La semaine oł...

par alinea
lundi 26 février 2018

Je vous propose un peu de lecture, au coin du feu si vous en avez un.

C’est une sélection de la tribune de Jean-Luc Mélenchon dans laquelle il parle d’Europe !

Je donnerai dans un autre article sa longue partie sur le chemin de fer, et sur le nucléaire.

J’ai pensé que cet écrit éclaircirait l’esprit de tous ceux qui font semblant de ne pas le comprendre, mais pour tous c’est une claire analyse de la situation politique actuelle.

Je vous en souhaite bonne lecture.

 

La semaine où l’Allemagne atteint le point Godwin

 Voici donc la semaine où nous encaissons le coup le plus violent que nous ayons reçu depuis longtemps. D’Allemagne, ce modèle des néolibéraux et de leur presse, arrive une nouvelle terrible. Pour la première fois, l’extrême droite allemande dépasse le SPD dans un sondage. L’extrême droite devient la deuxième force derrière le parti de Merkel. Le gouffre a donc commencé à s’ouvrir au cœur de la première puissance économique du vieux continent. Une puissance acquise par le butin de l’annexion des länders de l’est, par la tricherie avec ses partenaires dans l’organisation des délocalisations à l’est, par l’imposition à toute l’Europe d’une politique économique exclusivement centrée sur les demandes et besoins des retraités aisés, par la destruction des droits sociaux de la masse des salariés allemands, par une coalition sans faille entre PS et droite muselant toute opposition sous le poids de leur routine et autosatisfaction permanente.

La menace qu’une telle situation fait peser sur tout le continent ne peut pas être prise à la légère. Elle ne doit pas être enterrée sous les couplets lénifiants et aveuglés qui ont tenu lieu de doctrine aux dirigeants de la France au cours des deux décennies. « L’ireal politique » a toujours été un angélisme dangereux, plus dangereux même que le cynisme de la « realpolitique ». Il n’y a pas de couple franco-allemand. Les gouvernements de la droite et du PS à Berlin n’ont jamais servi que les intérêts de la finance allemande et rien de plus. Dans le martyr de tous les pays de l’Union européenne soumis aux politiques d’ajustement structurel, il n’a jamais été question d’autre chose que de l’intérêt de l’Allemagne, de ses rentiers, de ses obsessions ordo-libérales. Pour avoir écrit un jour qu’une nouvelle fois la politique allemande mettait tout le continent en danger je fus remis au pilori par les gardiens du temple. Pour avoir argumenté mon propos dans le livre Le Hareng de Bismark, je fus crucifié comme germanophobe par toutes les variétés d’aveuglés. À droite, on ajouta que je voulais entrer en guerre avec l’Allemagne, à « gôche », les Duflot et compagnie me traitèrent de Déroulède et de « national-républicain » (les deux mots étant une injure dans cette mouvance).

Les faits, à présent, confirment le raisonnement et ce qui commençait à être vu par ceux qui réfléchissent à partir de la réalité. Aussi longtemps que l’Union européenne fonctionnera « à traités constants » la catastrophe « ordo-libérale » alimentera le monstre déjà épanoui en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en Bulgarie. À présent, il faut rompre avec ces traités. L’Allemagne doit réviser sa politique et remettre en cause ses certitudes morbides qui conduisent tout le vieux continent à une rechute désastreuse. Plan A. Et si elle ne veut pas : Plan B avec tous ceux qui veulent un canot de sauvetage.

 

Le Kosovo, État croupion, a déjà 10 ans

Le 17 février, c’était le 10ème anniversaire de la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo. 10 ans plus tard, une grande partie de la communauté internationale ne reconnait pas cette déclaration d’indépendance. C’est le cas de 80 pays, par exemple de la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde, l’Espagne ou la Grèce. Mais aussi de l’Union européenne. Je veux revenir sur cet évènement car il a son importance dans la déstabilisation de l’ordre international dont nous subissons aujourd’hui les conséquences.

Le 23 mars 1999, l’OTAN décide de bombarder le territoire yougoslave et sa région du Kosovo. 13 000 morts pour la bonne cause ! Celle-ci était déstabilisée par une vague de violences entre Albanais et Serbes depuis 1996 en raison de l’action déstabilisatrice d’une organisation « nationaliste » kosovare, l’UCK et de la répression du gouvernement serbe qui s’en est suivie. Les États-Unis se sont alors érigés en défenseurs des minorités et du Bien pour justifier leur intervention militaire comme ils le feront plus tard dans le cas de l’Irak. Et comme ils le font partout. Comme ils le font pour prendre la main sur une zone. Ici il s’agissait de rayer de la carte l’influence politique de la Serbie. Bien sûr, il s’agissait essentiellement de propagande guerrière. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les conséquences de leurs bombardements. D’après l’association humanitaire Human Rights Watch, ils ont entrainé la mort de 528 civils, dont deux tiers de réfugiés kosovars, censés être protégés par l’intervention américaine. Les manipulations médiatiques pour camoufler des bombardements en « opération humanitaire » ont été largement analysées dans le livre de Serge Halimi et Dominique Vidal « L’opinion, ça se travaille ».

La guerre du Kosovo est un cas d’école de l’alignement médiatique sur les éléments de langage fournis par l’armée américaine. Les journaux atlantistes français se sont encore couverts de honte. Mais leurs méthodes de bourrage de crâne et de saturation de l’opinion par des manipulations est cependant efficace, il faut bien en convenir. Dix ans, après le lavage de cerveau tient ses effets : personne ne se rappelle de rien, le mot Kosovo a disparu du vocabulaire mémorisé. Les trafics d’organes prélevés sur les prisonniers par les héros libérateurs du Kosovo sont passé inaperçus, l’installation d’une base géante des USA dans l’État croupion n’a pas été commentée. La responsabilité des mafias albanaises protégées par le pouvoir dans ces trafics et quelques autres ne se discute pas. Et pas davantage n’ont été à la une les révélations de la présidente du Tribunal Pénal International révélant qu’elle avait été menacée par les voyous kosovars. Le Kosovo est presque une réussite parfaite des capacités de manipulation du soft power médiatique contemporain.

À l’époque, étant donnée l’asymétrie des forces, l’offensive de l’OTAN a rapidement mené au retrait de l’armée yougoslave. Le 10 juin 1999, le conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité une résolution de compromis qui admet la présence de forces de l’OTAN au Kosovo avec des pouvoirs de police très importants mais dans le même temps réaffirme la souveraineté de la République yougoslave (qui deviendra la Serbie) sur sa province sud, le Kosovo. La présence militaire de l’OTAN est conçue dans la cadre d’un statut inédit de protectorat international provisoire. L’indépendance du Kosovo n’est pas envisagée. Elle ne pourrait pas être acceptée, en particulier par la Russie dont l’allié historique dans les Balkans est la Serbie. Blablabla. Tout cela sera foulé aux pieds et les habituels thuriféraires de « la communauté internationale » ont fermé leurs grandes bouches.

La situation a vite évolué. L’ONU rouvre ensuite les négociations sur le statut du Kosovo en 2006. Des vagues de violence télécommandées gâchaient opportunément le paysage. Les organisations « nationalistes » kosovares s’en donnaient à cœur joie. Le résultat de ces négociations est inacceptable pour la Serbie : c’est le plan Ahtisaari. Il propose de fait l’indépendance du Kosovo. Plus précisément, il propose tous les attributs de l’indépendance. L’ONU ne peut pas déclarer l’indépendance d’un État qui procède uniquement de deux actes : une déclaration et la reconnaissance par la communauté internationale. Comme prévu, la résolution présentée devant le conseil de sécurité est cette fois refusée, du fait de l’opposition évidente de nombreux pays et notamment de la Chine et de la Russie. Qu’importe, les États-Unis ont décidé que leur protectorat devait se séparer de la Serbie. Ainsi, le 17 février 2008, le Parlement kosovar déclare unilatéralement son indépendance et sa sécession de la Serbie.

Cette indépendance est immédiatement reconnue par les États-Unis et leurs alliés. Ils trahissent donc la parole qu’ils avaient donné 9 ans plus tôt en votant la résolution reconnaissant la souveraineté de la Serbie sur le Kosovo. Bien sûr, la souveraineté du Kosovo est essentiellement imaginaire. 19 ans après 1999, les troupes de l’OTAN sont toujours présentes massivement au Kosovo qui dépend entièrement de cette présence pour son existence. L’enclave, privée de toutes ressources, n’en finit pas de plonger dans la misère : le taux de chômage chez les jeunes y atteint 60%. Le Kosovo n’existe pas. Cette enclave est ingouvernable et non viable.

Au plan des relations internationales, le résultat de cet épisode de l’Histoire est la rupture des règles sur lesquelles repose la confiance entre les puissances. La Chine et la Russie ne croient plus la parole américaine. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, elles ne peuvent plus compter sur la simple bonne foi des États-Unis pour accepter des résolutions au Conseil de sécurité dès que le contenu permet une interprétation guerrière par les USA et leurs supplétifs. Le précédent du Kosovo a porté un coup au principe d’intangibilité des frontières en Europe, un pilier de la stabilité géopolitique sur notre continent. Dès lors, on comprend par exemple que le ministre des affaires étrangères russe y fasse référence pour justifier le rattachement de la Crimée à la Russie en 2014. Même si, à la différence des Américains et de leurs alliés, les russes n’ont bombardé personne en Crimée.

L’affaire du Kosovo est un exemple parmi d’autres de la façon dont les États-Unis, par leurs actions agressives, déstabilisent l’ordre international. Quant à notre pays, il ne peut pas, en étant dans l’OTAN, promouvoir le respect du droit international et de l’ONU comme cadre de dialogue entre les États. En redevenant indépendants, le moment venu, la France pourra au contraire contribuer à faire émerger le nouveau monde qu’il est urgent de faire naître pour que la paix soit préservée. Un monde où les États-Unis auront été ramené à la raison.

 

Les élections européennes ont commencé

 

Quel étrange tweet. Il émane de « Génération-s ». On voit une photo avec Benoît Hamon et Isabelle Thomas et deux interlocuteurs autour d’une table : « Discussion productive ce matin avec @syriza_gr. Une volonté commune de construire une Europe écologique, démocratique, sociale et débarrassée de l’austérité #EuropeanRebirth  ». « Génération-s » cautionne donc Syriza ? Pourtant, quelques jours plus tôt « Génération-s » avait déclaré par la bouche de Benoît Hamon qu’il laissait la « porte ouverte » à la « France insoumise » pour une alliance aux européennes. C’était très généreux de sa part. Je m’en étais réjoui, alors même que la plupart de mes amis n’en croyait pas un mot et se moquaient du double langage qu’ils voyaient dans ses propos. Certes, j’avais du mal à comprendre pourquoi il assortissait cette bonne manière d’inutiles injonctions du genre «  à conditions que les insoumis changent de position sur l’Europe  ». Cela rappelait trop le ton dominateur habituel des autres PS qui se sont exprimés dans la semaine.

Mais là on voit bien qu’il ne s’agit pas du jeu du chat et la souris habituel sur le mode « plus unitaire que moi tu meurs » qui nous rappellerait les meilleurs moments de la campagne présidentielle. Ici il s’agit du fond. Il s’agit de la raison fondamentale du divorce qui a détruit le lien entre les PS et les peuples dans toute l’Europe. Il s’agit de la cause qui a fait de ces PS des appendices de la politique de la finance, des supplétifs pour les « grandes coalitions ». Ce fond qui a fait d’une partie du PS en France une composante de la grande coalition locale c’est-à-dire « La République en Marche ». Il s’agit de savoir si oui ou non on résiste aux politiques déterminées par les traités européens et mis en œuvre par la Commission de Bruxelles ! Tsípras et Syriza sont le modèle du refus de rompre avec cela. Tsípras a trahi tous ses amis en Grèce, et tous ceux qui se battaient ici pour lui à l’époque où personne ne voulait le recevoir à Paris. La rupture avec les traités n’est donc pas une différence de degré sur la question européenne mais une différence de nature.

La politique qui commence avec l’acceptation des politiques d’ajustements structurels ne peut finir autrement que par la négation des libertés puis par leur réduction volontaire et forcée. Tsipras a dévalé toute cette pente. Une semaine avant le tweet de « Génération-s », le gouvernement Syriza a en effet accepté d’appliquer un plan d’austérité supplémentaire. Dès lors, parler de « volonté commune d’en finir avec l’austérité », c’est bien un retour au double langage Hollandais. Mais le plus grave est ailleurs. Car en plus du reste, Tsípras et son équipe ont décidé de réduire le droit de grève. Ce n’est pas rien ça ? À nos yeux c’est le bout de la pente prise avec la capitulation initiale de Tsípras. C’est la raison pour laquelle après l’avoir aidé de toutes nos forces, nous avons instantanément rompu avec lui le jour où il a signé le document que Hollande et Merkel lui ont présenté pour capituler. Certes, cela ne nous a pas empêchés d’être moqués dans toute l’Europe et notamment par le gouvernement PS de l’époque sur le mode «  vous voyez bien qu’on ne peut pas faire autrement. Même vos meilleurs amis en conviennent  ».

Je forme le vœu que Benoît Hamon et « Génération-s » se ressaisissent. Ils n’ont peut-être pas réalisé ce que toute cette page d’histoire a représenté dans l’Europe de la période de « l’autre gauche » en construction. Je pense qu’ils ne se rendent pas compte que cela les ramène dans le camp des Hollande et Cambadélis qui avaient accompagné, avec les moqueries de rigueur contre nous, leur accord avec Tsípras dès sa capitulation.

Cette décision de Tsípras et Syriza contre le droit de grève le fait officiellement changer de camp. Car le droit de grève est une « liberté » fondamentale des travailleurs depuis qu’existe le mouvement ouvrier. C’est si grave que cela a justifié que le Parti de Gauche demande l’expulsion de Syriza du Parti de la gauche européenne (PGE) dont il est membre. Une demande à laquelle la direction du PCF, qui a présidé l’organisation pendant deux ans et dont son secrétaire général Pierre Laurent est encore vice-président a répondu qu’elle était «  ridicule et sans objet ». J’invite mes amis à ne pas rester un jour de plus en pareille compagnie. Mais si « Génération-s » et le PCF trouvent que Tsípras est un partenaire acceptable, le mieux serait qu’ils fassent ensemble une liste commune aux européennes et qu’ils assument de s’en expliquer devant les électeurs. Je ne serais pas jaloux, croyez le bien. En tous cas, que chacun se le dise : une alliance avec Syriza est hors de question pour nous, quelle qu’en soit la forme. En Grèce, il faut aider de toutes nos forces « Unité populaire » et Zoé Konstantopoulou qui ont relevé le flambeau de la lutte indépendante. C’est ce que j’ai fait en me rendant au meeting de lancement du mouvement de Zoé aux côtés de Michel Larive, Loïc Prudhomme, Bénédicte Taurine et Bastien Lachaud députés de « La France insoumise ».

Au demeurant, le PGE de Tsípras et de Pierre Laurent ne joue aucun rôle politique réel en Europe sinon pour de confidentielles répartitions de postes et de moyens. Et bien sûr pour essayer de faire diversion face au « forum du Plan B » qui, sans aucune aide, est parvenu à tenir quatre sommets en trois ans et se révèle être le véritable lieu de rencontre internationale de la rébellion progressiste en Europe. Il rallie en effet de plus en plus largement en Europe et attire des observateurs du monde entier. De son côté, le PGE, sous l’influence de Tsípras, invente des contre-feux récupérateurs, à l’ancienne, sans le souffle et l’imagination qui caractérise le reste du monde des rebelles en Europe. Une fois de plus, sur ce sujet comme sur les autres, la direction PCF, tente les mêmes sempiternelles manœuvres dilatoires : le flou des textes, les incantations unitaires de posture, l’usurpation d’identité, le captage des places et postes.

Les grands trolleurs communistes qui s’indignent à chacun de mes mots n’ont pas encore dit une parole sur leur alliance confirmée avec Tsípras. Mais en dernière instance, on connaît la musique des appareils politiques : Tsípras oui, la rupture avec l’Europe des traités : non. Ne pas accepter de passer du côté du « Plan B » n’a qu’un but : ne pas être rendus infréquentables aux municipales, cantonales et régionales où la même comédie unitaire sans principe sera rejouée. À la fin, le ridicule frappe à toutes les portes.

Ainsi quand récemment se fit une réunion de ce PGE… à Marseille… La direction du PCF commença par annoncer à grand bruit une prise de parole de Tsípras. Bien sûr, celui-ci ne vint pas. Un de ses représentants vint y débiter les sornettes de la capitulation « utile », « moins pire » et même « de gauche ». Mais toutes ces humiliations et tout ce mépris s’ajoutant à la longue liste des exploits de cette même équipe n’y fit rien. Même la polémique qu’ils voulurent ouvrir contre moi en me peignant une fois de plus comme un sectaire parce que je refusais de cautionner cette pantomime n’intéressa personne. De maigres assemblées y multiplièrent donc des séances sinistres, sans objectifs ni perspectives. Ainsi va le monde : réunir toutes les forces du PGE en Europe pour venir m’humilier et me mépriser dans ma circonscription ne suffit pas à faire un évènement.

De mon côté, avec mes amis en France les organisateurs du « forum du plan B » nous avons décidé de mettre au service de la résistance toute l’autorité acquise dans notre campagne présidentielle en France. Nous ne nous occupons pas de savoir quels sont les sondages pour ceux qui résistent. Nous les appuyons. Nous ne soucions pas de savoir s’ils sont d’accord en tous points avec nous. Nous les aidons. L’essentiel est qu’existe une force qui fournisse un point d’appui dans chaque pays pour la suite de l’histoire. Une force engagée dans la logique de la révolution citoyenne en Europe. C’est pour cela que je suis allé en Grèce soutenir Zoe Konstantopoulou et « Unité populaire ». En Catalogne soutenir la liste appuyée par Podemos, en Italie à Naples avec « Potere al Popolo ». Et ainsi de suite. C’est le sens des trois discours que j’ai prononcés à l’assemblée nationale pour définir nos principes. Et de celui qu’a prononcé Éric Coquerel à cette même tribune le jour de la pantalonnade sur le traité de l’Élysée en présence de Schäuble. Et comme il l’a fait encore au sommet du plan B à Lisbonne.

La partie qui va se jouer sur le vieux continent comme en France mérite mieux que les traditionnelles combines et tractations entre petites forces dépassées par les évènements. Il s’agit de guerre ou de paix, d’effondrement ou de survie d’un espace social et civilisationnel. Il s’agit de sursaut écologique ou de suicide collectif.

Pour nous, « insoumis », la campagne est commencée. Elle est commencée avec nos batailles d’idées à la tribune de l’Assemblée nationale et aux sommets du Plan B, et au fil de nos pérégrinations en Europe ! Elle est commencée avec les initiatives législatives de Younous Omarjee au Parlement européen. Mais a-t-elle été jamais interrompue depuis 2005 ? Nous croyons que cette fois-ci se présente une nouvelle fois une opportunité de marquer un point décisif et de procéder à un regroupement décisif des forces pour écrire la suite de l’histoire européenne en voyant en grand. Et pour cela, d’abord, rompre avec les pauvres magouilles des appareils traditionnels.

 


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