Les 10 raisons pour lesquelles j’aime Californication (Hank le maudit)

par Fabienm
jeudi 11 septembre 2014

Je pourrais vous dire que je trouve le jeu de mots formidable ou que je surkiffe tellement les paires de nichons que je ne pouvais que tomber amoureux d’une série dans laquelle on croise la plus belle collection qu’il m’ait été donné d’admirer. Ou bien encore je pourrais arguer que je trouve sympa pour un acteur qui avait l’air aussi coincé que David Duchovny d’avoir le droit à une seconde chance. Mais non, la vérité est ailleurs (ah ah).

Voici donc en dix points les raisons qui font que vous devez un jour regarder cette série (en VO si vous n’avez pas envie de voir vos oreilles saigner). C’est pas pour vous commander, hein ?! C’est pour votre bien et pour muscler vos zygomatiques.

 

1 – C’est la seule série dans laquelle des nonnes font des pipes et où l’on peut voir des plans à trois avec des femmes fontaine

On sait que ça se passe dans la vraie vie mais on n’en a pas la preuve. Heureusement, Hank Moody (le héros – je précise pour les incultes de la série culte) nous montre que ça peut arriver n’importe quand au détour d’une église. De là à dire que ça va faire augmenter le nombre de catholiques dans le monde…


2 – Ça se passe à Venice Beach

Pour ceux qui connaissent, c’est LE quartier cool de Los Angeles où toutes les populations du monde mélangent dans un joyeux bordel hétéroclite. On y croise des skaters, des drogués, des meufs à moitié à poils. Le paradis quoi.

 

3 – Le personnage central est un écrivain pathétique mais riche

Hank Moody est un auteur de génie qui a fait fortune grâce à un livre, mais est incapable de se remettre à écrire (savoir que des mecs peuvent glander toute la journée juste parce qu’ils ont vendu des millions de livres, franchement ça fait du bien).

Il a des problèmes avec les femmes qu’il séduit toutes en un claquement de doigts, boit beaucoup et se met toujours dans des situations rocambolesques et inextricables mêlant drogue, sexe et rock’n’roll. En plus, il roule en Porsche décapotable (seule capote que l’on voit d’ailleurs dans cette série). Dois-je en rajouter ?

 

4 – Le générique

C’est le générique le plus swag de toutes les séries américaines, rien que pour ça vous pouvez au moins regarder un épisode.

 

5 – C’est plein de références cool

Bukowski pour la littérature, Slayer ou Zakk Wylde pour la musique, tous les épisodes débordent de références énormes et qui parlent à mon cœur de rocker (oh yeah).

A noter que la BO est assez formidable, j’ai encore des palpitations suite à cet épisode de la saison 4 (le 9 ou le 10) où Hank et Karen discutent sur « Cause we’ve ended as lovers » joué par Jeff Beck.

 

6 – La relation avec Runkle

Malgré toutes ses emmerdes et son incapacité à mûrir, Hank est un mec hyper fidèle (en amitié). La relation qu’il entretient avec son boulet de meilleur ami qui lui sert de manager (Runkle) est à mourir de rire – si je vous écris aujourd’hui, c’est que j’ai survécu de justesse.

 

7 – Les personnages secondaires

Tous les personnages secondaires sont très travaillés et la série dresse un portrait sans concession et acide de la jet-set hollywoodienne (cinéma, musique). Les dialogues sont, eux aussi, d’une précision redoutable et mériteraient presque de constituer un 11ème point à eux tous seuls.

 

8 – La relation père-fille qui y est développée

Parmi ses nombreux problèmes, la relation que Hank entretient avec sa fille est je trouve la plus pertinente. A l’instar de Tom Cruise qui découvre sa paternité pendant les 3 heures que dure La Guerre des Mondes de Spielberg (alors que la plupart des gens pensent qu’il s’agit d’un banal film de S-F, tss tss), on voit l’évolution de Hank Moody vis-à-vis de sa fille, magnifiquement interprétée d’ailleurs. C’est l’élément émotionnel à mon sens de la série.

 

9 – Ça parle d’amour (pas que de sexe)

Le héros (plutôt poissard, voire maudit) essaye avec plus ou moins de conviction pendant les 7 saisons que dure Californication de reconquérir la mère de sa fille. Malheureusement pour lui (et heureusement pour sa vie sexuelle diraient certains), c’est un enfant dans un corps d’adulte et il est incapable de résister aux différentes sollicitations de la gent féminine, même si la fidélité n’est pas vraiment ce qui pose problème dans leur couple (ce serait plutôt la façon dont Hank se fourre toujours dans des situations de merde (genre « accusé de viol sur mineur »)). La question fondamentale qui est posée dans cette série est : peut-on vraiment changer par amour ? Me dites pas que vous vous êtes jamais posé cette question, je ne vous croirais pas.

 

10 – Humour

Le point fort de la série est son humour. Certains diraient que la série est impertinente là où je trouve surtout qu’elle a le mérite de ne pas se fixer de barrière. Ames sensibles s’abstenir.


(11 - on y voit la plus belle collection de nichons)

(Non Jean-Fab’, on avait dit pas le physique !)

 

Bref, une série bien déjantée sur un écrivain bien déjanté.

 

C’est tout ce que j’avais à dire.

 

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