Le racisme « progressiste »
par Arilès BAKIR
samedi 20 novembre 2021
Je suis responsable de l'association "Horizon Français" qui oeuvre pour l'assimilation. Le racisme de la droite et de l'extrême droite sont souvent dénoncés, et j'ai souhaité également dénoncé un autre racisme, subtil et destructeur : le racisme des "progressistes".
Axel BAKIR
Il n’a échappé à personne que le concept d’ « extrême-droite » a évolué dans le paysage politique français. Il ne s’agit plus de désigner comme tel les gens qui veulent détruire la République. Le curseur a changé. Ce sont désormais, en plus d’un patriotisme trop bruyant, vos positions sur les questions sociétales qui vous placent sur l’échiquier politique français.
Le racisme (et son fournisseur : l’immigration) et les questions de mœurs ont supplanté le reste.
Et c’est sur la question du racisme que je souhaite m’étendre un peu. Quand on leur dit « racisme », la plupart des gens pensent à « sale bougnoul », « sale nègre », « sale juif », aux dérapages lepénistes, au nazisme, sachant qu’il y a également un racisme anti-français, voir anti-occidental qui s’exprime, lui, en passant entre les gouttes.
Cependant, c’est un autre racisme que j’aimerais évoquer ici : celui de la gauche et des progressistes. Un racisme subtil, condescendant, paternaliste qui permet à nos médias de subrepticement le faire passer pour un humanisme.
Or, ce racisme est pire que celui évoqué plus haut. Beaucoup plus ravageur pour notre société.
Il postule en effet une supériorité morale de la société occidentale qui permet à ces bonnes âmes de considérer les populations du tiers-monde, et dans le cas de la France, d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne comme des « citoyens » de seconde zone, irresponsables de leurs actes, à qui l’on doit tout pardonner, surtout le pire.
Cela suppose que l’on considère ces populations incapables de s’élever moralement, indignes d’être l’objet de l’exigence que ces mêmes progressistes appliquent aux occidentaux.
On ne défend que ceux qu’on considère, consciemment ou pas, comme inférieurs à soi. Et c’est cet état d’esprit qui est le « liquide séminal » de la gauche et des progressistes. C’est un complexe de supériorité refoulé.
Le nord-africain et le noir-africain sont essentialisés et donc, infantilisés. Les progressistes les flattent comme on flatterait des enfants, au mépris de toute la réalité qui, pourtant, leur explose au visage au fil des murs d’actualité.
La plupart de ces rejetons de l’immigration sont tombés dans le piège et, étant infantilisés, se conduisent donc comme des enfants.
Un enfant qui pleure et qu’on console et qu’on flatte… pleurera encore plus car on lui fait sentir de ce fait que ses larmes sont légitimes même lorsqu’elles ne le sont pas.
Et il en est de même pour une partie de ces populations : plus ils ont été flattés et consolés par les progressistes, plus ils se sont sentis légitimes à aller toujours plus loin dans l’irresponsabilité et la destruction. Le « wokisme » n’est que l’expression politique de cet état d’esprit, de cette mentalité d’éternelles victimes, donc en droit de se venger. La délinquance étant son expression parasitaire et sociale. Le terrorisme djihadiste son expression extrême, versant religieux…
Ce racisme subtil, qui ne dit pas son nom, des progressistes a empêché une partie importante des descendants d’immigrés de devenir des citoyens. Car la citoyenneté implique la responsabilité.
Ne pas être exigeant envers eux a conduit, non seulement a bloquer leur développement d’adultes mais a tout simplement enclenché l’engrenage de la régression.
Lutter contre la délinquance, permettre les conditions qui favorisent l’assimilation, c’est d’abord ne pas donner l’impression à ceux qui se comportent mal qu’ils ont raison de le faire.
Oui, la délinquance, le wokisme et, malheureusement, le terrorisme islamique sont, pour moi, les tristes conséquences de ce racisme de gauche. Car le terreau ayant permis cela a été méticuleusement et soigneusement mis en place par ce racisme subtil.
Le pire de tous car une partie des progressistes (les plus naïfs) ne savent pas qu’ils sont racistes et les enfants de l’immigration ne savent pas qu’ils sont victimes d’un racisme pire que celui de l’extrême droite : celui qui les nient en tant que citoyens responsables et adultes.
Axel BAKIR.