La situation à Gaza et les responsabilités palestiniennes

par PAF 2.0 (Politique arabe de la France)
vendredi 1er septembre 2006

Une étude de la situation à Gaza a été publiée par l’ESIC.

 

C’est une étude de chercheurs de Montréal, Canada, dans laquelle les responsabilités des gouvernants palestiniens, d’abord du Fatah de Yasser Arafat, puis du gourvernemant du Hamas, sont mises en relief et analysées.

Les chercheurs, J.-C. Chebat, C. Gélinas-Chebat et G. Belzile, soulignent entre autres la corruption sous le régime du Fatah, apportant une évaluation quantitative des fonds détournés et des fonds palestiniens dans les banques locales et étrangères. Pour le lecteur européen qui paye ses impôts sur lesquels une dîme est prélevée pour la "pauvre AP", il doit être assez suffocant de voir son argent partir en fumée chez les mafiosi palestiniens ! Il faudrait demamder des comptes à l’ami Chirac, Grand Protecteur de Yassi !

Le Hamas, quant à lui, n’a pas perçu le départ d’Israël de la bande de Gaza telle qu’il est : comme nous l’avons dit sur PAF, la perception du retrait israélien comme un signe de faiblesse politico-militaire et non comme une ouverture vers la paix les a "encouragés à pousser la lutte armée et les actes terroristes encore plus loin".

De nouvelles voix s’élèvent à Gaza, à côté de manifestations, presque quotidiennes maintenant, de chômeurs !

Mais à quand le changement de la perception de la réalité par les Palestiniens, pris dans l’engrenage de leur propre propagande et de leur idéologie destructrice depuis des dizaines d’annnées ?

Le Hamas, aux dires des auteurs de l’étude, a raté une occasion historique : le retrait israélien a permis l’avènement, pour la première fois dans l’histoire, d’un territoire palestinien indépendant ! Avec, en particulier, la frontière égypto-gazahouite sous son propre contrôle.

Mais le gouvernement de l’AP, Fatah puis Hamas, s’est mis dans une situation qui enfreint les règles du droit international en autorisant - si ce n’est en initiant - des tirs de roquettes sur le territoire israélien reconnu par l’ONU. Pour les auteurs de l’étude, c’est "un terrorisme officiellement mené par le PM de l’AP".

Pour conclure, les auteurs de l’étude constatent :

"Les Palestiniens demeurent les victimes de leurs frères. Rien n’a changé depuis 1947."


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