Le peuple est toujours aussi bête

par Axel de Saint Mauxe
mercredi 9 mai 2012

Cette hideuse campagne électorale est enfin terminée. Je déteste ces périodes électoralistes et ennuyeuses, qui masquent les dramatiques réalités au profit de discours insensés et démagogiques… je me suis bien gardé de m’exprimer ces derniers mois sur les propositions des uns ou des autres, ce n’est pas mon genre d’entrer dans cette mêlée sans issue.

François Hollande est élu. Certes on ne regrettera pas le grimaçant Sarkozy, ni sa profonde vulgarité. Une fête à Neuilly c’est vulgaire disait Céline depuis la colline de Bellevue…

Certes, je ne regretterai pas les mensonges de Sarkozy, ses gesticulations.

Et puis aussi l’anti-sarkozisme, tout aussi vulgaire est mort, et ça c’est une vraie bonne nouvelle, en particulier pour Agoravox.

Certes on peut se réjouir d’avoir un nouveau président plus posé, sans doute capable de recul, mais surjouant ses postures présidentielles.

L’avenir nous dira si François Hollande est un faux mou ou un vrai flan.

La France elle, risque de faire un vrai flan.

Concédons au petit peuple de gauche la possibilité d’assouvir son instinct grégaire en se groupant place de la Bastille.

Une fête à la Bastille, c’est vulgaire aussi… aurait pu dire Céline, avec sa faune rigolarde, grouillante et inculte perchée sur une Colonne de Juillet dont elle ignore tout, brandissant des drapeaux algériens ou marocains.

Ou encore avec ses sinistres saltimbanques venus faire la promotion de leur soupe, histoire d’entrer dans la mythologie.

Oui ! la gauche doit écrire sa mythologie, et tout ce que la France compte d’intellectuels, de scribouillards historiques, de saltimbanques décervelés va faire de ce 6 mai 2012 un mythe. Comme en 1981.

Cette soirée n'est qu'une illusion, ami lecteur, comme celle de 1981. Ils déchanteront plus vite qu'en 1981. Lorsque les réalités dissimulées depuis des mois apparaîtront au grand jour, il sera temps de jouer les jolis cœurs en promettant « justice sociale », « retraites à 60 ans »…

Peuple de gauche, peuple de gogos.

Perspective de désolation lorsque l’on voit ressortir de leur sarcophage les momies mitterrandiennes, Fabius, Guigou, Désir, à l’affût d’un maroquin dans le futur gouvernement du triste Jean-Marc Ayrault.

Perspective de désolation lorsque l’on voit les dents longues des « jeunes loups » du PS, la cervelle et le cœur vides, mais les canines plus longues encore que celles de Mitterrand.

Perspective de désolation encore à l’idée de voir au gouvernement une Duflot, un Placé, ou encore la marxisto-féministe Clémentine Autain.

L’élection du Président de la République n’est pas l’élection d’un programme. Le programme, c’est le Parlement qui en décide. Et si Hollande se voyait affublé d’une majorité de droite ?

Qu’importe, la droite serait élue comme pour toute élection sur des promesses intenables, souvent de gauche elles aussi d’ailleurs.

Les plus jeunes ne se souviennent pas des années noires du socialisme dans les années 80. Les années de l’antiracisme notamment qui ont vu les immigrés quels qu’ils soient, transformés en nouveau prolétariat, victimes des blancs, idéologie immonde, cause des graves désordres que nous connaissons à travers la France.

Les années de l’affairisme aussi.

Champagne ! Hollande rase gratis ! 61 000 fonctionnaires de plus, université gratuite pour le monde entier, hausse des allocations, prix de l’essence contrôlé pendant seulement 3 mois…

« Vous nous avez rendus égaux, mais c'est égaux en infortune » dit la petite chanson.

Hauts les coeurs ! Ne soyons pas tristes.

Nous savons que seule une perspective droitiste, libertaire et aristocratique sortira notre pays du bourbier capitalo-marxiste dans lequel il est engoncé.

Droitiste par refus des idéaux égalitaires et démocratiques issus de la Révolution Française, libertaire pour le refus de tout dogme, de toute idéologie et surtout pour une renaissance de l’Individu, de l’Homme libre.

Aristocratique enfin, car c’est à l’élite naturelle de conduire les affaires du pays.

Pour finir, voici une intervention de M.-G. Micberth, qui rappelle ce que doit être une vraie droite libertaire et aristocratique.


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