Le meilleur des mondes

par Gabriel
lundi 7 mai 2018

 Depuis que les banques privées ont volé le droit aux états le pouvoir de leur monnaie, une infime minorité d'usuriers s'enrichit sur le dos des nations et de leurs populations. Actuellement, environ 192 000 milliards d'euros de dette mondiale. Pour la France, la dette publique était de 239 milliards en 1979, elle est de 2.170 milliards aujourd'hui. Une progression de 1931 milliards soit plus de 900% en 40 ans ! Où sont passés les gains de productivité, les faramineux bénéfices, qui est parti avec la caisse ? Pendant ce temps, on a payé 1.400 milliards d'intérêts. De toute évidence, nous sommes là devant l'arnaque du millénaire et cela est le résultat de la trahison des gouvernements successifs qui, sacrifiant les peuples qui les ont élus, ont fait allégeance à Mammon.

 Cette dette fictive, qu'ils ont créée de toute pièce par des montages et des règles financières malhonnêtes, leur sert de prétexte aux réformes sociales violentes conduisant les citoyens à la soumission, les réduisant à l'esclavage en les écrasant sous le joug de la dépendance. Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L'une par la guerre, l'autre par la dette. En cumulant les deux, ils bâtissent leur paradis de nabab avec les pierres de notre enfer.

 En réalité, cette pseudo dette, création d'inconscients rapaces, basée sur de la monnaie de singe virtuelle et des écritures comptables informatiques, n'est rien à côté de la dette écologique qui s'alourdit d'année en année et qui a aujourd'hui atteint le seuil critique de non-retour. L'humanité vit à crédit sur une terre qu'elle dévaste par une productivité intensive afin d'assouvir une consommation imbécile. Non seulement rien n'est fait pour arrêter le désastre annoncé mais, c'est la tête dans le sable que les dirigeants assoiffés de pouvoir et d'argent amplifient la destruction de notre environnement. Tout cela est en fait le résultat de la concupiscence et l'avarice des mêmes associées à l'indifférence quasi générale de l'immense majorité qui subit et acquiesce. Qualifiez ce constat de pessimiste ou traitez son auteur de Cassandre libre à vous, mais laissez-moi vous dire que lorsque le bateau coule, le déni n'est plus une option.

 Certains diront qu'il y a toujours un remède à la maladie et c'est vrai, ils ont raison, mais il est de cheval car les métastases de ce cancer planétaire ont fait des dégâts irréversibles pour des décennies et si le traitement n'est pas infligé en urgence, c'est le trépas de l'humanité avant la fin de ce siècle. Le bilan est simple, il n'est plus politique, philosophique ou religieux, il est terriblement mathématique. 8 milliards d'individus sur la planète qui consomment des ressources limitées et qui détériorent irrémédiablement son éco système.

L'air : (selon l’OMS, 12 % seulement de la population urbaine de la planète respire un air sain. La pollution de l’air tue 3,3 millions de personnes par an et la tendance est à la hausse : + 8 % sur les cinq dernières années...),

les mers : (on estime à six millions de tonnes par an la quantité d'hydrocarbures introduite dans les océans par l'activité humaine, cause fondamentale de la pollution des océans. Sachant qu'une tonne peut recouvrir environ une surface de 12 kilomètres carrés, les océans sont donc contaminés de façon quasi permanente par un film d'hydrocarbures, sans parler du septième continent fait uniquement de déchets plastiques et comme si cela ne suffisait pas, ajoutons les rejets radioactifs de l'industrie du nucléaire, etc..).

la terre : (Rejets sauvages des industries, épandage des produits phytosanitaires, rejets des bâtiments d’élevage, des exploitations agricoles, des décharges, les retombées radioactives suite à un essai nucléaire ou une catastrophe, comme lors de l’accident de Tchernobyl, ect...)

l'eau : (Pollution chimique due aux nitrates, phosphates, pesticides, médicaments humains et animaliers, produits ménagers, peinture, métaux lourds et les acides et hydrocarbures utilisés dans l'industrie, ect...).

 Voilà une liste non exhaustive des problèmes générés et de leurs résultats. Pour finir, comble de malheur, ces phénomènes destructeurs se reproduisent de manière exponentielle due aux nombres grandissants d'individus. Un algorithme fou qui tourne en boucle. L'algèbre s'emballe, l'heure n'est plus aux additions, mais aux multiplications. C'est factuel, une surface limitée ne peut contenir et faire vivre qu'un effectif approprié à son périmètre. L'appauvrissement et la destruction de l'espace vital est fonction du nombre d'entité puisant ses besoins dans cet environnement, toujours cette terrible arithmétique. 

 Pendant que l'inconscience et la cupidité de quelques-uns associés à l'indifférence de la majorité des autres nous préparent une apocalypse humanitaire, l'histoire écrira quelque part sur une pierre tombale dans le cosmos : " Ci-git la race humaine qui a transformé son Eden originel en hiver nucléaire ...".


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