La politique contrarienne

par Lisa SION 2
lundi 6 juillet 2009

Se faire obéir d’un animal d’un simple geste est toujours plus efficace et reposant qu’aboyer dessus plus fort que lui. Quand on juge un animal pas intelligent, ce n’est QUE parce qu’on est, en fait moins intelligent que lui. Et si par chance on est plus intelligent que lui, ce n’est QUE parce qu’on est, en fait, seulement juste un peu plus rapide.

L’esprit de contradiction nait en réaction à l’usage du harcèlement éducatif, de l’insistance sous pression en opposition à l’incitation tacite, l’invitation agréable, ou le suscité du désir d’apprendre.

L’éducation tend à soumettre un tiers à une direction donnée qui va à l’encontre d’une autre, dangereuse ou en impasse. Mais après des heures à se chamailler au soleil pour décider de qui va choisir la direction à prendre, parmi les deux jeunes prétendants, ce sont les deux plus vieux mâles Oran Outang qui se lèvent, et toute la tribu les suivent, sans discuter.

Cette méthode n’existe que parce que la hiérarchie familiale naturelle est respectée et s’appelle la prévention. La récompense est le point d’eau que la tribu trouvera au bout du voyage pour le bivouac du soir où tous pourront se restaurer, se reposer et bien sûr, s’amuser à se chamailler.

L’autre méthode permet de soumettre un conglomérat d’individus qui ne se connaissent pas, de les unir vers un appât, et qu’une hiérarchie artificielle établit par l’usage de la répression. La récompense est au bout du bâton, mais le point d’eau sera payant et le bivouac sujet à l’abonnement et gare au contrevenant. Cela mène à la loi d’obéissance au plus fort et le retour à la jungle originelle.

L’objet des deux est la peur de la nature hostile pour la première, et la peur du chef et de ses sbire cagoulés et armés pour la seconde envers un mal artificiel inventé pour la générer.

Cette marche pacifique muée par un paix universelle a permis au silence de faire taire le bruit, elle ne nait que d’une conscience exacte mais diffuse du mal à repousser et seul le nombre des marcheurs et la couleur de leurs habillements leur a suffi pour s’imposer.

Cet autre mal en question, qui avance l’arme au poing est comme l’enfer pavé de bonnes intentions car il n’y a rien au bout du bâton qu’un idéalisme vain et prédateur sur la nature et la liberté.

Cette nature qui impose ses règles est contenue dans le conscient collectif et transmise indéfiniment chez chaque sujet de la tribu jusqu’à ce qu’il ait l’âge de dicter la loi pour tous. Le plus nerveux de tous et livré à lui même par un manque total d’éducation commune voit son égo démesuré et croit qu’il peut atteindre la lune. Son inconscience universelle s’étend désormais sur toute la planète.

L’idéalisme humain totalitaire est né de cette absence d’éducation, et cherche à soumettre l’ensemble des congénères sous la loi d’un seul. Son objectif n’est détectable que par le moyen employé pour imposer son idée plorable. L’ensemble des soumis, conquis et résignés manifestent chaque jours, aux supermarchés, leur obéissance à l’autorité qui le nourrit même de faux blé. C’en est assez !

L’heure est venue de nous unir, une heure durant et en silence, tout un chacun sous un drap blanc, franchir le pas tel un dimanche. Sur le parvis de la mairie, ce mercredi après midi, faire une boucle en centre ville, et regagner chez soi tranquille. Ca coûte rien et en soirée, on se verra à la télé.

 

La marche blanche du neuf septembre, ( marque la, maintenant, sur ton calendrier ),

il ne faut pas l’oublier, il n’y aura pas d’autre mercredi O9 / O9 / O9...

 

Et d’ici là trouve toi un drap et bonne vacance .

 

Et que la paix puisse l’emporter, par ce geste spontané, sur ce monde en grand danger.

 

La loi anti bande3

 

Ce que cache la burka

 

 


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