Le livre des épitaphes...

par ALEA JACTA EST
vendredi 17 octobre 2014

Bonjour les amis,

L'autre jour en faisant des recherches sur google je suis tombé sur des collections de pierres tombales, d'épitaphes et de plaques commémoratives.

Certaines étaient très convenues comme on est en droit de s'y attendre , mais d'autres essayaient de faire preuve d'un peu plus d' imagination...sinon d'humour.

Voici un petit échantillon ( avec les traductions) :

Ci-gît GUTIERREZ GUZMAN.

SOUVENIR de tes enfants ( sauf Ricardo qui n'a rien donné)

 

Pffff !!! vraiment un ingrat ce Ricardo !

 

Ci-gît Pancrazio JUVENALES

Bon époux, bon père, mauvais électricien bricoleur...

 

Certaines plaques tentent de revendiquer quelque chose une dernière fois ( effectivement c'est la dernière occasion et il vaut mieux essayer d'en profiter) :

C'est un point de vue parfaitement défendable auquel je serais moi-même tenté d'ajouter.."...Et philippe Sollers aussi " 

 

Certaines épitaphes arrivent à résumer toute une vie en une seule phrase

la voici d'un peu plus près

C'est écrit : " Everybody loves somebody sometimes"

 

Allez je vous la repasse celle-là :

 
 
Certaines ont le sens de la formule... rappelez-vous certains l'aiment chaud !
 
Et vous cher lecteur, je sais que votre épitaphe n'est pas un sujet qui est à l'ordre du jour et qu'elle ne vous préoccupe probalement pas mais, avez-vous pensé à un dernier aphorisme à laisser pour l'éternité ?

Moi j'ai une petite idée, mais en fait je l'ai piqué à quelqu'un et je n'ai pas réussi à retrouver une photo de cette pierre tombale.

Je l'ai entendu à la radio et je crois qu'elle fait partie du livre des épitaphes : le défunt avait désiré laisser un dernier message du genre :

 " Ici, continue de se reposer Albert D......."

 

Bon j'ai encore du temps pour m'en trouver une qui me soit complètement personnelle.

Me surnommant ALEA JACTA EST, je pourrais laisser un truc du genre " Les dés sont définitivement jetés" mais c'est un peu trop facile... bon c'est pas ma priorité du moment( du moins je l'espère).

 

En attendant donc, je suis allé sur la wikipedia et là, j' ai trouvé un petit trésor.

Extraits :

 

xviiie siècle

Ci-gît Piron, qui ne fut rien,
Pas même académicien.
Ci-gît Louis, ce pauvre Roi,
On dit qu'il fut bon... mais à quoi ?
Passant, ne pleure pas ma mort
Si je vivais tu serais mort...

xixe siècle

Here lies one whose name was writ in water.
(« Ici repose celui dont le nom était écrit dans l'eau »)
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
Ci-gît Gressly, qui mourut d'un étrange amour pour les pierres ;
qu'il ramenait à la maison, ne calmant pas sa faim.
Posons cette pierre. De pierre entièrement couvert, par Dieu !,
Reposant entre des roches, il a assez de pierres..
Une mémoire pure de sang humain.
Ai-je bien pu vivre 2 mois 1/2 sans toi !
Dieu fit Selles,
Dieu défit Selles,
Et aux vers mit Selles.
In Loving Memory of my Beloved Son, Murdered by a Traitor and Coward Whose Name is not Worthy to Appear Here.
(« À la mémoire de mon fils aimé, assassiné par un traître et lâche dont le nom ne mérite pas de figurer ici. »)

xxe siècle

Ci-gît Allais - sans retour.
Je suis un fils des monts, adopté par la mer.
Je n'aurais pas duré plus que l'écume
Aux lèvres de la vague sur le sable
Né sous aucune étoile un soir sans lune
Mon nom ne fut qu'un sanglot périssable
Il a donné des ailes au monde.
Je n’ai jamais rien demandé, la vie m’a tout donné. J’ai fait ce que j’ai pu, j’ai peint ce que j’ai vu.
Ici repose Marilyn Monroe, 97 - 62 - 92 (ne figure pas sur sa plaque)
Free at last. Free at last, Thank God Almighty, I'm free at last.
(« Enfin libre. Enfin libre, merci Dieu tout-puissant, je suis enfin libre. »
Laissez-moi dormir ! J'étais fait pour ça !
Je vous l'avais bien dit que j'étais malade ! (ne figure pas sur sa plaque)
Est-ce trop demander, sur mon petit lopin,
Plantez je vous en prie une espèce de pin,
Pin parasol de préférence (figure sur un écriteau près de sa tombe et de l'arbre en question)
Il n'y a pas de manque dans l'absence ; l'absence est une présence en moi.
Priez le Je ne sais Qui — j'espère Jésus Christ
Garder le CAlme !!! Devant la DISSONANCE !!!
Sagan Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même.

Épitaphes d'anonymes

Maudit soit le destin, qui à nous t'a ravi,
Si ton cœur s'est éteint, dans le nôtre tu vis.
Ci-gît ma femme : ho ! qu'elle est bien !
Pour son repos et pour le mien.
Jean sous cette pierre close
Repose (si on peut bien
Sans faillir dire : « Il repose »
D'un qui ne fit jamais rien).
Ci-gît un très grand personnage,
Qui fut d'un illustre lignage,
Qui posséda mille vertus,
Qui ne trompa jamais, qui fut toujours fort sage…
Je n'en dirai pas d'avantage,
C'est trop mentir pour cent écus.
« Enfin seul ! ».
Un jour vous vous rendrez compte que j'avais raison !
Live together, die alone. (Vivre ensemble, mourir seul)
« J'étais ce que vous êtes, vous serez ce que je suis » (Corneille : « On m'a vu ce que vous êtes, Vous serez ce que je suis. »)
« J'ai peur mais quand faut y aller, faut y aller. »
« A été sauvée par des quenelles une fois… mais ça peut pas marcher à tous les coups ! »

 

« Si toutefois un jour ma mémoire oubliait, mon cœur se souviendrait »

 

Bon allez les amis, je vous laisse avec une épitaphe musicale d'un groupe que j'aime bien, interprétée par la voix divine de Greg Lake... un ange venu du ciel apporter un peu d'amour, de musique et de paix

 

Et puis pour le même prix je vous en mets deux : voici "the sage" avec le trio ELP Emerson Lake and Palmer


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