La valeur du travail

par Libertad14
samedi 1er juillet 2017

On peut tourner la question dans tous les sens, mais le grand sujet aujourd’hui c’est la réduction du coût de la main d’œuvre. Que ce soit par l’exonération des charges, par l’utilisation de salariés très qualifiés mais payés au moindre prix, par l’utilisation des travailleurs au plus près des commandes.

 Quand le patronat parle de « mission » c’est tout simplement utiliser des travailleurs sans engagement définitif et le mettre au chômage quand la mission est faite. Autrement dit un CDI qui ressemblerait à un CDD plus long ??

 Le patronat ainsi utiliserait une main d’œuvre sans engagement définitif, les employeurs voudraient devenir, en fin de compte, des utilisateurs de travailleurs intérimaires mais gérés par leurs soins. Ce moyen leur permettrait d’utiliser pour une dite « mission » un personnel sans obligation de le garder par la suite et au passage économiser le coût payé aux boites d’intérim.

 Cette supercherie s’accompagne d’obligations pour le chômeur d’accepter sans discuter la mission qui lui sera confiée et au taux le plus bas possible, sous risque de perdre ses indemnités chômage. Si à cela l’on ajoute la réforme qui vise à réduire le principe même des Conseils Prud’homaux en réduisant les pénalités quand un patron ne respecte pas la loi, alors on comprend tout de suite l’empressement que les patrons attachent à la réforme du code du travail et pourquoi Macron et son gouvernement sont si pressés de légiférer par des ordonnances.

 Il ne fait plus de doutes, Le macronisme est la conséquence de l’idéologie patronale, incarnée par le parti du MEDEF, qui accentuera l’exploitation des travailleurs par le Capital.

 La volonté de passer à la vitesse supérieure n’a de sens pour Macron que de satisfaire les ambitions du Capital ce pourquoi il à été élu.

 Depuis les années 70, les patrons n’ont eu de cesse que de réduire les effectifs en rationalisant, soit en encourageant les départs volontaires, ne pas les remplacer, de même pour les départs en retraite, la création d’entreprises intérimaires, les délocalisations des productions vers d’autres pays où les salaires moins élevés et où les charges sont inexistantes. Aujourd’hui ce n’est que la continuité de cette politique avec l’avènement des patrons à la direction économique de pays par et leurs représentants aux plus hautes instances dirigeantes de l’état.

 Les « crises » successives tantôt à cause du pétrole, tantôt à cause de crises économiques, tantôt à cause de la concurrence, toutes ces excuses ne sont que des prétextes. La vérité c’est que le capital est à la recherche de plus en plus de profits. Ce système capitalo-patronal n’aura de cesse tout pendant qu’il y aura un peuple à pressurer.

 Après les résultats des élections qui donnent les pleins pouvoirs à la république en marche, il s’agit pour Macron de montrer qui est le patron politiquement et d’imposer la route à suivre à sa majorité. Il impose ainsi ses directives dictées par le patronat. Il veut faire vite, très vite, et prendre ainsi de vitesse toutes contestations tant dans ses rangs que dans l’opposition.

 Allons-nous vers un « 18 brumaire 1799 » où le général Bonaparte a procédé à un coup d’Etat ?? Attention on sait où cela a conduit la France et les français !!

 Le pouvoir absolu mène au totalitarisme en deux mots à la dictature. 


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