Le concept de température moyenne à la surface de la terre n’a pas de sens
par Olivier MONTULET
lundi 3 avril 2017
Le concept de température moyenne à la surface de la terre n'a pas de sens.
- En thermodynamique une température moyenne n'existe pas car la température n'est jamais homogène dans un milieu et les zones de température sont toujours instables même en milieu clos.
- Si une moyenne de température sur une période en un point donné a du sens, une moyenne de température globale (non localisée) à un moment donné n'a aucun sens.
- Il est impossible d'avoir une uniformité de prise de mesure de température à la surface de la terre.
- la répartition des prises de mesure à la surface du globe n'est pas homogène et ne constitue pas un réseau au maillage cohérent.
- La température varie selon l'altitude. A quel hauteur est-il cohérent de prendre une température significative ? Prendre la température à hauteur du corps à un sens pour les humains (le confort thermique) en un lieu donné et en un temps donné. Mais où prendre une mesure ponctuelle de température pour que celle-ci soit représentative de la t° de l’atmosphère ?
- A supposer que comparer des moyennes de température aurait un sens, la mesure systématique des températures de façon scientifique a débuté au milieu du XIXe siècle et ce dans quelques pays européens. Comment peut-on comparer de façon globale et réaliste des prises de températures au court des siècles et millénaires à fortiori des années et même pour le siècle et demi dernier ?
- Quelle est la validité de la comparaison de températures prises de façon directe (par thermomètre) et de façon indirectes (histoire des récoltes, histoire des épidémies, carottage de sédiments, de glaces, etc.) ? Cela d'autant que les mesures indirectes sont très imprécises pour définir la température mais aussi le moment ?
- Comment, par mesure indirecte, peut-on, extrapoler une température globale alors que nous ne connaissons pas précisément la localisation sur le globe des dépôts aux moments où ils ont eu lieu et dont la localisation à varié tout au long de la succession des dépôts ?
- Comment évaluer une température locale de façon indirecte alors que nous ne connaissons pas les conditions locales et historiques des dépôts ?
- Les mesures satellitaires, elles aussi ne sont pas exemptes de biais. Le rayonnement terrestre est-il réellement significatif de la température de l’atmosphère, au sur plus, globale ? La présence de nuages, de poussières de couches d'épaisseurs, de densités et de compositions variables (très instables) influence ces prises de mesures. La température n'est qu'une variable parmi de nombreuses autres (dont le type de surface terrestre au droit de la prise de mesure) impactant le rayonnement (quelque soit sa longueur d'onde).
- Les mesures satellitaires sont extrêmement récentes et donc sont, non seulement pour des raisons d'incompatibilité entre les prises de mesures de ces satellites mais aussi parce que les mesures satellitaires, sont insignifiantes car le caractère récent de la prise de température satellitaire ne permet pas de faire des comparaisons significatives d'évolution de celles-ci dans le temps.
- Nous n'avons aucun recul pour voir si les modèles établis d'évolution des températures (extrêmement complexes tant il y a des variables que nous ne connaissons et ne maitrisons même pas toutes) sont suffisamment prédictifs pour être fiables dans leurs prévisions mais, a fortiori, pour correspondre à l'évolution constatée ou supposée du passé.
Toutes les méthodes de prises de mesures sont sujettes à des modèles méthodologiques de leur prise mais aussi d'interprétation. Ces modèles ne sont pas les mêmes (forcément) selon les prises de mesures. Tous les modèles sont basés sur des aprioris, des connaissances partielles des phénomènes entrant en jeu, des biais de toutes sortes. Les modèles intègrent souvent des disciplines différentes avec leurs propres biais. Comparer des mesures au sein d'une même discipline et d'un même modèle peut être significatif. Comparer des mesures de modèles différents au sein d'une discipline peut être intéressant pour affiner ces modèles et conforter des intuitions. Intégrer dans un même modèle les résultats de modèles spécifiques de disciplines différentes (a fortiori quand ils décrivent des périodes différentes) ne fait que démultiplier les biais de chaque modèles et y ajouter les propre biais du modèle intégrateur. L’imprécision est totale.
Ici, je n'ai décrit que quelques problèmes méthodologiques. Ajouté à cela les immenses problèmes épistémologiques (non résolus ni même pris en comptes par les climatologues en particulier au sein du GIEC) auxquels est confrontée la discipline climatique fait qu'à ce jour cette discipline est au mieux une préscience en devenir au pire une-pseudoscience.
Un de ces nombreux biais épistémologique s'exprime quand les climatologues avancent qu'il y a consensus sur les causes et effets anthropiques et sur les conséquences du réchauffement climatique (et a fortiori sur ce qu'il faudrait entreprendre). En effet, le consensus (qui n'existe d'ailleurs que du fait de la censure effective -autre biais épistémologique- des contradicteurs de ces modèles) est toujours politique et en aucun cas n'est scientifique. Un scientifique peut avoir raison tout seul en étant isolé. En sciences, c'est le doute qui doit toujours l'emporter car la vérité est méconnaissable, seule l'erreur est connaissable. La sciences évolue par réfutations d'erreurs et va d'erreur en erreur. Jamais du vrai vers des vérités certaines et définitives. Seules les idéologies totalitaires ont des certitudes.
Un des problèmes majeur est qu'il y ait au départ de cette discipline un préjugé (bien plus qu'une hypothèse) qui s'apparente à une "révélation" qui ne peut qu'être confirmée par les modèles, c'est que l'homme (nuisible) détruit la planète et, non seulement, à la capacité -la puissance- de contrarier significativement les forces de la nature et de la vie, mais aussi le fait et pourrait corriger son méfait.
Cette discipline, outre ces biais méthodologiques, épistémologiques et idéologiques, est confrontée aux questions de sa proximité et de sa connivence avec la politique. Ce qui constitue aussi un biais extrêmement grave, celui de la question de son indépendance.
Certes les praticiens de cette discipline (plus que ceux qui l'instrumentalisent à des fins politico-idéologiques voire économiques) sont sans doute de bonne foi. Mais, en l'état de la chose, par leurs affirmations, se comportent comme des pseudo-scientifiques, des scientistes, pire, des gourous promouvant une idéologie.