La république des enfumeurs

par jahlucine
samedi 22 mai 2010

Burqa, Zahia, Carla, identité nationale, les enfumeurs professionnels détournent l’attention du public. Pendant que vous vous épuisez avec ces faux débats sans intérêt, les riches et leurs amis vous dépouillent. Pour de vrai cette fois.

 
Henry Ford :
« Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin. »
Marc Fiorentino, (Ex patron de Bank of America...)
« Je suis toujours assez surpris de voir que finalement il n’y a jamais de manifestations devant les banques, je trouve ça assez étonnant. »
 
En effet les dirigeants doivent bien rire de vous voir vous étriper pour savoir si la burqa doit être autorisée, pour savoir si Lady gaga a planté le grand journal ou encore pour connaître le prix de la passe avec Zahia. Peut-être n’en reviennent-ils pas eux-mêmes de voir à quel point le stratagème fonctionne. Ici même à Agoravox, il ne se passe pas un jour sans que n’apparaisse un article sur la burqa ou sur le voile, pas un jour sans un sujet débile à la une. "les 3 C : Caca Café Clope" "L’homme qui ne faisait jamais caca" voilà ce que vous aimez lire pendant qu’on vous dépouille de vos derniers deniers.
 
Nous devrions être en train de marcher sur le palais du Luxembourg.
C’est vrai qu’ils ont les moyens de lancer des débats pourris. C’est vrai qu’ils sont organisés. C’est vrai qu’ils sont partout. 
Mais il est vrai aussi que vous n’êtes nulle part. Vous participez à votre propre perte. Vous y participez quand vous continuez à regarder la télévision quand les moyens sont disponibles pour vous informer librement. Vous y participez chaque fois que vous écrivez sur la burqa. Vous y participez chaque fois que vous lisez un article sur l’identité nationale. Vous y participez quand vous continuez à supportez les équipes de football que possèdent vos maitres.
 
Mais que font les révolutionnaires ? Sachez que le NPA utilise son précieux temps pour organiser des manifestations anti-... fascistes. Oui vous avez bien entendu. Le NPA dit la chose suivante : "nous savons que les bourgeois vous ont plumé, ils vous escroquent dans un système pipé, vous êtes leurs esclaves, mais comme la situation est critique aujourd’hui, notre priorité est de ne pas ... vous voir aller dans des mouvements fascistes". Voilà leur priorité. Quelle connerie. Mais le fascisme nous l’avons déjà. 
Le fascisme c’est ce système qui donne tout pour les riches qui passent un jour à New York et le suivant à Londres pendant que le reste de la population court à contre sens sur un tapis roulant. 
Le fascisme nous l’avons qui veut imposer l’Europe et imposer les accords aux peuples. Les fascistes désignés par la bien-pensance qui sont-ils ? Le pen ? Soral ? Villiers ? Eh bien nous préférons avoir les trois à la fois que les dirigeants corrompus que nous supportons. La lutte anti-fasciste n’est pas l’affaire du NPA. Ils devraient être en train de mettre le feu à la Banque de France. Mais le NPA roule pour eux.
 
Le bal des hypocrites touche à sa fin. Car tous ceux qui ont accepté de travailler pour les banques et les industriels ont choisi le mauvais camp. Les peuples européens ne peuvent que se soulever, c’est une question de temps. Les traîtres auraient pu garder l’équilibre des forces et demeurer les gagnants du système encore longtemps, si la cupidité n’avais pas pris le dessus. Toujours plus pour eux, toujours moins pour le peuple. Voilà la recette qui aura emmené le capitalisme à sa chute, diront leurs successeurs.
On apprend dans les cours de communication qu’une foule réagit comme un enfant de 12 ans. Mais même un enfant de 12 ans finit par comprendre ce qui se trame. Imaginez la colère d’un enfant de 12 ans fort comme 60 millions de personnes.
 
N’acceptez plus de participer à la mascarade. N’acceptez plus de travailler pour la police. N’acceptez plus de travailler pour l’armée. N’acceptez plus de regarder les émissions préparées par les dirigeants. N’acceptez plus de rentrer dans les débats obsolètes.
N’acceptez plus votre condition car elle n’est pas une fatalité. Ne suivez pas Besancenot ni les syndicats car ils sont les pions du système. Nous ne voulons pas l’anarchie, mais l’ordre établi nous y oblige car il a noyauté nos organisations, détruit les garde-fous.
 
Le pouvoir n’est plus à conquérir mais à détruire.

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