu’ils s’y produisent très fréquemment. Qu’il faut par conséquent intégrer cette dose de physique quantique très étrange, complètement contre-intuitive, si nous voulons obtenir un modèle à peu près fiable.

Et tout état de cause, on peut dire que le modèle climatique actuel est foireux, qu’il va rapidement diverger de la réalité parce qu’il ne tient pas compte des ces événements surréalistes qui se produisent malgré tout. Et cela ne vaut pas que pour le climat, mais tous les domaines qui sont concernés. La biologie, la théorie de l’évolution, l’astrophysique, la politique, l’organisation du travail, l’ordre social qui vont être obligés de s’arracher de l’optimum local classique pour accéder à d’autres moyens de comprendre et d’agir sur la réalité. C’est certainement la meilleure nouvelle que nous pouvions espérer, nous nous sommes trompés, la réalité n’est pas telle que la physique classique l’a décrite.

Cette nouvelle approche nous livre une page blanche comparable à celle que nous avons mis 10 000 ans à remplir avec l’invention de l’agriculture. C’est tout simplement un équivalent du retour du Messie, de l’apocalypse, la révélation du chemin à suivre pour atteindre un équilibre différent, ou plutôt du saut quantique à effectuer.

La physique quantique peut faire des miracles, nous les avons observés. L’observation est plus forte que les convictions, ce modèle ne peut que s’imposer de lui-même. Mais je prêche quand même la bonne parole, au cas où ça l’aiderait à se diffuser plus rapidement dans l’espoir d’éviter la catastrophe classique vers laquelle nous nous dirigeons encore une fois.

Faites passer le mot si vous voulez sauver la planète, c’est un tout petit geste.


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