La seule victoire à Gaza est celle de l’honneur, tout le reste est désastre

En 1999 sortait Matrix, un film qui marqua toute une génération, pas seulement pour l’histoire, toute sioniste, mais pour les effets spéciaux et cette nouvelle façon de filmer les combats. L’histoire quant à elle est l’essentiel. Passons sur les symboles, Sion, néo pour noé etc. Les machines dominaient le monde et pour se fournir en énergie, elles exploitaient l’énergie humaine. Aussi, elles cultivaient des champs entiers d’humains qui grandissaient ensuite chacun dans son cocon mais pour le corps humain puisse rester en bonne santé, les machines faisaient vivre les humains endormis dans une réalité virtuelle. 

 

Aussi au milieu de cet esclavage, on trouvait la résistance née des pionniers qui avaient pu se réveiller et être débranchés du système des machines. Ces résistants vivaient dans le monde réel, un monde atroce mais qui était celui de la vérité et de la lutte pour la survie jusqu’à réussir à battre le système des machines qui contrôlait non seulement le réel mais surtout tous les humains endormis via leur connexion à la Matrice : cette sorte d’intelligence artificielle gérant tous les imaginaires.

 

Après nous avoir présenté le sauveur, Néo, on finit par découvrir que le programme qui gérait toute cette matrice comportait une faille systémique qui créait un sauveur par une sorte de retour du refoulé dont se gargarisent les psychanalystes. On apprenait ensuite que la ville Sion que ce sauveur devait sauver, a été déjà détruite autant de fois qu’il y eut de sauveur vu qu’à chaque destruction de Sion et son Néo, le système en créait un autre jusqu’au dernier qui a réussi à arrêter la guerre en faisant alliance avec les machines contre un terrible virus qui gangrenait de l’intérieur la Matrice et risquait de la détruire et les humains avec.

 

A Gaza, c’est un peu la même histoire mais à l’envers car cette fois il ne s’agit pas de la lutte sioniste du peuple élu pour sa survie au milieu des « machines » comme autant de « non-élus » qui les persécutent, cette fois Gaza est Sion, le Hamas étant Néo. D’où viendra le virus qui fera que ce Hamas-néo fera alliance avec Israël-la-machine ? C’est la seule question pour avoir la paix or ce virus n’est pas loin, il s’appelle le sionisme sans foi ni loi qui va jusqu’à mépriser tous ses alliés occidentaux qui l’ont créé et il est capable de contourner les instructions de leurs présidents et chefs de gouvernement car il est devenu super-puissant, ayant accès à toutes les infos et bientôt incontrôlable.

 

En attendant cette paix entre Israël et le Hamas ou la paix définitive entre israéliens et palestiniens qui ne peut venir que du réveil des juifs au nom desquels Israël défie le monde et écrase les palestiniens en faisant même vivre les arabes israéliens dans l’apartheid, en attendant que le virus devienne manifestement incontrôlable et prêt à détruire le reste des puissances, Gaza vivra comme le Sion du film au rythme des destructions et des crimes de guerre.

 

50 jours de guerre, la 3ème dans Gaza : le Hamas n’obtient que le cessez-le-feu après avoir vu détruits tous les tunnels qui lui permettaient de survivre et qu’il ait montré l’étendue de sa force de frappe que l’on sait. Le blocus sur Gaza n’est pas levé et ne le sera pas de sitôt. 

 

Victoire incontestable du courage des fiers gazaouis, honneur du genre humain en termes de résistance en cette époque de peur collective. Une pensée à tous les peuples qui se sont levés dans le monde même en petits nombres contre ce massacre et sans lesquels rien n’aurait certainement dérangé les alliés d'Israël obligés de réclamer la fin des opérations car cela devenait indéfendable.

 

Sans parler du désastre des quartiers rasés, du traumatisme collectif face à l’impuissance du monde autour, pour les chiffres sans visages mais incontournables, voir cet article : « Gaza un bilan lourd une guerre sans vainqueur »

 

Extrait « Côté Palestinien, au moins 2.140 personnes ont perdu la vie durant cette nouvelle guerre, la troisième en six ans. Parmi eux, 1.460 civils, dont 493 enfants âgés de 10 jours à 17 ans, 253 femmes et 714 civils hommes.

 

Selon l'ONU, au moins 373.000 enfants devront être suivis psychologiquement après cette guerre.

Le lourd bilan humain ne s’arrête pas là. La crise humanitaire à Gaza a fait plus de 10.000 blessés dont au moins 3.106 enfants. 1.000 enfants devraient avoir une incapacité permanente.

A noter qu’au moins 475.000 personnes ont été déplacées dont 290.00 hébergées dans des écoles de l’ONU.

 

Alors que les pertes humaines sont importantes, quelques heures après l’annonce du cessez-le-feu, Israéliens et Palestiniens se sont empressés de revendiquer la victoire à Gaza. Mardi, les dirigeants du Hamas, invisibles pendant la guerre, sont ressortis pour célébrer "leur victoire" , assurant aux Gazaouis qu’ils auraient bientôt un port et un aéroport.

 

Un espoir douché mercredi par le vice-ministre des Affaires étrangères Tzahi Hanegbi : "Il n'y aura pas de port, pas d'aéroport et aucun matériel pouvant servir à la production de roquettes ou pour creuser des tunnels n'entrera" à Gaza. Avant d'ajouter qu'"Israël a gagné sur le front militaire et politique. Le Hamas, dont le principal objectif était de nous forcer à lever le blocus a échoué, toutes ses exigences ont été rejetées".