Le FN et le vote des jeunes : Sondage Bidon
par Louis Mathurin
mercredi 11 avril 2012
Démonstration :
SOUVENIR SOUVENIR
En effet...Comment oublier 2002 ? Près de 3 millions de personnes se sont mobilisées chaque jour pendant une semaine pour manifester à partir du 21 avril. Pour dire non au front national, pour dire Non : la France n'est pas un pays de fascistes.
Je me souviens très bien de ces manifestations à l'époque : beaucoup, beaucoup de jeunes et sans doutes même une majorité : ici à Quimper, les lycéens ont spontanément pris les devant et se sont organisés pour passer de classes en classes solliciter leur camarades.
Et ces instituts de sondages voudraient nous faire croire qu'aujourd'hui, soit dix ans après, la génération qui est maintenant considérées jeunes (18-25 ans) seraient devenue subitement xénophobe au nom d'une candidate décrite comme "anti-système"...
Mais quelle ironie ! Si certains d'entre vous en ont l'opportunité, je les invite à se retrouver, caméra au poing à la sortie des lycées et universités à demander à ces fameux jeunes pour qui ils vont voter... Faisons notre propre sondage par l'expérience et postons ces vidéos sur U Tube ! Les masques tomberont vite...
DU DANGER DES SONDAGES
Oui, parce qu'ils m'ont toujours étonné, ces fameux sondages. Comment peuvent-ils se targuer d'être "représentatif" d'une population ? En appelant 1500 personnes au téléphone, ces fameux experts arrivent à déterminer l'opinion de 65 millions de nos concitoyens ? Quelle est la formule magique ?
C'est cette impression étrange que l'on peut au contraire forcer et manipuler l'opinion publique qui me vient à l'esprit : si une personne lambda écoute chaque candidat, et qu'il ne sait qui choisir car il n'est pas vraiment entré dans le détail du programme, ou qu'il n'en a pas encore beaucoup parlé autour de lui, alors l'opinion du sondage exprimant une majorité de gens, il se ralliera à leur expression ?
Par exemple, ce candidat hésite entre Hollande et Bayrou, et les médias matraquent pendant une semaine que Bayrou bénéficie d'une remontée fantastique : son indécision s'en trouvera fortement frappée par la pression médiatique et influera son vote en masquant la réalité : pour choisir, il faut qu'il y ait expression de chaque candidat et d'ailleurs aussi débats préalable entre tous.
QUELLE METHODE ?
Simple, efficace : du 22 mars 2012 au 22 avril 2012 chaque candidat qui a obtenu ses 500 signatures se voit défini un temps d'antenne égale, avec une confrontation hebdomadaire sur un même plateau télévisé.
On procède comme suit :
N. Sarkozy = x temps de télévision aux heures d'écoutes maximum
x temps de radio aux heures d'écoutes maximum
x temps de télévision aux heures d'écoutes minimum
x temps de radio aux heures d'écoutes minimum
Idem pour chaque candidat. L'ensemble des médias numérique est saisie, c'est à dire les 18 chaines de la TNT, en tenant bien compte du Groupe auxquels ils appartiennent, puisque plusieurs ont été rachetés par TF1, ou M6. Un temps globale est donc alloué aux groupes médiatique qu'ils doivent répartir équitablement entre chaque prétendant selon les indices d'écoutes.
En fin de semaine, un débat est organisé selon le temps de parole décompté : celui qui en a eu le moins ouvre le bal et ainsi en proportion l'on peut rétablir ceux qui ont du temps à rattraper.
Cela me parait la solution la plus équitable, qu'en pensez vous ?
Révolutionnairement Vôtre,
Boris Rannou.