Le Syndrome de la Cocotte-Minute

par Piere CHALORY
mercredi 25 mars 2020

Le principe de la cocotte dite minute est simple ; il s'agit de faire cuire les aliments le plus vite possible et d'économiser ainsi le gaz et l'électricité ; pour ce faire, la vapeur des aliments est confinée dans un récipient très solide jusqu'à une température de l'ordre de 120° centigrades.

À ce moment là, une soupape de sécurité libère la vapeur pour éviter l'explosion de la marmite ; la conjugaison de la température beaucoup plus élevée qu'avec une casserole ordinaire et la vapeur sous pression, fait qu'on cuit à peu près n'importe quoi deux fois plus vite. J'utilise parfois cet appareil pour faire cuire des pois chiches ou des pieds de cochon qui autrement prennent un temps pénible à ramollir consommable.

Appliqué à l'humain enfermé ou confiné entre quatre murs, ce qui revient au même, nous pouvons comparer la cocotte-minute avec l'appartement, la chambre ou la maison concernée.

Le stress auto-généré par le ou les confinés éventuellement munis d'enfants explosifs préside la vapeur métaphorisée.

Évidemment, d'une situation à l'autre l'écart social est maintenu voire exacerbé par le présent confinement. Le couvercle étanche de l'instrument de cuisson étant représenté ici par les forces de l'ordre qui ont le droit de vous empêcher de sortir au moyen d'amendes salées et même d'emprisonnement au besoin.

Car nous sommes tous actuellement au même niveau qu'un condamné de droit commun assigné à résidence, ne nous manque plus que le bracelet électronique, forme de balise Argos humanoïde qui permet de traquer en temps réel le prévenu, et l'obligation de pointer au commissariat tous les 15 jours.

 

À cause de ce virus effrayant, nous voilà enfermés, reclus.

Et vu qu'il y a quand même des morts par centaines, logiquement on s'inquiète. On est encore (très) loin du chiffre des suicides, particulièrement en France où ce fléau augmente d'année en année avec 10 000 morts en moyenne par an et touche non pas les vieux mais les jeunes, mais quand même...

Fin brève ; tous les jours ici, des modifications perverses sont additionnées à l'ausweis délirant qu'on remplit tout seul, les privations mesquines & liberticides se jouent de nous et nous angoissent tard dans la nuit, jusque dans nos rêves noirâtres ; songes sinistres peuplés de monstres tv-parlants, de tombes à perte de vue et de lente agonie.

Pan dans ce temps, les gorets luisants vêtus ostentatoire-bon-chic-bon-genre préposés à la parole sentant latrines distillée dans les écrans plats nous abreuvent d'injures ; méprisant notre éventuelle intelligence ou sens commun ; nous prenant tous pour des attardés mentaux doublés de gens au seul goût de lucre imitant leur délire.

Ces collabos subalternes crachant leur venin facial et sonore au peuple qu'ils méprisent deviennent insupportables. Les réseaux dits sociaux censurent tout ce qui bouge. Et ne parlons pas du top-gourou à la solde des banques...

Avez vous remarqué le visage satisfait, joyeux et sciemment décontracté qu'affichent ces raconteurs sournois tandis qu'ils énumèrent avec emphase et ravissement le nombre de morts quotidiens toujours plus élevé ? On croyait qu'en Italie le pic épidémique était passé ''bénon'', disent-ils, rassurés...

Avez vous perçu les gloussements de contentement de Routelle Crie F, Scarlette Shabot ou Christ Off Barre Biais lors qu'ils envisagent déjà le contrôle total d'internet à la chinoise, la fin de l'anonymat et l'emprisonnement des rebelles incrédules ??

Surprenant ; ces gens hors-sol semblent si sûrs d'eux-mêmes, comme à l'abri de toute forme d'épidémie que certains complotistes imaginent déjà qu'ils disposent de super-vaccins réservés aux zélites, parasites hi-tech et assimilés.

 

Avez-vous vu les sourires en coin et les esclaffements difficilement réprimés quand l'un d'entre eux découvre la dernière punition collective à nous infligée ?

---- À partir de ce soir hin hin, vous ne pourrez plus vous déplacer hé hé de plus d'un kilomètre à pied de votre hi hi domicile, excusez moi j'ai un chat dans la ha ha, gorge…. Sous peine d'une amende de 3800 euros, et même hem hem, si vous persistez, d'une peine en comparution immédiate de trois mois de prison..

Sur les plateaux télé transformés en cellules de propagande pro-corona-virus, entendons par là expertes en terrorisme verbal et mougeon-enfumage ; les mines réjouies contrastent étrangement avec la situation pré ou post-cataclysmique -on sait plus très bien- qu'ils exploitent 24h/24h, 7 jours sur 7…

La jouissance perverse semble même se lire dans l'oeil torve comme embrumé de haine du top-gourou mal faisant que le monde entier nous envie, véritable Lance Armstrong du Tour des Cons que d'aucuns croient encore comme les peoples-modèles moralisateurs ; tv-réaliteurs intello-déficients, sportifs chétifs du cortex, menteurs professionnels labellisés journalistes, politocards et autres spin-doctors assermentés ou non.

 

Un monde semble séparer ces pignoufs new-age du commun des mortels…

Quoique, le job semble si intéressant qu'en ces temps effarants, les pires détritus parlants poussent comme des champignons ; les trolls pullulent, les collabos collaborent comme jamais, tandis que le mougeon sentant l'odeur de sa propre mort garantie prochaine par les nostradamus en pixels, s'abandonnera bientôt corps et âme à ses bourreaux pour un bout de pain et un tube d'aspirine.

C'est que le petit-juge des peuples jubile ; au fond du trou il y a quelques semaines, ce rôle de sauveur de la nation improvisé pour la corona-circonstance semble ; à défaut de lui donner des ailes au moins lui laisser le temps de terminer son job-putride de dépeceur de la défunte France ; no future !

Je l'imagine bien, tel Néron mettre le feu au Pays en fin de partie, juste avant de se tirer dans les îles retrouver ses amis selfiques.

Imaginez, depuis plus d'un an ces satanés Riens jaune-fluo contre lesquels des amendes surréalistes ont été dressées ; coups, peines de prison arbitraires, tabassage en règle, étouffement au sol suivis de mort, éborgnement, mutilations etc, continuent (aient) de manifester vaillamment quand ; un peu comme un Zorro socialement à l'envers ; le CORONAVIRUS est arrivé-é-é, sans s'presser-er-er !

Le beau Zorro, de la série vintage colorisée dans les années 90, bien qu 'il soit un avatar binaire et simpliste sorti de l'usine à rêve matérialiste Walt Disney, défend toujours les faibles et les opprimés, et avant avant tout la Justice et l'ordre moral au sens large, au dépens des corrompus, des truands et des dictateurs sadiques…

Tandis que le Coronavirus et Macron ne pensent qu'à détruire et humilier les faibles et les opprimés et défendre, bec et ongles ; les corrompus, les sbires arriérés et les racailles en col blanc, vautours protégés par une justice de caste attentionnée ; injectant à temps le vaccin virtuel dénommé non-lieu à la racaille zonzon-immunisée.

Reste à savoir le moment où la pression dans les maisons transformées en autocuiseurs deviendra si dense que la foule éreintée de confinement jaillira comme un dard et chassera à tout jamais les imposteurs en marche...

 

PC 2020

 

 


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