La ruée de l’industrie vers les armes laser inutilisables quand il pleut, la pompe à fric qui va nous ruiner

par Marc Filterman
mardi 12 novembre 2019

La ruée de l'industrie vers les armes laser inutilisables quand il pleut, la nouvelle pompe à fric qui va servir à capter l'argent des contribuables et à les ruiner.

Au début le grand rêve des industriels avides de budgets militaires était de construire des lasers capables d'abattre des avions, des missiles, ou même des satellites. Maintenant il n'en est plus question, ils ont revu leur ambition à la baisse. Les industriels espèrent seulement détruire les petits drones ou aveugler les systèmes optroniques des drones, des avions et des satellites espions. Plusieurs pays se sont lancés dans la recherche et le développement d'armes lasers à coup de millions et même de milliards de dollars payés pas les contribuables. Beaucoup de projets, très peu de réussite, mais beaucoup d'échecs, pour beaucoup d'argent gaspillé à perte pompé dans les poches des contribuables surtout américains. Le prétexte, c'est qu'un petit drone en bois, en carton, ou en fibre de verre, c'est quelques centaines d'euros, alors qu'un missile Patriot c'est 2 $millions l'unité. Ils oublient juste de vous dire qu'un calibre 12 ou 20 est aussi efficace. On peu s'étonner de voir des dépenses énormes sur les lasers, alors qu'ils sont inutilisables contre les gros drones quand le temps est nuageux, quand il pleut, quand il y a du brouillard, ou même quand il neige.

 

Après avoir dressé un inventaire complet de toutes les armes micro-ondes et lasers, voici une synthèse rapide. Inutile de dire que l'ANSES ne dispose pas des informations en ma possession Les armes lasers sont inutilisables par mauvais temps. La portée, les puissances et les coûts réels sont rarement donnés clairement par les industriels et la presse, pour ne pas effrayer les politiques et surtout les contribuables. Il faut compter actuellement environ 4$million le kilowatt. Chaque année l'armée US dépense 25 $million en moyenne, sans parler des Black Programs secret. En 2018 le secrétaire de l'Air Force révélait avoir versé 280 $million pour le développement d'armes à énergie dirigée. En mars 2018, Lockheed Martin a remporté un contrat à 150 $millions avec l'US Navy. En réalité la note coûtera 943 $millions de plus, pour les recherches, la fabrication, l'installation de deux lasers avec toutes ses options. Certains médias affirment que « l'arme HELIOS est monté à bord des navires et doté d'une puissance de 60 à 150 kW, » ce qui est totalement FAUX. Les deux seuls navires de l'US Navy qui sont équipés ont une arme laser qui ne dépasse pas 30 kW (1,08mn). Il s'agit en réalité de lasers fibre couplés de 6 x 5 kW. Les gros lasers chimiques se sont traduits par des échecs multiples cuisants et très coûteux. Un troisième navire devrait être équipé avant fin 2019, d'un laser qui devrait être lui 2 fois plus puissant. La ministre de la défense Florence Parly est loin d'être en mesure de verser de tels budgets à l'armée et à la recherche. Le budget militaire américain pour cette année 2019 s'élève en tout à 686 $milliards. Les Black Programs ne sont pas comptabilisés dans les budgets officiels.

 

Les armes micro-ondes dont tous les opérateurs de téléphonie mobile refusent d'entendre parler, sont beaucoup plus fiables et surtout moins coûteuses que les lasers. J'ai été le premier à en parler dès 1999, et il faudra attendre le rapport de 2013 pour que l'ANSES daigne en parler. Quant à l'Ineris, ils avaient parler de l'une de ces armes à Bordeaux présente à l'époque sur mon site internet, mais qui était déjà obsolète. De nouvelles armes ou prototypes étaient déjà testés ou opérationnels en Irak et en Afghanistan. Et je ne parle pas de certains médecins y compris de la DGA à la solde des opérateurs qui tentent de dissimuler aux militaires, les risques avérés depuis 1960 des micro-ondes. On le sait moins, mais même la DGSI (ex-DGSE) blinde certains de leurs véhicules pour limiter les risques sanitaires sur leur équipage, ce qu'ignore les experts de l'ANSES, et autres FAUX EXPERTS. On comprend mieux pourquoi je suis régulièrement diffamé par des TROLLS à la solde des opérateurs, et par certaines associations qui ne disposent pas de ces informations.

 

Aujourd'hui combien de pays sont capables de réaliser ou dispose d'armes lasers ? Ils sont au maximum une dizaine parmi lesquels nous trouvons : dès les années 60 les USA et la Russie, puis l'Allemagne, l'Inde, la Chine, la Turquie, et quelques autres. Quant à la France, nous n'avons rien, pas un seul prototype. En réalité c'est le consortium MDBA qui fabrique des systèmes lasers à la demande de pays européens comme l'Angleterre. La détection des drones pose aussi un gros problème surtout quand ils sont réalisé en bois, fibre de verre ou en carton.

Marc Filterman, Arme laser Allemagne, Arme à énergie dirigée

 

En Allemagne MBDA est le principal fabricant d'armes laser en collaboration avec Rheinmetall et Oerlikon (13,11mn). Aucun budget n'est communiqué. Ils ont surtout développé des lasers fibres simples et couplés, 10, 20, et 30 kW. Les lasers de 10 kW équipent eux des véhicules blindés. En 2012, MBDA avait déjà réalisé un canon laser fibre de 40 kW (4 x 10 kW). Ils avaient pour projet de construire un laser fibre de 80 kW (8 x 10 kW), mais nous n'avons aucune information sur ce projet, et encore moins sur les budgets engloutis. Plusieurs frégates allemandes doivent être équipées avec des armes laser dès 2019 et 2020.

 

La Chine dispose actuellement de plusieurs types de laser. Des lasers anti-drones de 1 ou 2 kW (1,35 mn), un camion laser de 30 kW (1,39mn), un camion et un shelter laser d'au moins 20 kW, et un autre complexe d'arme laser de 40 à 50 kW destiné a être embarqué sur les navires.

Marc Filterman, Arme laser Chine, Arme à énergie dirigée

 

Le 04/09/2016, la Chine a testé une arme laser anti-satellite installée à côté de Xinjiang. Un NOTAM interdisait le survol d'une zone jusqu'à 25 km à la ronde autour du point 41°41’47″N et 87°25’07″N pendant une durée de 20 minutes. Des essais avaient déjà été réalisés en novembre et le 3 décembre 2015. Pour 2020, la Chine souhaite disposer pour les orbites basses d'une arme laser anti-satellite totalement opérationnelle. Le 29/05/2019 des pilotes australiens ont été aveuglés par des rayons lasers dans le cadre de l'exercice Indo-Pacific. Des navires de pêche chinois aveuglent aussi des pilotes avec des rayons laser. A Hong Kong, les pointeurs laser étaient utilisés contre les caméras des forces chinoises. Une société chinoise (ZKZM) a aussi mis au point plusieurs prototypes de fusil laser. Il peut traverser les objets, carboniser ou nécroser la peau instantanément, ou les organes internes humains.Un fusil laser avait une portée de 3 km et un autre une portée de 1 km, une capacité de 1000 coups, poids 3 kg, pour un prix d'environ 14.000 euros.

 

L'Inde dispose aussi d'une arme laser mais sa puissance est inconnue. Celle présentée ici nécessite plusieurs camions et fait probablement 50 kW, mais là encore il n'y a aucune précision.

 

Marc Filterman, Arme laser Inde, Turquie, Arme à énergie dirigée

 

La Turquie a aussi présenté lors des salons militaires des armes lasers anti-drone d'une puissance de 1 kW et de 1 µm de longueur d'onde. Ils ont aussi une autre arme laser (Bilgen) d'au moins 20 kW. Une de ses armes est capable de percer une pièce métallique de 22 mm à 500 mètres de distance. Une autre arme laser de 5 kW est couplée à des missiles russes Igla.

 

Les USA disposent de tous les types d'armes laser, sauf qu'elles ont coûté des milliards de dollars aux contribuables américains. Plusieurs projets se sont terminés par des fiascos coûteux, qui ont permis d'enrichir le complexe militaro-industriel. En 1980 l'arme laser chimique au fluorure de deutérium MIRACL (2,50mn) a été construit au départ en Californie dans le cadre du programme IDS du Président Ronald Reagan. En 1983 le coût s'élevait à 800 $millions. Il pouvait produire un rayon continu d'un mégawatt pendant 10 puis 70 secondes. Dès 1988 il avait pour mission de neutraliser les satellites ennemis, ce qui déclenchera une polémique et amplifiera les recherches en Russie. En 1990 le projet est gelé et relancé en 1994. Le 22 octobre 1997, le laser MIRACL a été testé pendant une seconde contre le satellite espion MSTI-3 de l'US Air Force lancé en mai 1996. Il était en orbite à une distance de 432 km. Le laser a été détérioré lors du deuxième test qui a duré 10 secondes. Cette arme à plusieurs problèmes majeurs, son gigantisme, son coût, sa complexité, et elle est inutilisable, d'où un test retardé de deux semaines suite à un ciel nuageux.

 

En 1990 un nouveau projet d'arme laser chimique a été mis en route par Israël, puis ensuite en 1995 en collaboration avec les USA. En mai 1999, le GAO constate des problèmes fuites de fluides chimiques, une faible puissance (8,50mn), une incapacité à détruire les missiles de longue portée (Zelzal). Le projet est révisé avec une rallonge de 40 $millions, de 106,8 $millions pour les USA et 24,7 $millions pour Israël. En 2002 la facture sr termine à 260 $millions. En juin et en septembre 2000 il réussira à intercepter un missile. Dans le cas d'un tir d'une salve de rockets, il était incapable de détruire toutes les cibles simultanément. Il fallait au moins 6 containers, sans compter les systèmes radar et le carburant. Ce projet intransportable ce terminera sur un échec.

Sur les véhicules légers la puissance du laser ne dépasse pas 2 ou 5 kW (1,07 mn).

Sur les camions la puissance du laser peut atteindre 10 kW (3,10) ou 30 kW en Chine (3,10mn).

Sur les navires américains actuels la puissance ne dépasse pas 30 kW (2 mn).

Sur les démonstrateurs semi-remorques américaines la puissance du laser peut atteindre 50 kW.

 

En 2009 le véhicule laser Avenger de 1 kW a été testé. En 2009 un budget de 100 $millions sur 4 ans avait été attribué aux industriels pour les recherches et développements pour construire un véhicule laser. Le 18/03/2009 un article révélait qu'il fallait verser à Northrop Grumman encore 100 $millions sur 4 ans avant que l’Air Force obtienne sa première arme laser à semi-conducteurs de 100 kilowatts. Chaque camion laser de Boeing (2mn) revenait à l'époque à environ 40 $millions ce qui est deux fois trop coûteux pour le Dr. Brian Strickland. Cela fait du 4 $million le kilowatt. Boeing a testé son camion en 2014. De plus un laser de 10 kW nécessite des systèmes de refroidissement et un groupe d'au moins 60 kW à 100 kW. L'armée espérait avoir une arme laser de 50 kW, mais les américains sont aujourd'hui encore très loin d'obtenir cette puissance. L'armée attend toujours l'arrivée de son laser miracle anti-missile.

Marc Filterman, Arme laser Allemagne, Arme à énergie dirigée

 

Même sur les navires de guerre, on peut douter de leur efficacité en raison de la houle, des embruns, ou de l'évaporation de la mer en été, ce qui provoque des fluctuation atmosphériques, et donc une diffraction du faisceau laser. Ces lasers qui ne dépassent pas 30 kW, ne sont utilisables que par mer calme, ou quand le navire est au port pour une protection locale contre les drones par exemple. Sur terre, mer, air et spatial, il y a plusieurs phases : Surveillance/détection, localisation, tracking, verrouillage de la cible, durée de destruction, ce qui prend entre 4 et 10 secondes pour chaque cible. Un laser devait être branché sur les anciens systèmes de tracking du laser chimique de Northrop à White Sand qui a fini ses jours sur un échec. Chaque armée américaine veut son arme laser, d'où des dépenses pharaoniques de plusieurs $milliards pour les contribuables américains.

 

La conclusion qui s'impose, mieux vaut développer et utiliser des armes micro-ondes anti-drone, que des armes laser qui sont inutilisables par mauvais temps et qui vont ruiner les français. En plus si l'ennemi utilise des armes climatiques comme au Viet-Nam pour faire pleuvoir, qui n'existent pas selon les incompétents et les petits trolls, nous aurons encore un gaspillage en milliards d'euros.


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