Les élites vues par les complotistes du web

par Fergus
jeudi 26 août 2021

Bienvenue au pays des « corrompus » ! C’est aux meilleures sources d’internet, affirment les complotistes du web, qu’en cette période marquée par la pandémie de Covid-19, ces citoyens collectent leurs informations et se forgent leur opinion. Cela se traduit par des arguments dont ce court florilège illustre ce que nos complotistes pensent des politiques, des scientifiques et des journalistes…

Goubelle pour La Charente libre

Cibles privilégiées des intervenants du web, les « politicards », alias les « politichiens », sont définitivement tous des « corrompus ». Et cela, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, quelles que soient les idées qu’ils prétendent vouloir mettre en œuvre une fois parvenus au pouvoir.

Il va de soi qu’avant tout « au service de leurs propres intérêts », ces carriéristes « amoraux » s’empressent, sitôt élus, d’oublier leurs engagements, uniquement destinés, le temps d’une campagne, à « leurrer ces gogos d’électeurs », à « gruger les naïfs ».

Cerise sur le gâteau de la « duplicité », les gouvernants – à commencer par l’actuel « tyran » élyséen – ne sont même pas maîtres de leur action politique : elle leur est « dictée » par une entité supranationale : le NOM, ce Nouvel Ordre Mondial qui « décide de tout » et dont nos politiciens ne sont que des « larbins », des « valets serviles », moyennant, cela va de soi, de juteux avantages à venir, « chez Rothschild » ou ailleurs dans la finance ou l’industrie.

Nombre de ces dirigeants politiques sont en outre, la chose est connue, « membres de réseaux pédophiles » – voire « sataniques » – auxquels les Justices aux ordres assurent « une totale impunité ».

Il va de soi que les principaux dirigeants devront, tôt ou tard, comparaître devant des « tribunaux révolutionnaires  », et pour les plus coupables d’entre eux, être au choix « pendus », « garrottés » ou « décapités » pour « haute trahison ».

Ciblés également en ces temps de pandémie : les scientifiques.

Là encore, mis à part quelques rares courageux qui osent affirmer « une Vérité qui dérange », à savoir qu’« il n’y a pas de pandémie », mais une maladie bénigne « fabriquée en laboratoire pour imposer une dictature mondiale par la peur », tous ces scientifiques, qu’il s’agisse de prétendus virologues, de soi-disant épidémiologistes, d’autoproclamés infectiologues, tous sont, eux aussi, des « corrompus ».

À la manœuvre, « Big Pharma » qui «  contrôle la communication planétaire » de ces influenceurs, lesquels sont grassement soudoyés pour apporter aux politiciens les arguments visant à « instiller le maximum de crainte afin de booster la vaccination ». Une campagne de piqures très juteuse pour les laboratoires qui profitent de l’occasion pour « implanter insidieusement des puces » dans les organismes des « covidiots » déjà fragilisés par l’« exposition aux ondes délétères des compteurs Linky » et, pire encore, à celles de la 5G.

Dictature mondiale et colossaux profits, tels sont les deux objectifs poursuivis de manière convergente par les uns et par les autres de ces deux catégories d’élites complices et « pourries jusqu’à la moëlle » !

Autre cible honnie : les comparses des précédents, ces « journalopes », également dénommés « journaputes ». Que ce soit dans les « merdias mainstream » radiotélévisés ou sur papier peu hygiénique, ces « collabos » – parfois orthographiés « kollabos » – exposent sans vergogne leur « propagande » digne de « Goebbels » en relais des pouvoirs en place, et par conséquent au service du NOM et de Big Pharma. Il va de soi que tous ceux-là sont également des « corrompus », des « larves achetées » pour « servir la soupe mensongère » des élites mondialisées !

En France, les plus « infects » de ces « putassiers » collaborent, c’est bien connu, à TF1, France 2 et BFM pour la télévision, ainsi qu’aux quotidiens « L’immonde » et « L’aberration » pour la presse écrite.

Il va de soi que toutes ces « charognes » et autres « ordures » sont favorables à l’inoculation de sérums dont il est pourtant d’ores et déjà « avéré que ces poisons causent beaucoup plus de décès que le Covid ». À terme, l’on pourrait même dénombrer « des millions de morts », victimes des « mutations génétiques » signées Pfizer ou Moderna.

Dans de telles conditions, il n’y a évidemment pas lieu de s’étonner de la complaisance de ces « vendus » à promouvoir le « pass nazitaire », cet instrument prétendument temporaire d’une privation de libertés qui constitue en réalité une étape de plus vers un régime d’« apartheid » et la mainmise orwellienne de la « dictature  » sur le peuple.

Tels sont, sous la forme d’une brève compilation, les propos le plus souvent assénés de manière péremptoire et agressive, que l’on peut lire sur les espaces de débat du web et sur les réseaux sociaux.

Certes, tout n’est pas faux dans ces dénonciations virulentes, personne ne le nie. Mais comme souvent en matière de complotisme, les interprétations, plus ou moins basées sur des éléments factuels, sont délibérément manipulatrices et versent dans les pires excès. Ce phénomène est de facto aggravé – un comble dans un régime prétendu « totalitaire » ou « dictatorial » ! – par la liberté de parole qui prévaut sur les réseaux sociaux et les espaces de débat du web. Autant de lieux où, de plus en plus fréquemment, toute expression nuancée, et a fortiori opposée, est vilipendée, calomniée, insultée, et serait à coup sûr censurée par les plus enragés – certains se rêvent en néo-accusateurs publics (façon 1793) – s’ils en avaient les moyens, À cet égard, force est de constater que le journaliste québécois Jean Balthazard, infiltré durant trois mois dans la sphère complotiste montréalaise (lien), a raison, lui qui constate que « la caractéristique des [mouvements complotistes] est la violence envers ceux qui ne pensent pas comme eux. »

Soyons objectifs : il y a incontestablement des politiciens corrompus, des scientifiques vendus aux labos, des journalistes complices par vénalité des pouvoirs en place et des oligarchies dont ces pouvoirs servent les intérêts avec un zèle écœurant. Et sans nul doute ces personnages moralement douteux sont-ils trop nombreux, ce qui explique fort logiquement la défiance croissante que l’on mesure dans les enquêtes à l’égard de ces professionnels. Pour autant, couvrir d’opprobre, traîner dans la boue, vouer aux gémonies la presque totalité de ces gens n’est pas sérieux. Dans tous les corps de métier, l’on trouve en effet des individus dont la probité, l’intégrité et le sens du devoir sont des valeurs intangibles. Même si, comme les poissons volants, « ils ne constituent pas la majorité du genre », il convient au moins de respecter ces personnes vertueuses, ou qui s’efforcent de l’être, en ne les mettant pas dans le même sac que ceux pour qui le mot « éthique » n’a plus de sens ! 


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