Le traitement incompréhensible et inique des étudiants assistants de service social

par Thierry
jeudi 19 juillet 2007

Des examens catastrophe sur fond de réforme aux modalités mal préparées et de conséquences mal mesurées.

Ils ont passé un difficile concours d’entrée il y a trois ans, après parfois une préparation d’une ou deux années...

Depuis, ils ont été formés par des enseignants compétents qui les ont également accompagnés dans des travaux de recherche souvent remis sur le métier, afin d’en assurer une présentation méticuleuse et professionnelle...

Ils ont travaillé de longs mois avec des maîtres de stages qui leur ont transmis leur expérience, qui les ont appréciés dans les missions qu’ils leur ont alors confiées, et qui les considèrent aujourd’hui comme des collègues...

Ils ont été confrontés, avec leurs professeurs, aux difficultés parfois déstabilisantes, d’une année de réforme de leurs enseignements et des modalités de leur examen de fin d’études. Une réforme aux directives tardives et souvent incertaines...

Ils ont cependant toujours fait preuve de volonté, de courage, de détermination, car ils croient à leur métier et au-delà à leur vocation, celle d’assistant de service social...

Depuis quelques jours ils reçoivent leurs résultats :

· de 30 à 50 % de recalés selon les régions et les jurys ;


· des éliminations brutales car il n’est pas effectué de moyenne entre les épreuves et une seule note suffit alors pour ajourner un candidat malgré de bons résultats par ailleurs.

Après un concours d’entrée, on a donc un concours couperet de sortie qui ne dit pas son nom ;

· une non-prise en compte du dossier de parcours des étudiants dans la notation finale ;

· et pour clore le tout, le déni d’un droit à l’organisation d’épreuves de rattrapage.

Aujourd’hui un profond sentiment d’injustice se mêle à la déception, à l’incompréhension voire à la colère.

Ces étudiants, dont certains ont plus de 40 ans et ont entrepris avec mérite une reconversion professionnelle, se retrouvent dans une situation apparemment sans équivalent dans le système de formation français. Une situation inique et intenable.

Cette situation, marquée par l’urgence, n’est cependant pas sans solutions car comme souvent, on y retrouve surtout incompréhension, évaluation approximative des conséquences de certaines mesures et manque de communication. Toutes choses auxquelles il ne paraît pas si difficile de remédier afin que l’équité et le bon sens l’emportent dans ce dossier : en effet face à cet état des choses, toutes les bonnes volontés éprises de justice ont leur parole à dire et ne peuvent manquer d’avoir le profond et sincère désir de le faire.

Des bonnes volontés à qui il reste de se manifester !

Une parole tellement fondée qu’elle devrait porter haut et fort et aplanir tous les obstacles. Vite !


Lien vers la pétition des étudiants assistants de service social  :



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