Le mystérieux secret de Rachida Dati, élucidé !
par Allain Jules
lundi 23 février 2009
Le poète Martiniquais Aimé Césaire avait dit ceci : « C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat de l’ombre et de la lumière… C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur… Je suis du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté. » Alors, pas besoin de faire un inventaire à la Prévert, pour parler de l’ex élément clé du casting gouvernemental de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati. Il n’y a pas de doute possible, elle a rempli sa mission comme femme-lige, appliquant à la lettre et à la virgule près, le programme de son président. Ajoutant aussi avec grâce, la même communication d’une starisation misérabiliste et poussive. Elle a joué aussi ce rôle ingrat de faire croire que la législation répressive et raciste mise en place, ne l’était pas. Rachida Dati a donc été, au Gouvernement, un bouclier, pour faire passer la réforme des régimes spéciaux et autres lois vues comme scélérates, notamment par les juges. Le 03 mars prochain, sur Arte, le temps suspendra son vol, à l’occasion d’un reportage à elle dédié, intitulé, « Dati l’ambitieuse »
Le gratuit 20 minutes a eu le privilège de diffuser un extrait du reportage de cette femme, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, pour encore quelques mois. Primesautière, aveuglée par celui sans qui elle serait encore certainement substitut du Procureur, dans un Tribunal hexagonal, elle réaffirme cet attachement à la politique prônée par Nicolas Sarkozy, qu’elle applique, sans en modifier d’un iota, le contenu ni le calendrier. Et là, ce que tout le monde savait, devient plus clair. L’icône Dior est un peu victime de racisme. Cette discrimination est voilée mais c’est exact. Un cabinet instable où les départs se comptent par dizaine en moins de 18 mois Place Vendôme, amputé pour cause d’autoritarisme soi-disant. Pourquoi cette grogne de la magistrature contre elle, alors que nul n’ignore qu’elle n’est que la porteuse d’un projet présidentiel ? Passons.
Les yeux qui observaient le parcours de cette dame, d’abord envieux, se muent en regards sceptiques, et finalement horrifiés, devant tant de reniements. C’est assez emblématique de constater qu’elle a accepté de jouer ce rôle fâcheux de « tortionnaire » des discriminés, elle qui pourtant, fait partir intégrante de ce groupe. Enfin, presque. C’est assez emblématique de constater que, l’accomplissement d’un destin, soit-il personnel, ne puisse faire qu’apparaître, l’abdication, l’oubli, l’esbroufe, voir, la trahison du soi, des siens. C’est assez emblématique enfin, de constater que, au nom de l’absence de ses convictions car, elle n’en a pas, on puisse en faire, une icône. Rachida Dati en réalité, est une escroquerie française. C’est l’exemple même à ne pas suivre, chez celles qu’on a pour habitude de nommer, les beurettes. Mais de quel secret une certaine presse parle, pour nous dire qu’elle fera des révélations ? Sur rien du tout, ni sur le père de son bébé, ni sur ses secrets d’alcôves, même comme elle aurait déclaré qu’elle souhaite vivre avec le père de Zohra...
>>>Allain Jules