Le communautarisme contre la laïcité !

par CHALOT
mardi 24 janvier 2012

L'histoire balbutie...C'est comme en 2004 :

Les communautaristes s'en prennent à une loi laïque en l'assimilant à un texte d'exclusion et de stigmatisation.

Ils vont encore comme en 2004 réconforter les xénophobes et désespérer les laïques et notamment les professionnels de la petite enfance.

Le respect de l'enfant et de la neutralité du personnel méritent bien une loi de protection !

Le communautarisme contre la laïcité

Des militants « communistes » ou verts s'étaient distingués en s'opposant avec force à toute interdiction du port de signes religieux visibles dans les écoles.

Certains avaient même sauté le pas en manifestant avec des islamistes patentés.

Aujourd'hui, un porte parole de leur courant, Patrick Braouzec vient de publier un communiqué incendiaire où il réitère sa condamnation de la loi du 15 mars 2004 et fustige la proposition de loi votée en première lecture par le Sénat et « visant à étendre l'obligation de neutralité à certaines personnes ou structures privées accueillant des mineurs et à assurer le respect du principe de laïcité .

Revenons donc sur la loi laïque du 15 mars 2004

Braouzec et ses amis oublient que cette loi :

La condamnation de la proposition de loi sur l'accueil du tout petit procède d'une interprétation tendancieuse et même mensongère.

Citons Patrick Braouzec :

« Cette loi vise une catégorie de la population et une seule, les citoyennes musulmanes portant foulard -je dis bien foulard et non pas niqab ou burqua- qui se trouvent dès lors confrontées à une véritable chasse aux sorcières. Le but de ce projet est de les exclure de l’espace public et social mais va jusqu’à les contrôler dans le privé  »

Ce texte ne stigmatise pas une population, il rappelle et précise des principes qui s'appliquent à toutes et à tous, quelle que soit son appartenance religieuse.

Il n'y a pas de contrôle dans le privé, reprenons donc l'article 3 de ce texte :

«  Art. L. 423-22-1. - À défaut de stipulation contraire inscrite dans le contrat qui le lie au particulier employeur, l'assistant maternel est soumis à une obligation de neutralité en matière religieuse dans le cours de son activité d'accueil d'enfants. »

Cette proposition de loi étendant l'obligation de neutralité religieuse et politique aux structures d'accueil d'enfants bénéficiant de fonds publics tels les crèches est conforme aux principes de laïcité dans les structures éducatives relevant du service public ou financé sur fonds publics.

Jean-François Chalot


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