Le leader islamiste tunisien financerait Daech

par Henri Diacono
vendredi 24 octobre 2014

C’est du moins ce qu’affirme le quotidien koweitien Achaed sur la foi de renseignements recueillis par la police locale. Le journal accuse nommément Rached Ghannouchi, leader tunisien parti islamiste Ennhada et membre actif – en son temps – de la confrérie des Frères Musulmans classée depuis groupe terroriste. Le journal en question prétend que le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, finance les groupes de l’Etat islamique (DAECH).

Citant les services de renseignements, il indique que trois personnes ont été arrêtées récemment pour soutien financier à l’organisation de l’Etat Islamique. Ill souligne que les autorités koweïtiennes ont détecté des transferts suspects du Koweït à la Tunisie et cite les initiales R.G en allusion au leader de la confrérie islamiste en Tunisie qui effectue les transferts à l’organisation terroriste.

D’une part il affirme que plusieurs personnes impliquées avec DAECH ont ordonné le transfert des activités militaires et financières de ce groupe en Tunisie après avoir jeté leur dévolu sur la Turquie. D’autre part, évoquant un accord entre confréries islamistes où le chef de file d’Ennahdha règne aujourd’hui en maitre, le journal koweïtien affirme que des camps d’entrainement sont installés en Tunisie en vue de la formation de réseaux djihadistes en Syrie et en Irak.

Les médias tunisiens ont essayé – en vain – de contacter le porte parole du parti mis en cause. Il est bon de noter qu’avant de revenir en Tunisie, Ghannouchi avait séjourné près d’une semaine à Washigton.

Sur le même sujet, il s’avère que le frère d’Abou Ryad, chef terroriste dont on n’a plus aucune nouvelles depuis des semaines, avait été appréhendé dans la banlieue de Tunis pour avoir reçu régulièrement de Libye des colis d’objets divers emplis …de dollars et dinars aux fins de recrutement de futur djihadiste et qui lui étaient remis en dehors du circuit nprmal de la poste.

Les élections législatives libres ayant lieu en fin de semaine en Tunisie, qui serviront peut-être de test pour tout le monde musulman, se dérouleront sous très haute surveillance. A cet effet toutes les frontières avec les pays voisins ont été fermées et l’armée a été appelée ne renfort. Surtout dans les ponts sensibles du pays. A ce jour le parti de centre droit dirigé par un ancien ministre de Bourguiba est donné en tête par les sondages.


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