Le représentant d’Israël ŕ l’ONU a demandé la démission du Secrétaire Général de l’Organisation

par Sirius
jeudi 26 octobre 2023

Hier, Israël a demandé la démission du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en lui reprochant d'avoir déclaré que l'attaque surprise du Hamas contre le sud du pays ne s'était pas produite par hasard ("It did not happen in vacuum").

Pendant que les frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza tuaient des dizaines de personnes et détruisaient des centaines de maisons, le représentant israélien auprès de l'ONU, M. Gilad Erdan, a appelé M. Guterres à démissionner pour avoir « justifié un massacre » et il a affirmé que son pays était obligé de repenser. ses relations avec l'organisme mondial.

Il a déclaré à radio Tsahal, la radio de l'Armée israélienne. qu’Israël refuserait d’accorder des visas aux représentants de l’ONU, en ajoutant : "Nous avons déjà refusé d'en donner un au secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths. Il est faut leur donner une leçon".

Les responsables israéliens ont accusé M. Guterres de justifier le terrorisme et le ministre des Affaires étrangères M. Eli Cohen a annulé une réunion prévue avec M. Guterres.

M. Cohen a publié sur la plate-forme de médias sociaux X (ex Twitter) : « Je ne rencontrerai pas le secrétaire général de l’ONU. Il n’y a pas de place pour une approche équilibrée. Le Hamas doit être effacé de la surface de la planète ! »

Mardi, M. Guterres s'était exprimé au cours d'une réunion spéciale du Conseil de sécurité sur la guerre entre Israël et Gaza déclenchée par l'attaque surprise du Hamas le 7 octobre, qui aurait fait 1 400 morts parmi les Israéliens et procédé à la prise de 220 pris otages. En représailles, les frappes aériennes israéliennes ont provoqué d'importantes destructions à Gaza et, selon le ministère de la Santé de Gaza, auraient tué au moins 6 500 Palestiniens, dont plus de 2 700 enfants.

M. Guterres avait alors déclaré au Conseil qu’il condamnait sans équivoque l’attaque du Hamas  : « Rien ne peut justifier le meurtre, les blessures et l’enlèvement délibérés de civils – ou le lancement de roquettes contre des cibles civiles. Mais il est important de reconnaître que les attaques du Hamas ne se sont pas produites par hasard ».

Pendant ce temps, outre les bombardements israéliens incessants qui ont causé un nombre de morts sans précédent, les 2,3 millions d'habitants de Gaza sont pratiquement à court de nourriture, d'eau et de médicaments.

Sans commentaire.

 


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