La Trinité, c’est plus fort que toi !

par Luc-Laurent Salvador
vendredi 1er octobre 2021

 

Une tentative d'approche scientifique du mystère chrétien...

 Après plus de deux siècles de républiques maçonniques et de matérialisme anticlérical, avec un consumérisme qui monte jusqu’au ciel et un réductionnisme neuronal qui machinise l’humain, on peut toujours espérer que le troisième millénaire devienne mystique comme l’annonçait Malraux mais pour le moment c’est clairement la technoscience hédoniste, transhumaniste et écologiste qui prend l’ascendant sur les masses et, dans ce contexte de bruit et de fureur progressiste la Trinité apparaît un peu comme une bondieuserie fanée qui, dans la vitrine du passé, n’attire plus les regards.

 La signification et l’importance de cette dernière échappent complètement au citoyen lambda, y compris, on peut le craindre, à une bonne part de chrétiens que leurs Eglises divisées par les schismes et ravagées par les « mystères d’iniquités » peinent à guider dans la tourmente qui s’installe.

 Pourtant, il fût un temps où Grégoire de Nysse pouvait écrire : « Il n’est pas possible de changer de l’argent, d’acheter du pain ou de prendre un bain sans se voir impliqué dans des discussions sur le problème de savoir si l’on peut ou non parler de génération dans la Trinité. »

 Cette ferveur des origines a, depuis longtemps, cédé la place à de savantes explications théologiques qui, bien qu’ayant fait feu de tout le bois conceptuel de la philosophie, ne sont pas parvenues à éclairer suffisamment ce joyau grec du christianisme. [1] Celui-ci apparaît opaque, sans éclat, et singulièrement peu attirant pour le commun des mortels — sans même parler des critiques dont il fait toujours l’objet de la part des autres monothéismes. Le fait est que les anciens voyaient une nécessité à ce qu’en dépit de l’attention et des efforts d’intelligence qui lui étaient consacrés, la Trinité reste un mystère. C’est peu de dire qu’ils ont été exaucés. Ainsi, par exemple, la vision à laquelle les théologiens catholiques sont parvenus après des siècles de réflexion et de disputes semble pour le moins compliquée, presque artificielle et assurément peu engageante :

 

« Le Père se donne totalement en engendrant son Fils : il ne garde rien qui ne serait une possession personnelle d'où naîtrait une supériorité sur son Fils. Ainsi, le Fils est engendré.

Par contre, le Fils, en se retournant vers son Père, ne garde rien qu'il ne rende à ce Père. Sa filiation est parfaite comme la paternité est totale. Ainsi l'échange d'amour est-il parfait, puisque le Père et le Fils sont un : le Père est Père dans les profondeurs du Fils, le Fils est Fils dans les profondeurs du Père ; et cette relation mutuelle est l'Amour des deux, on l'appelle l'Esprit. »

 

 Si ce tableau abstrait est censé représenter la connaissance que nous avons de la Trinité, il devient presque logique que les anciens aient invité à la simple soumission au dogme plutôt que de chercher à le comprendre. Fort heureusement, nous ne sommes pas obligés de nous cantonner à cette vision éthérée car, pour indépassable qu’il soit, le mystère de la Trinité peut encore être librement exploré. Le dogme ne l’interdit pas et, de fait, les théologiens ne s’en sont pas privés !

 Il faut préciser que même si elle est considérée par certains comme l’alpha et l’oméga de la révélation évangélique, la Trinité n’est pas explicitement mentionnée dans les textes sacrés où elle affleure seulement, laissant à une raison humaine plus ou moins inspirée le soin d’œuvrer à un dégagement destiné à rester pour toujours inachevé. Au demeurant, il en va ainsi de toute forme de connaissance : la quête n’est jamais aboutie, nous sommes toujours en chemin. La grande différence ici c’est qu’on ne saurait chercher à réfuter le dogme. Le champ théologique n’est pas, à proprement parler, poppérien, c’est-à-dire, scientifique. Ainsi, au cours de l’histoire une foule de bons penseurs ont, chacun à sa manière, franchi au moins une des nombreuses lignes rouges du domaine conceptuel de la Trinité et se sont vus alors frappés d’hérésie. Il n’est pas envisageable ni même utile de retracer ici leurs parcours respectifs. Je ne tenterai même pas de restituer les innombrables controverses du passé car nous avons suffisamment à faire avec ce dont nous avons hérité et qui, à présent, constitue l’actualité du mystère. Le lecteur intéressé retrouvera un très lointain parfum de ces discussions byzantines dans l’article de vulgarisation intitulé : « La Trinité créatrice ». Sa lecture permet avant tout de comprendre que les Pères de l’Eglise puis les théologiens ont essentiellement « bricolé » avec les moyens du bord, c’est-à-dire, avec les outils conceptuels dont ils disposaient en fonction des cultures et des époques successives ; ceci afin d’atteindre la vision la plus cohérente et la plus vraie possible d’une unité ternaire ou d’une triade qui soit authentiquement une.

 Sous ce rapport, la vision exposée dans la citation ci-dessus est assez aboutie. On peut penser qu’elle respecte toutes les contraintes connues qui pesaient sur l’idée que l’on peut se faire de la Trinité à partir des concepts issus de la tradition théologique. Le principal enjeu consistait à sortir de la monarchie du Père afin d’établir — de manière révolutionnaire pourrait-on dire — une égalité jugée nécessaire entre les trois personnes, en conservant toutefois au Père une sorte de primat car c’est tout de même lui qui engendre le Fils et qui est aussi à l’origine de la procession du Saint Esprit, soit seul (selon les orthodoxes) soit avec le Fils (selon les catholiques).

 Que le lecteur se rassure, comme je l’ai dit, nous n’allons pas discuter de cela qui relève de la théologie et fait obstacle depuis presque deux millénaires à l’unité de l’Eglise. La modestie des avancées de l’œcuménisme en témoigne. Mais qu’on me permette néanmoins de souligner qu’il n’est pas évident et même assez inattendu que la relation d’amour entre deux personnes soit elle-même une personne. Ou alors il faut admettre une grande latitude d’interprétation de la notion de personne, au risque d’introduire des différences a priori malvenues.

 Dans ce qui suit, nous allons rester sur Terre, dans le domaine de la psychologie et nous attacher à ce qui dans l’Homme est susceptible de refléter la Trinité. Il est acquis, en effet, qu’il doit nécessairement y avoir des vestiges de la Trinité dans l’Homme, un peu comme si, tel un artiste, le Créateur allait forcément laisser son empreinte ou sa signature sur sa création. La chose apparaît d’autant plus assurée que l’Homme a été expressément créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. On peut donc s’attendre à retrouver en lui du triunitaire, sous une forme ou sous une autre. Une fois identifiées, ces « traces » pourraient alors éclairer en retour la sainte Trinité et, en quelque sorte, l’authentifier comme auteur ou cause première du fait humain.

 C’est très exactement la démarche adoptée par Saint Augustin auquel nous allons emboîter le pas avec, toutefois, un équipement conceptuel amélioré par ce que le philosophe spécialiste d’herméneutique, Hans Gorg Gadamer, appelait « l’efficience de l’histoire ». Cette expression désigne le processus constant d’amélioration de la connaissance donc de l’intelligence qui s’opère au cours du temps et grâce auquel on peut finalement mieux comprendre un auteur qu’il ne se comprenait lui-même. Outre les connaissances, la logique mais aussi nos modèles explicatifs ont considérablement progressé depuis Saint Augustin — en particulier concernant la personne humaine, sa structure, sa psychologie — de sorte qu’on peut espérer dégager un ordre sous-jacent à l’exubérante multiplicité des triades mises en avant par les théologiens au cours des siècles.

 Ainsi par exemple Saint Augustin a d’abord proposé la triade âme-connaissance (de l’âme par elle-même)-amour de l’âme (par elle-même) avec laquelle le cogito cartésien n’est pas sans affinité. Puis il est venu aux analogies psychologiques basées sur les puissances ou facultés de l’âme qui sont nombreuses mais dont il va surtout retenir la triade mémoire-intelligence-volonté qu’il se risque à mettre en correspondance avec la Trinité de sorte que, selon lui, la mémoire correspond au Père, l’intelligence au Fils et la volonté au Saint Esprit.

 Outre que cette mise en correspondance est discutable, le problème est que Saint Augustin a formulé bien d’autres triades et cette multiplicité amène tout naturellement à se demander pourquoi celle-ci plutôt que celles-là ? La réponse est surprenante car Saint Augustin justifie ce choix par le fait qu’on évalue une personne, généralement un enfant, en jugeant de la fidélité de sa mémoire, de la pénétration de son intelligence et de l’« ardeur » qu’il met à la tâche. Que Saint Augustin ait pu invoquer un motif aussi léger me dépasse. C’est pourquoi je laisse le problème aux spécialistes pour ne questionner que la dimension psychologique ainsi mise en avant : la trinité mémoire-intelligence-volonté satisfait-elle au « cahier des charges » ? Est-elle la plus judicieuse ? N’y aurait-il pas d’autres triades psychologiques offrant un meilleur reflet de la sainte Trinité ?

 Bien que nombre de psychologues l’ignorent ou l’aient perdu de vue et que la plupart ne le sachent que confusément tant on s’est polarisé tout à la fois sur la cognition — du côté scientifique — et sur les affects — du côté clinique —, il est très clair que le mental est triunitaire au sens où il est possible, et même nécessaire, de distinguer les composantes cognitive, affective et conative qu’on ne peut toutefois tenir à distance l’une de l’autre sans verser aussitôt dans l’erreur tant elles sont indissociables.

 Des trois, le volet cognitif est le plus connu grâce au battage réalisé autour des sciences cognitives. Il s’agit de tout ce qui touche à la connaissance, ses représentations, le traitement de l’information et, en particulier, le raisonnement. Le volet affectif a trait aux émotions, aux sentiments et à ce qu’on pourrait appeler la charge affective associée aux éléments cognitifs. Vient enfin le volet méconnu, le conatif qui concerne nos désirs, intentions, volontés, c’est-à-dire, tout ce qui nous porte à l’effort, ce qu’en latin on appelait le conatus.

 Dans les définitions courantes de la psychologie, on retrouve souvent les deux premiers simplement associés au comportement. Cette triade est bancale car le mental ternaire se distingue du comportemental comme la cause s’oppose à l’effet. Le mental est la cause du comportement. C’est même la meilleure définition que l’on puisse donner de la psychologie : elle est la science du mental en tant que cause du comportement. Ce dernier ne peut donc être mis sur le même plan que le cognitif et l’affectif qui sont des composantes du mental. C’est clairement le conatif qui manque ici pour constituer la triunité du mental.

 On peut comprendre cet errement conceptuel comme l’expression d’une sorte de nécessité du ternaire dont les auteurs auraient l’intuition, la préscience ou peut-être la réminiscence. Tout se passe comme s’ils avaient cherché à la satisfaire en mettant le comportement à la place du conatif qu’ils méconnaissent. Même s’il est erroné, ce choix n’est pas insensé car le comportement est précisément la manifestation de l’engagement dans l’effort, donc l’effet le plus immédiat du conatif, de sorte qu’il en est aussi, jusqu’à un certain point, le reflet. Le comportement est, en effet, la manifestation de cette totalité qu’est l’action, qui engage et l’esprit et le corps, de sorte qu’il donne à voir la volonté « en acte ».

 Quoi qu’il en soit, avec le cognitif, l’affectif et le conatif, nous disposons d’une triunité psychologique archifondamentale dont il est intéressant de constater que l’origine est antérieure à la révélation évangélique. Elle est apparue pour la première fois chez Platon — mais on peut aussi en trouver les prémices dans la culture indo-européennes, nous y reviendrons.

 C’est dans Phèdre que Platon évoque l’âme (psyché) sous la forme d’un char ailé conduit par un cocher et tiré par deux chevaux, l’un capricieux, l’autre docile. Cette métaphore ternaire présente de manière imagée la tripartition de l’âme déjà évoquée dans la République (livre IV). Le cocher serait la raison (noûs), le bon cheval serait l’affect (thumos), et le cheval capricieux représenterait le désir (epithumia). Le cocher joue ici le rôle de celui qui a connaissance de la destination, il en a une représentation. Il figure donc ce qui est de l’ordre de la cognition, l’aspect intellectuel qui, via le raisonnement, contribue à la formation du jugement. Il incarne l’esprit, la compréhension, l’intelligence, etc. Le bon cheval représente les affects, c’est-à-dire, l’énergie disponible, docile car soumise aux volontés du cocher, un peu comme l’essence prête à se consumer pour faire tourner le moteur en laissant entièrement au conducteur le soin de choisir la direction. Le cheval capricieux représente enfin la conation, à savoir : le désir, la pulsion, l’impulsion et, en l’occurrence, une volonté rétive, faisant obstacle aux commandements de la raison incarnée par le cocher. On notera qu’étant chacune incarnées par un organisme complet, qu’il soit animal ou humain, ces « parties » de l’âme, sont des totalités intègres qui disposent elles aussi, nécessairement, d’un mental complet, avec ses trois volets cognitif, affectif et conatif. C’est seulement la prévalence d’un volet mental sur les deux autres qui permet d’assigner chacun des « personnages » à son rôle. Par exemple, c’est parce que la contemplation de ces réalités ultimes que sont les idées le remplit de joie que le cocher s’efforce de s’en approcher en conduisant l’attelage vers le Ciel. Il y a donc en lui un désir propre qui trouve un rival dans le désir incarné par le cheval capricieux. Celui-ci apparaît tel parce que, justement, son désir des choses terrestres est rebelle à la volonté du cocher. Ce cheval a ses raisons (cognitif) comme il a son énergie propre (affectif).

 Afin de ne pas s’égarer, il importe donc de se situer au niveau où la métaphore doit être entendue, là où est énoncé le caractère triunitaire de l’âme humaine que Platon présente donc, il faut y insister, avec trois personn(ag)es, un cocher et deux chevaux figurant respectivement ce que la psychologie comprend à présent comme le cognitif, l’affectif et le conatif. Il importe de préciser que si nous avons pu facilement revenir de la notion moderne de mental à celle, ancienne, antique et même probablement archaïque d’âme, c’est que, contrairement aux finesses que la science a fait mine d’introduire, elles sont tout à fait équivalentes — comme en témoigne la continuité d’usage du terme psyché — de sorte que la triunité du mental peut être légitimement entendue comme la formulation moderne et, surtout, précise, de ce que Platon esquissait simplement à l’égard de l’âme.

 La similitude de ces deux notions tient avant tout au fait qu’elles constituent une explication du comportement, au sens où, comme cela a été évoqué plus haut, elles se voient assigner le statut de cause. On peut penser qu’il en a toujours été ainsi, depuis que les hommes ont — dans le contexte des premières cultures sacrificielles — conçu l’explication du passage de la vie à la mort comme résultant de la sortie du corps de son principe animateur : l’âme (psuké en grec, anima en latin) qui abandonne ce qui va devenir un cadavre par ses ouvertures, ses plaies mais surtout la bouche d’où s’enfuit le dernier souffle (pneuma qui signifiera esprit). De là la fameuse opposition âme-corps des religieux devenue avec la science l’opposition corps-esprit et qui, avec la propagande neuroscientifique, ne sera bientôt plus qu’une opposition corps-cerveau intégralement située dans la matière. Adieu l’esprit, pourrait-on dire...

 Si, dans le contexte d’une réflexion sur la Trinité dans l’Homme il importe d’en venir à ces considérations, c’est que ce sens originel de l’âme en tant que source ou cause première de nos conduites est lourd de signification. D’abord parce que ce qui est ainsi mis en avant, c’est le caractère d’agent à l’origine de l’acte ou de l’intention réalisée dans l’effort volontaire. On constate donc, pourrait-on dire, un primat du conatif, de la volonté, de l’intention, c’est-à-dire, de ce qui produit un effet, le comportement, et se trouve ainsi être cause première autant que créateur de ce qui vient à se manifester. Comment ne pas voir ici, dans cette originarité du conatif, le reflet du primat reconnu au Père dans la sainte Trinité ? Dans la Trinité, le Père n’est-il pas la Personne qui, source incréée et infinie de puissance d’agir, peut, par ses volontés, par ses fiats, créer le monde ? On peut donc avec confiance l’associer prioritairement à la dimension conative. Une fois ceci posé, il devient presque facile de reconnaître dans la dimension affective de l’âme/mental un reflet de l’Amour divin que le Fils est venu incarner. Il ne reste plus alors qu’à identifier comme reflet du Saint Esprit ce qui, en nous, ressortit au cognitif, c’est-à-dire, à la connaissance, aux conceptions et toutes notions relatives au travail de ce qui a toujours été identifié comme l’esprit, qui nous donne des repères, nous avertit des dangers et nous guide vers notre destination.

 Il apparaît ainsi qu’une approche scientifique de l’Homme permet de dégager une triunité offrant une singulière correspondance avec la Trinité divine professée par les chrétiens depuis presque deux mille ans. Les sceptiques diront qu’il n’y a pas là de quoi pavoiser puisque, justement, cette tripartition de l’âme était déjà affirmée chez Platon bien avant que les chrétiens en conçoivent l’idée. Mais ce que les sceptiques vont devoir reconnaître c’est que l’axiomatique chrétienne en a fait une nécessité qui s’impose non seulement à l’Homme mais à toute la création car celle-ci est pareillement supposée porter la marque de son auteur. Or, cette nécessité trinitaire que la science peine encore à penser et à articuler (elle est tout sauf de connaissance commune et il serait vain de la chercher dans des manuels) ne se retrouve pas non plus chez Platon qui a simplement su, mieux que d’autres, formuler une intuition probablement d’origine indo-européenne. Il lui a manqué la vision ou l’idée à partir de laquelle il aurait eu et l’énergie et la volonté qui, se sont, elles, toutes deux clairement manifestées dans la pensée chrétienne, au travers d’une véritable quête du Graal trinitaire.

 Cette quête n’est pas achevée et, heureusement, car, au risque de me répéter, on peut difficilement se satisfaire de l’état de la question. Mais là où la chose ne manque pas de piquant est que, dorénavant, la religion a pour alliée la science qui, en dégageant en toute inconscience du triunitaire un peu partout dans la nature, démontre à chaque pas qu’elle fait dans cette direction, qu’elle a été devancée par la Révélation chrétienne. Ainsi, le saviez-vous ? : ce n’est pas l’âme seulement qui est trinitaire, notre corps l’est aussi jusque dans son tréfond, la biologie en témoigne ! Mais c’est une autre histoire dont je vous ferai part la prochaine fois.

 

 

[1] « La plus haute vérité, suivant nous, à laquelle l'antiquité soit parvenue, c'est ce que les platoniciens et les chrétiens ont appelé la Trinité. La trinité résumait pour eux la psychologie, comme elle résumait la théologie. Dieu est un et triple à la fois, voilà le résumé de la théologie. L'homme est un et triple à la fois, voilà le résumé de la psychologie ». In Pierre Leroux, Réfutation de l’Eclectisme,1939.


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