Les grandes manœuvres sont engagées

L’alternance du réformiste avec les partis de droite a du plomb dans l’aile.

 La droite n’en peut plus de recruter des candidats pour la primaire en vue des présidentielles.

 Au Parti Socialiste ils font leur deuil, convaincus que le couple Hollande et Vals fera perdre la confiance des électeurs et de ce fait fera perdre les présidentielles. Très divisés au sein du PS, les frondeurs semblent prendre l’ascendant. Martine Aubry est appelée à la rescousse pour sauver le maximum avant le naufrage. Mais ne nous trompons pas, le désaccord réside sur la forme mais pas sur le fond. Pour ces réformistes il est urgent de trouver un (ou une) nouveau(elle) candidat(e) afin de limiter la casse.

Réformistes ils ont toujours été, réformistes ils resteront.

 Les promesses ne vont pas manquer que ce soit de la part des conservateurs de droite, du centre ou des socialo-réformistes, ils vont nous promettre des jours meilleurs. Certes le langage sera étudié pour promettre sans promesses, pour laisser croire à des changements qui ne se réaliseront jamais.

A entendre beaucoup de gens, ils disent droite et gauche c’est pareil !! Oui ils ont raison mais il faut pousser l’analyse et ce demander pourquoi ??

Cette société dirigée par une économie capitaliste est responsable, dans l’ombre , les grosses fortunes trament et ourdissent des stratégies qui les maintiennent au pouvoir. Le choix des politiciens, quelque soit leur parti, est mis en place par des complicités financières qui en retour exigent des garanties. D’autres politiciens sont acquis à ce système et se font complices pour des intérêts personnels.

 Voter pour les guignols de cette politique c’est se faire complice de la continuité de ce système. L’abstention indirectement profite à ces politiciens menteurs et voyous et donc au maintien du Capital à la tête du système.

 Dans cette vaste comédie burlesque où les dés sont pipés à l’avance, où la démocratie n’est plus qu’une illusion, où le paraitre est plus important que la vérité, il n’y a pas de place pour une politique sociale au service du peuple. 

Il ne peut y avoir un réel changement qu’en choisissant des candidats qui rejettent ce système. Choisir d’autres politiciens qui se prononcent contre l’exploitation capitaliste, qui lutteront contre les privilèges des multinationales et des grands actionnaires, qui s’opposeront au libéralisme à tout va, qui se prononceront contre cette Europe des nantis. Une Europe qui est un outil responsable du chômage, responsable de la faillite des états.