Le Ben Laden des €urocrates
par lisca
jeudi 23 janvier 2014
Condamné à la perpétuité pour plusieurs assassinats, Christodoulos Xiros s'est échappé récemment des rouges années 70 et de sa prison tout à la fois. Voilà qu’il nous fait une apparition surprise dans une vidéo menaçante : attention, braves héritiers du Pirée, de l’Acropole et de l’Agora, terrorisme ! On s’adresse aux deux partis installés dans le gouvernement grec, mais on vous explosera, vous !
Et on les gardera, eux.
Hypothèse.
Xiros ne serait-il pas un nouveau Ben Laden à l'usage de ces réticents d'Européens (non seulement les Grecs), sorti du chapeau de l'illusionniste filou, lequel, en tournée sur le continent de Platon, se prend pour le propriétaire des lieux parce qu'il en a subtilisé les papiers, trafiqué la monnaie ?
Ces déclarations grandiloquentes et vides d'un repris de (l'ancienne) justice ont probablement pour but :
1. d'occulter sous des déclarations bidon la colère euro-populaire du brave type, du travailleur sans travail, du producteur sans bénéfice, du talentueux sans issue, qui n'est ni de gauche ni de droite, juste forte,
2. de fournir matière à répression gouvernementale contre le "terrorisme", de façon à décimer les Européens du club comme en 14.
Comme en fait de terroriste et de subversion armée, le mondialisme n’a guère que Dieudonné à se mettre sous la dent, il s'alimente chez les fantômes, éternellement assassins. Et, nouveauté : affuble d'un visage blanc, et non arabe, un terroriste impalpable.
« Le temps de la guerre est venu »
Ce type de déclaration qui se garde de toute précision, rappelle les phrases creuses, non datables ni localisables, de Ben Laden. Les noms des oppresseurs véritables n'apparaissent pas plus que le scandale du Libor, le 11/9 ou autres faits précis dont parlerait à coup sûr un révolutionnaire inspiré de l’ex bande à Baader.
Ce revenant soucieux prétend, comme par hasard, ne s'attaquer qu'aux deux partis du système, ce qui donne aux politiciens en place, et sous influence, l'occasion de pourchasser toute opposition à leur mainmise "démocratique" et bien pensante.
La méthode probable ? Le scénario ne varie pas. L’orateur est tiré de prison après des années de claustration, préparatoires au contrôle du mental lourdement psychiatrisé dont il fera l’objet, puis formé quelque part à crachoter dans le sens voulu par les tenanciers de la planche à billets. Lâché sur les ondes, il menace en termes indigestes, mille fois entendus, pays et planète, voire les dieux de l'Olympe.
Il n'est pas très logique qu'un Grec, même d'extrême-gauche, se présente sous emblème turc (l'empire ottoman) à côté d’une idole cliché, ce pauvre Che Guevara convoqué à tort et à travers dans l’espoir de galvaniser la fibre révolutionnaire des foules chair à canon.
Encore une probable opération sous faux drapeau donc, par toujours les mêmes, dans le but, cette fois, de démolir les Spartacus et autres Sioux d'Europe.
Le nouveau Ben Laden, la voix pâteuse de Soros, annonce comme un Breivik bis à la tzatiki. Une vilaine menace.