Le terme de « Grand Remplacement » est inadéquat

par Maximilien R
mercredi 3 décembre 2014

Peut-on réellement parler de grand remplacement ? Non.

Un grand remplacement supposerait qu'il y ait une substitution complète d'un peuple à un autre. Or, le peuple Français reste le peuple Français, il n’est pas remplacé par un autre, il n’y a pas d’invasion sur notre territoire d’un peuple nommé, bien défini, qui soit amené à nous remplacer. Comme l’explique Florian Philippot avec raison, « Il y a une dimension complotiste, car s'il y a un grand remplacement, cela veut dire qu'il y a des 'remplacistes' derrière. Certains y verront une conception racialiste que nous ne partageons pas ». Un grand remplacement signifierait que les français "d’origine", partent, fuient, disparaissent de gré ou de force, ce n’est pas le cas. En revanche, nous assistons bel et bien à une évolution sociologique de la société française, de part une immigration extra-européenne de masse. Parler de grand remplacement c’est, ne pas considérer les nouveaux venus comme des Français à part entière à cause de la couleur de peau. Le fondement du grand remplacement est donc basé sur des critères racialistes comme le soutient fort justement Gaëtan Dussausaye. 

 Est-ce de l’aveuglement pour autant ? Non.

Il s’agit juste d’employer les termes adéquats pour décrire la situation à laquelle nous devons faire face. La France subit une double crise, économique, mais aussi identitaire. Cette dernière est le fruit d’une politique mondialiste/immigrationniste et multiculturaliste menée depuis 40 ans par ceux qui nous gouvernent. L’entrée de la France au sein de l’Union européenne et l’arrivée de l’euro n’ont fait qu’accélérer ce processus de destruction de la nation. Le communautarisme puise sa force dans la faiblesse étatique, et la France, noyée dans la mondialisation, en est le parfait exemple. Le communautarisme se nourrit d’une nation sans repères et qui se meurt. Nous sommes sans cesse confrontés à la satisfaction d’une petite partie de la société, au détriment de la nation tout entière ; tout est fait pour nous diviser. Faire le jeu du communautarisme, c’est porter atteinte à la France, à la communauté nationale ; c’est défaire la cohésion nationale, et c’est à quoi bon nombre d’hommes et de femmes s’attellent. Ainsi, l’heure est trop grave pour jouer sur les mots, c’est ne pas prendre conscience des dégâts que cela peut avoir.

Le grand combat à mener est celui contre le communautarisme en général. Il faut remettre à l’honneur la notion de patriotisme. Que chaque Français puisse trouver sa place dans la société et se mettre au service du bien commun  ; qu’au-delà de ce qui le caractérise (sa sexualité, sa religion, son origine), il soit fier d’être Français.

Choisissons le camp du rassemblement à celui de la division, les Français ne sont pas frères de sang, mais doivent être frères de cœur de par leur attachement mutuel à la mère Patrie  !


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