Le peuple et la nature

par Libertad14
mercredi 10 mai 2017

La similitude existante entre la nature et le peuple est exaspérèrent évidente.

Cette pauvre nature constamment agressée, sacrifiée aux intérêts matériels est très souvent violée, pillée, défigurée, exploitée sans soucis de son avenir ni des conséquences.

Si les animaux ont su vivre en harmonie avec leur environnement, pour les hommes il en est tout autre.

Une minorité de profiteurs exploitent sans vergogne les ressources de cette terre, sans remords, n’attachant à cette nature qu’un intérêt ne dépassant pas la durée de leur vie, qu’importe l’avenir ?? Tant pis si ça désertifie, pollue, ou appauvrie les ressources de cette terre. L’agriculture entre les mains des grands exploiteurs impose une rentabilité sans pareil. De manière intensive ils sèment et ils récoltent. La terre fatiguée est dopée par des engrais chimiques, pour en améliorer le rendement et ils ont recours à des défoliants qui empoisonnent les consommateurs.

Ils pillent les ressources des océans avec leurs bateaux usines saccageant le renouvellement de la faune sous- marine, polluant avec leurs tankers les fonds marins par leurs dégazages sauvages.

Les rejets dans l’atmosphère des oxydes de carbone ou autres pollutions qui détériorent le climat en détruisant la couche d’ozone.

Puis il y a les hommes et les femmes qui contraints par des cadences de travail, exposés aux difficultés de la vie et aux mauvaises conditions de travail, s’abreuvent de médicaments pour soulager leurs douleurs physiques et morales. Les rythmes de vie sont de plus en plus accélérés, la rentabilité ne laisse pas de place pour rêver.

 Surproduction et profits, sont les traîtres mots de cette société.

Alors l’argent, nouveau Dieu adoré de notre société par des maniaco-profiteurs qui pillent la nature, sacrifient les humains et portent en eux leur propre destruction et entrainent de ce fait la mort de la planète tout entière.

Parfois, l’histoire le démontre, la nature tente de reprendre ses droits. Les cyclones, les tsunamis, les tempêtes, les tremblements de terre, sont autant de signaux et d’alertes qui montrent la petitesse de ces maniaco-prédateurs face à cette nature.

 De même quand le peuple ne croit plus aux promesses, à la sincérité des politiciens, alors ils se révoltent. En ces temps troubles le pire est à craindre, c’est le prélude à de grands changements.

07/05/2017


Lire l'article complet, et les commentaires