Le revenu de base

par Le Gaspésien
vendredi 2 mai 2014

Définition :

Individuel

Égal pour tous

Inaliénable

Inconditionnel

Cumulable

Du berceau à la tombe

Il ne faut pas dénaturer le revenu de base.

En fixant un revenu trop bas

En supprimant en même temps toutes les prestations sociales.

En réinventant des critères discriminatoires.

Je dois d’abord indiquer que je me suis très largement inspiré des travaux de Maslow, de la culture collective du Net, et du grattage de soupière auquel je me suis attelé, sur moi même ainsi que sur ma compagne.

Je suis Président d’un Parti politique ayant pour mission de faire la promotion du tirage au sort depuis les listes électorales, des rédacteurs de notre future constitution, des contrôleurs de son application et des sanctionneurs envers les commis de l’État, fonctionnaires ou élus. Je ne suis pas encore au bout de mes peines, toutefois, j’ai la certitude que la démocratie, la vraie, une fois instaurée, ce sujet majeur sera débattu et que les constituants orienteront la Société dans cette voie et voici pourquoi.

Une Société qui se complait dans le fait qu’un pourcentage de la population se retrouve dans la rue pour y mourir, n’est pas convenable. Des peuples sont plus en avance sur nous en terme de démocratie. L’Allemagne, l’Autriche et la Suisse*.

Un revenu de base de 2500 francs en Suisse : une fortune ? - Portail francophone du revenu de base

Pour les détracteurs sans argument, je vous concède que les Suisses par exemple ne sont que des ânes bâté dans le domaine de la gestion de l’argent. 

Je me demande quand même pourquoi les gens sont contre alors que manifestement tout le monde à compris maintenant que le chômage n’est pas conjoncturel mais structurel.

Être contre le Revenu de Base est soit un incroyable mépris envers les exclus soit que la perception de ce doit être une monnaie leur échappent totalement.

Sondage en Allemagne :

Si vous aviez un revenu d'existence, continueriez vous à aller travailler ?

60% disent qu’elles ne changeraient rien à leur mode de vie si elles touchaient le revenu d’existence ; 

30% travailleraient moins, ou feraient autre chose ;

10% répondent : « D’abord dormir, ensuite on verra. » 

En revanche, 80% se disent persuadées que les autres n’en foutront plus une rame. (le pire c’est que ce sont les mêmes qui répondent !).

En Allemagne toujours, 41% des revenus proviennent du travail rémunéré, il en résulte que 59% sont des revenus de transfert. Pour la France, c’est du même ordre de grandeur.

Le financement est donc acquis, la difficulté, est la redistribution.

La société la gère actuellement d’une manière sadique, elle y génère de la souffrance pour tous les acteurs. La préposée (c’est toujours une femme) de l’accueil de pôle emploi, doit raconter des bobards à longueur de journée, elle en souffre, le chômeur n’est pas dupe et souffre aussi. Il est clair qu’un revenu de base pour les 2 ne coûte pas plus cher et les libèreraient.

Ce que je dis est évident pour tout le monde et malgré tout, des gens s’y oppose obstinément. 

Beaucoup d’opposant au revenu de base sont les retraités. Ils savent tous qu’il bénéficient d’un revenu de transfert. Ils savent que l’argent de leur retraite provient du travail rémunéré (et ponctionné) des autres à l’instant. Interrogez les vous les verrez justifier le montant parce qu’ils ont cotisé dans le passé et que c’est normal. Ils sont épanouis, fournissent par ailleurs très souvent un travail non rémunéré, le bénévolat. Ils se satisfont assez bien de la souffrance des autres, ils ont un statut...enviable. Dans une société qui vieillit, c’est hélas un frein très important au changement.

http://renaissancedémosthène.fr/pages/Les-fondamentaux

 


Lire l'article complet, et les commentaires