La “race” des globalistes

par Arnould Accya
jeudi 21 avril 2022

Dans un de ses derniers bulletins Stratpol, Xavier Moreau explique que l’UE est d’autant plus imbécile de s’engager dans une guerre contre la Russie, désormais économique ET militaire - puisqu’elle livre des armes-, que l’Ukraine n’est ni dans l’UE ni dans l’OTAN.

 

Tout à fait juste d’un côté, tout à fait ingénu de l’autre. Lui n’est pas dupe, il dit cela - je pense -, par simple bon sens, et pour convaincre les indécis de l’extrême stupidité du suicide collectif de l’UE.

 

Le fait est que les dirigeants de l’UE, non élus, et la grande majorité des dirigeants des pays membres de l’UE, eux élus, n’ont que faire de leur pays d’origine. Leur seule préoccupation, leur seule obsession est de défaire les nations et leur relent de patriotisme désuet et nauséabond à leurs yeux. Bien qu’ils le cachent, ils se considèrent hors-sol, apatrides, élément d’une minorité supérieure éclairée, et méprisent profondément toute considération nationale, toute idée de nation parée de ses attributs identitaires, historiques, culturels …

 

Pourquoi ?

Parce qu’ils appartiennent à la caste des globalistes, cette élite obsédée par le pouvoir et l’argent, vecteurs essentiels de leur objectif ultime : dominer le monde, et asservir les peuples qui le constituent en une masse informe lobotomisée et programmée à accomplir son destin de ressource à la fois malléable, périssable et inépuisable.

 

Première question à se poser : D’où vient ce mal ? Quelles sont les origines de l’émergence d’une telle engeance “inhumaine” ?

 

La réponse est à chercher dans les fondements même du système économique, social et financier qui nous régit depuis depuis l’apparition du néo-libéralisme, soit une cinquantaine d’années.

 

L’explication est triviale si l’on se penche sur les fondamentaux de cette doctrine économique. Mettre les gens en compétition permanente, chercher à maximiser les profits par tous les moyens - sans nulle autre considération-, crée simplement les conditions d’une idéologie totalitaire et inhumaine.

 

Les valeurs promues dans ce paradigme sociétal sont aux antipodes des valeurs morales, de la bonté la plus élémentaire. En effet, il convient de s’affranchir de tous scrupules pour être un “winner”. Il ne peut en être autrement. Les personnes “bonnes”, réticentes à s’engager dans la voie du “marche ou crève” sont amenées à être dédaignées, qualifiées de “faible d’esprit” et exploitées par les autres. Les natures généreuses et altruistes ne peuvent s’épanouir au sein d’un tel environnement, et sont contraintes, si elles y parviennent, de s’adapter, le temps nécessaire, pour pouvoir se dégager de ce système enraciné dans la dette, basé sur le besoin élémentaire de gagner sa vie, ou sont amenées à se dénaturer dans un lent processus d’acceptation où elles deviennent des bêtes de compétition, ou des bêtes de somme.

C’est aussi simple que cela.

 

Dans les années 60, un sondage aux États-Unis, pauvre peuple soumis à ces diktats inhumains avant tout le monde, moutons de la patrie du marketing et de la manipulation de masse, indiquaient que plus des 2/3 des gens refuseraient de nuire à son prochain (40% totalement contre, 30% plutôt contre) si cela était nécessaire pour réussir.

Exactement le même sondage a été réalisé, il y a quelques années seulement.

Je vous laisse deviner le résultat : oui, c’est bien cela, plus des ¾ des personnes interrogées ont indiqué que cela ne leur poserait aucun problème.

Consternant, affolant. Mais c’est ainsi. Entre ces deux moments, cinquante années de conditionnement aux valeurs néo-libérales, au retournement de l’échelle morale.

 

Le pire est que ce processus d’aliénation des esprits se répand de manière insidieuse. Il dispose d’un pouvoir hypnotique, basé sur la détention de la quasi totalité des médias, à même de modifier progressivement les comportements, de faire abdiquer la volonté des peuples, ou plutôt de l’immense majorité des individus qui les composent.

Malheureusement, Internet avec ses hordes de bots, ses récents concepts manipulateurs obscènes de Fact-checking, ses outils d’exclusion des sources d’information contradictoire, ses théories fumeuses (comme la terre plate, exemple parmi d’autres) élaborées pour discréditer toute contestation systémique raisonnée et assimiler l’ensemble dans un agrégat conspirationniste dénué d’intérêt, n’est plus l’espace qui permet d’avoir accès à une information libérée de la censure mais s’est transformé en un champs de bataille des “idées” où une proportion écrasante des contenus est à lire avec circonspection, voire à jeter.

 

La race des globalistes est si sûre d’elle-même et des résultats éclatants de la lobotomisation des peuples soumis, qu’elle n’hésite plus à manifester de manière étourdissante ses méthodes dictatoriales, à l’opposé des principes démocratiques dont elle se pare avec hypocrisie et délectation. C’est ainsi que les médias russes ou pro-russes ont purement et simplement été censurés de l’espace UE, sur décret de la non-élue Von Der la Hyène, femme politique allemande accusée de corruption dans son pays qui a trouvé un refuge royal dans les institutions européennes. Celle-là même, conspuée pour enrichissement pour commissions occultes lors de transactions commerciales passées, a “négocié” l’achat de plusieurs miliards de doses de vaccins “en direct” avec le PDG de Pfizer, à qui elle a ensuite, quelques mois après, remis le prix UE du meilleur dirigeant de l’année.

Ils sont si sûrs d’eux que, désormais, ils se foutent ouvertement et absolument de notre gueule. Cela les fait exulter, je suppose. À mourir de rire, ou à vomir. C’est selon.

 

Ces situations, ces mises en scène absurdes extrêmes, de duperie aussi manifeste qu’éhontée sont une source de plaisir, de jouissance indicible pour tous les psychopathes pervers de cette caste globaliste.

Nourries au sein d’un paradigme amoral, ces natures pathologiques s’expriment, se libèrent avec une aisance toute-puissante parmi des individus crédules, aux âmes encore quelque peu intactes. La fascination qu’ils exercent sur la majorité repose entièrement sur leur virtuosité à séduire, à charmer l’attention d’une population dont certains manques, certaines frustrations sont comme compensées momentanément par les belles paroles entendues.

Il leur faut user de mensonges, et sentir qu’ils fonctionnent, pour s’épanouir et laisser libre cours à une loghorrée envoutante.

 

Ainsi Macron, lors d’un forum pour entrepreneurs, a-t-il déclaré sans ambages aux participants qu’ils étaient les gens qui comptent, ceux que la France est fière d’avoir en son sein. Comment peut-il être si sûr de ses propos clivants idiots à ce moment-là ? Pourquoi se sent-il si à l’aise lorsqu’il fait, par la suite, l’éloge d’une invention, d’une idée qui peut sembler bien ordinaire ?

Simplement parce qu’il dupe son auditoire. Ces entrepreneurs feront faillite pour les ¾ d’entre eux et, de toute manière, probablement aucun d’eux ne se hissera à un niveau suffisant pour espérer entrer dans l’élite globaliste.

Par conséquent, Macron n’en a rien à faire de ces entrepreneurs. Ils ne sont tous que des idiots utiles auxquels il feint de s’intéresser, un instant. Ces idiots utiles sont, en effet, indispensable à sa réélection.

 

Qui vote pour Macron, de fait ? Comment catégoriser ces 28% de votants du premier tour ; 20% si on compte l’abstension ?

 

 

Parmi l’électorat de Macron, je pense que certains ne donnent leur vote que par confusion entre leurs propres idées, mondialistes, et celles des globalistes.

 

Les mondialistes sont pour l’élimination des frontières commerciales. Ils veulent pouvoir entreprendre, acheter, vendre dans n’importe quel pays du monde sans avoir à souffrir des lenteurs bureaucratiques, sans avoir à supporter les coûts liés aux barrières douanières et aux législations nationales en vigueur. Ils ne souhaitent, en aucun cas, l’éclatement des nations, de leur histoire et de leur culture. Au contraire, ils s’y intéressent quand ils voyagent et prennent du plaisir à découvrir d’autres univers.

Par confusion, ils limitent le globalisme d’un Macron au mondialisme. Leur souci des affaires leur fait perdre le bon sens, cette lucidité qui permet de discerner les véritables objectifs globalistes. Ils votent donc Macron par erreur, ou par simplification. Celle de croire que mondialisme et globalisme sont des concepts analogues.

 

Macron est l’emblème de cette caste, de sa vénération de l’illusion. La campagne pour sa réélection aussi.

Déjà, ce slogan : “Nous tous”. Quelle blague ! Quelle horreur hypocrite, lui qui, en acte, a prouvé qu’il méprisait le “Tous” et encensait le “Quelques-uns”.

Puis, cette première vidéo durant laquelle il répète “avec humilité” à plusieurs reprises, tel un mantra. Malade mental, il croit détenir le verbe créateur. Il pense que sa répétition du mot “humilité” est en mesure de convaincre l’auditoire qu’il en est pourvu, désormais. Malgré son aversion avérée pour le peuple à laquelle il a laissé libre cours pendant 5 ans, malgré l’extrême violence dont il a usée pour mater les gilets jaunes.

À vomir, encore une fois.

 

Plus il ment, plus il dupe quand il se répand sur les bienfaits de l’Europe et sa prétendue aide suprême lors de la crise Covid, plus ses yeux s’enflamment et sa voix s’affermit. Il est dans son élément - la mystification-, et il se sent fort, protégé, invincible. La supercherie est visible, pour qui sait prêter attention ; tels les photographes de l’Élysée qui révèlent, dans un livre, leur stupéfaction quand, après les séances photos gentillettes et les agréables sourires de circonstance, ils capturent le pur regard de tueur de Macron, incapable un instant de voiler ce qu’il est, au fond. Ils en ont pourtant photographié beaucoup, des présidents ou des hommes politiques. Ils n’avaient jamais perçu un tel contraste, une telle violence dans un regard pris sur l’instant de son expression sincère.

 

Ils sont tous ainsi, les globalistes. Des pervers narcissiques qui considèrent les autres comme des sous-hommes. Alors qu’eux-mêmes ne sont en rien des génies, des créateurs. Ce sont des falsificateurs, des sophistes, avant tout.

Prenez Bill Gates. Ce n’est pas lui qui a développé l’idée, qui a conçu Windows. Lui était le porte-parole, l’expert marketing et commercial qui est parvenu à l’implanter au coeur des ordinateurs. Il a ensuite pris le contrôle de Microsoft, et en a évincé son génie créateur. C’est ainsi. Les génies sont, par nature, désintéressés. Ils vivent dans le monde des idées, aux antipodes du monde matérialiste. Ils ressentent dédain, répugnance envers la mesquinerie du système marchand. Ils ne sont pas obsédés par l’argent ou le pouvoir. Au contraire des globalistes qui se servent d’eux pour parvenir à leurs fins.

 

Ils déforment, travestissent la réalité, et créent l’illusion d’un monde conçu pour berner les couches travailleuses. Je ne répèterai pas les mots de Kissinger, vous les savez mieux que moi. Tout le monde connaît également Matrix, dont le premier volet est saisissant de clairvoyance.

Aujourd’hui, après avoir dû supporter, chaque jour pendant deux ans, des âneries catastrophistes sur le covid-19 et ses variants, promptes à susciter le besoin obsessionnel de se faire piquouzer, nous sommes maintenant inondés d’articles plus imbéciles les uns que les autres sur la cruauté des Russes, la folie de Poutine, et l’angélisme de Zelensky et des Ukronazis.

C’est insupportable.

Les globalistes, qui se sont appropriés tous les médias dominants des pays dits “atlantistes” nous lavent le cerveau pour masquer la période cruciale, le moment historique qui se déroule sous nos yeux : la fin tant attendue (par l’auteur) de leur suprématie et, par la même, le début de leur fin.

 

En effet, un discours empreint de vérité, basé sur des faits avérés et libéré de la censure zélée et omnipotente actuelle, pourrait se diffuser tel un violent incendie prêt à consumer la forteresse dans laquelle est emprisonné le libre-arbitre de beaucoup trop de gens encore.

 

La victoire russe, en Ukraine, ne fait aucun doute si la guerre ne devient pas nucléaire. Elle sera suivie par l’obligation de tous les pays aux frontières de la Russie à renoncer à leurs systèmes anti-missiles, sous peine de la destruction immédiate de ceux-ci.

 

La défaite atlantiste, éclatante, donnera le jour à un monde multi-polaire où l’équilibre des forces empêchera les invasions/interventions des uns aux détriments des autres, sous le prétexte fallacieux de démocratisation des peuples.

 

La défaite atlantiste, totale, sonnera le glas des ambitions de la caste globaliste, puis jettera – j’espère- ses adeptes à la vindicte des forces internes libérées par la rupture du paradigme totalitaire qu’ils s’efforçaient de construire.

 


Lire l'article complet, et les commentaires