La réaction d’hier et d’aujourd’hui
par CHALOT
samedi 8 février 2014
La mixité dans les écoles a constitué une avancée extraordinaire.
Comme le montrecette image, on apprend à vivre ensemble, à jouer et à travailler ensemble.
Les adeptes de la réaction sont fidèles à leurs prédécesseurs du milieu des années 30
Les garçons et filles vus par certains adeptes de la « manif pour tous » !?
Ils ne se reconnaissent pas du tout dans les positions caricaturales de Madame Boutin, des évêques et des AFC ( Associations familiales catholiques) qui se situent sur l’orientation de la droite la plus dure qui soit.
Depuis septembre, les AFC diffusent des tracts devant les écoles publiques pour dénoncer l’inscription de la théorie du genre dans l’enseignement.
C’est un mensonge éhonté comme l’ont montré de nombreux enseignants.
Mais qu’importe, calomniez il en reste toujours quelque chose.
Avant-hier les AFC s’appelaient « Union des associations catholiques chefs de famille »….C’était la réaction sur toute la ligne, « Vichy avant Vichy » jugez-en vous-mêmes :
« Union des associations catholiques de chefs de famille - 1935
La Coéducation des sexes et la gémination des écoles.
La coéducation des sexes par la gémination des écoles a fait, depuis la guerre, des progrès effrayants. C’est la « LEPRE DE LA LAÏCITE ».
Par milliers se comptent les écoles géminées, c’est-à-dire les couples d’écoles dont l’une réunit grands garçons et grandes filles sous la direction de l’instituteur, l’autre, petits garçons et petites filles sous la direction de l’institutrice…
La coéducation et la gémination sont en effet immorales. Par la promiscuité des filles et des garçons, elle excite leurs sens plus tôt qu’on ne pense, elle enlève aux jeunes filles la réserve et la pudeur et en fait des GARCONNES dès l’âge de treize ans.
Mais n’oublions pas que l’âge de la scolarité va être prolongé jusqu’à quatorze ans, et avec lui la promiscuité ;
Que les cours complémentaires se poursuivent jusqu’à seize ans, et avec eux la promiscuité ;
Que la coéducation a été établie dans les collèges et les lycées dans les classes supérieures, et avec elle la promiscuité jusqu’à l’âge de dix-sept et dix-huit ans.
Que sera-ce lorsque, à l’exemple des Soviets, abominables apôtres de la coéducation, la promiscuité des sexes se pratiquera dans l’internat et dans la serre surchauffée des dortoirs, après que dans la journée on aura donné à filles et garçons réunis l’enseignement sexuel avec exercices pratiques de pièces anatomiques articulées ?
N’y a-t-il pas là un plan abominable de déchristianisation par la corruption de l’âme et du corps de la jeunesse ? »
Ah réaction quand tu les tiens !
On est loin des inquiétudes de parents affolés et désinformés, là c’est le retour en arrière.
Jean-François Chalot