Le gouvernement Copé acclamé par la foule de la Concorde

par Fab81
vendredi 28 février 2014

Un gouvernement élu renversé sous la pression d'une foule armée où grouillent les activistes d'extrême droite, voici avec un peu d'imagination ce que cela pourrait donner chez nous. Je vous laisse juger si toute ressemblance avec les évènements ukrainiens est, ou pas, purement fortuite...

15 octobre 2015. Guillaume Peltier, secrétaire général du tout nouveau gouvernement provisoire de redressement national, annonce à la foule de la Concorde la liste des ministres.

Tout avait commencé un mois plus tôt. François Hollande avait alors à la surprise générale refusé d'appliquer le plan de redressement budgétaire décidé par le Représentant de l'Autorité de Tutelle Européenne (RATE). L'ancien président dénonçait follement le plan de licenciement de 500 000 fonctionnaires, la supression du SMIC et la privatisation des dernières entreprises publiques décidés par l'autorité européenne. Pire, il exigeait en une forme de chantage ignoble la rénégociation du traité établissant la tutellle européenne (TATE) qui en octobre 2014 avait confié à une instance désignée par l'union européenne la direction des affaires du pays.

C'en était trop pour l'opposition, qui de Jean-Louis Borloo aux groupuscules identitaires en passant par Jean-François Copé s'était soulevée pour dénoncer la traitrise socialiste. Même la très eurosceptique Marine Le Pen s'était jointe aux protestations, justifiant son évolution par le rejet de la "gabegie socialiste", et son nouvel attachement à une Europe du sérieux budgétaire, seule à même, selon elle, de débarasser notre vieux pays sclérosé du "fardeau de sa fonction publique pléthorique".

Dans la foule qui s'était massée place de la Conorde, de paisibles familles. Mais aussi quelques courageux jeunes gens aux cheveux courts, les milices nationales. Quelque peu armés, et professant de de saines et vigoureuses idées nationalistes, ces braves étaient curieusement ignorés des médias. Les chaines de télévision, mimisant le rôle des nationalistes préféraient mettre en avant la "révolte démocratique et européenne". Sur tous les écrans, le visage buriné de l'icône de l'opposition, Patrick Balkany, héros injustement persécuté par la dictature socialiste sous couvert de lutte contre la corruption.

Quelques morts bien sûrs. Des manifestants tués par de mystérieux snipers. Mais aussi des policiers à qui leur hiérarchie avaient interdit d'utiliser leurs armes, mais de ceux-là qui ne sont point des martyrs de la révolution, il n'est pas nécessaire de parler.

Tout a basculé quand Hollande a accepté, sous la pression, une médiation internationale. Au programme, gouvernement d'union nationale, élections anticipés. Colère légitime de la foule ulcérée par ces demis-mesures lâchement acceptées par les dirigeants de l'opposition. Très vite, les évènements se sont précipités. Dans les villes de la côte d'azur où ils ont pris le pouvoir, les démocrates européens ont aussitôt interdit le PS, mais aussi le Front de Gauche pourtant très prudent depuis le début de l'affaire.

Sous la pression des manifestants de plus en plus remontés, le parlement a voté dans un stupéfiant retournement la destitution du président Hollande, et aussitôt élu Jean-François Copé à sa place. Et voici donc le nouveau gouvernement. Sur l'esplanade dressée place de la Concorde, un homme, légèrement en retrait, observe la foule où sont brandis de nombreux portraits du Maréchal Pétain. Et Serge Ayoub, tout nouveau responsable de la sécurité nationale, sourit. " Ces petits jeunes,là, les milices natiionales... Si on m'avait dit un jour que je serais à la gauche de quelqu'un !" 71 ans après l'humiliante défaite de 1944, une belle revanche face au bolchévisme.


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